Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

J'arrivai enfin...J'avais les pattes engourdis, j'étais à bout de souffle et j'avais soif. Je m'étirai et je me couchai pour reprendre quelque forces. Une fois,plus au moins remit, j'observai les lieux...Tout était rose, c'était incroyable ! Au loin, je vis quelque chose de minuscule, je plissai les yeux et j'aperçu...Un arbre ! C'était un arbre tout rose ! Un sourire se dessinait sur mon visage. Je réfléchis un peu avant de me dire que peut-être je pourrais trouver quelqu'un, alors je me mis à marcher en direction de cet arbre. Une fois arrivé...Je me rendis compte qu'il n'y avait personne. Je soupirai. Puis, je relevai vite la tête pour regarder l'arbre. Il dégageait quelque chose quelque chose de différent. D'un coup, le vent se mit à soufflait très fort ! J'en fus surpris et je frissonnai, je commençai à avoir froid. Malgré tout, je regardai avec un grand sourire, les feuilles et les pétales des fleurs de l'arbre tomber. Je criai pour être sur qu'il n'y avait personne :

"Il y a quelqu'un ?"

Je me tus quelque temps au cas ou une voix se ferait entendre...Personne ne me répondis.

Je marchait. Aujourd'hui je devais aller en mission. Mais on ne m'avait pas donné la même que d'habitude. Je devais marcher vers l'est et trouver un grand arbre. Bien que je demandais des précisions sur ce végétal, on m'avait dit que je le reconnaîtrais bien assez facilement. J'étais finalement arrivée à cet arbre. De dimensions colossales il était bien assez imposant. Soudain, le vent se mit à souffler très fort. Je ne voyais personne alors je m'allongea sur le dos et regarda les beaux pétales roses tomber de son propriétaire. Le vent soufflait dans ma direction, l'arbre était tellement grand que je m'y abritais. J'adorait la sensation de sentir le vent glisser dans mes poils. Parfois, quand il soufflait fort comme là, j'avait l'impression qu'il parlait un langage que je ne comprenais pas. Par contre ce langage je le parlais:

- Il y a quelqu'un ?

Je me relevais brusquement et ne dit rien pour être sûre qu'il n'y avait personne. Je commençais à avoir peur de voir que la voix ne se remit pas à parler et je me demandais si j'étais folle ou qu'il y avait quelqu'un derrière le tronc colossal de l'arbre ! Je faisait le détour et vit effectivement quelqu'un. Je poussa un petit soupir. Le loup était dos à moi mais je le trouvais déjà... plutôt pas mal ?
Je décida d'aller lui parler:

- Euh... Bonjour...

J'entendis une petite voix derrière moi, petite voix qui, pourtant m'avait fait sursauté. Je me retournai et  j'aperçu une louve grise avec quelques tâches marrons au extrémités et une marques en forme de trèfle à quatre feuille sur la fesse gauche. Mais surtout, une mèche verte, comme la mienne. Je souris bêtement à la vu de ce point commun. Elle était plutôt jolie. Je me décidai de lui parler :

-Salut ! Comment tu t'appelles ?

Ces mots me furent retomber en enfance ! Quand j'étais gamin et que je voulais savoir le nom d'un loup pour qu'il devienne mon ami, mais ça n'a jamais marché. Enfin bref, en attendant un réponse de sa part, je me couchai, et, bizarrement, je n'arrivai à la quitter des yeux. J'étais comme hypnotisé. Je remarquai aussi qu'elle avait des marques brunes en forme de triangles sous les yeux... Puis je regardai ses yeux, un de chaque couleur, au début j'en fus surpris puis après amusé, c'était plutôt originale !

Je regardais le mâle qui se tournait vers moi et le regardait attentivement. Il avait un magnifique pelage marron avec des taches vertes par-ci par-là. Le plus beau chez lui c'était ses yeux. Ses beaux yeux rouges sans pupilles étaient envoûtants et merveilleusement beaux. Je le regardait plutôt surprise dans le bon sens.
Le ciel orangé et les pétales roses de l'arbre qui tombaient à cause du vent donnait une sorte de tableau où l'on voyait deux êtres tomber amoureux. Était-ce le cas ?

-Salut ! Comment tu t'appelles ?

Le mâle en face de moi était magnifique, séduisant et à la fois "marrant". Il parlait comme un enfant et ça lui donnait un petit côté mignon. Je lui souriais. Et ce n'est que quand j'avais changé l'expression de mon visage que je me rendit compte qu'avant de lui sourire, j'étais bouche bée devant lui.

- Euh... Bonjour... Je m'appelle Aoi. Et toi ?

Je commençais à me poser pleins de questions sur lui:

- Tu es de quel clan ? Tu viens souvent ? réponse de laquelle s'il me répondait "oui" j'allais être définitivement tombée amoureuse d'un loup beau, sympathique à première vue, mignon et en plus, assez romantique !

-Aoi ? C'est originale !

Elle me pausai pleins de questions à la fois, ça me faisait rire ! Je lui répondis tout en riant :

-Hé ! Une seule à la fois !

Puis je me repassai, dans l'ordre, ses questions pour mieux pouvoir y répondre... Mais avant d'y répondre, je ne pu m'empêcher de bailler, j'étais encore fatigué. Je la fixai toujours avec autant d'attentions puis j'ajoutai avec, mon grand sourire :

-Je suis Wood !

Puis je répondit avec surprise à ces deux questions qui m'intriguai "Tu es de quel clan ?" et "Tu viens souvent ?"

-Je ne suis d'aucun clan, en fait, je sais même pas ou je suis !

Un clan ? Alors Sorrow avait raison, il a bien un clan ici... Puis après réflexion si elle me demandait de qu'elle clan j'étais, c'est bien qu'il y en avait d'autres. Mais pourquoi cette question semblait avoir tant d'importance à ces yeux ? Je ne voulais pas paraître curieux surtout que cette louve dégageait quelque chose que les autres n'avait pas. Je commençai à devenir timide, j'avais un peu peur de lui déplaire. Je ne sus pas quoi faire, j'étais affreusement gêné. Le vent soufflai toujours autant mais il n'était pas face à moi.

Le mâle m’interrompit et je me rendis compte que je lui posais pleiiiiiiiins de questions, un peux trop même ! Pourquoi avais-je si envie de plaire au beau mâle en face de moi, hein ? Décidément, c'était une sensation qui ne m'étais pas arrivée depuis... depuis... une larme commença  sortir de mon œil aveugle, cette sensation amoureuse, je ne l'avais pas ressenti depuis que... Sultan étais mort ! Je compris qu'il s’appelait Wood, cela voulait dire bois si je ne me trompais pas, non ?

- J'aime bien ce nom !

Lui dis-je en souriant. Par contre quand il m'annonça qu'il ne savait même pas d'où il était, et en plus de cette manière:

-Je ne suis d'aucun clan, en fait, je sais même pas où je suis !

Je commençais vraiment à me demander d'où il venait !

- Heu... et bien tu es sur les terres de Four-Seasons, ici il existe quatre clans: l’Été, l'Automne, l'Hiver et le Printemps. Après il y a aussi des Neutres. Les quatre clans se font la guerre pour le pouvoir, en ce moment, le Printemps a déclaré la guerre à tout les autres clans en les menaçant de prendre le pouvoir.... c'est agaçant, j'en ai marre de la tyrannie et des guerres, mais malheureusement c'est comme ça ! Moi je suis justement printanière, mais si je peut te confier un secret... je vais combattre aux côtés de la résistance.

Il me vint à l'esprit de passer un peu de temps avec Wood, je voulais faire sa connaissance.

- Tu... tu veux que je t'explique certaines choses ? Ou que je te fasse un schéma du monde de Four-Seasons ? Ça ne sera pas très précis mais bon... Après avoir pris mon courage à deux mains et respiré un grand coup je lui dit: Si tu veux rejoindre un clan, tu pourrais rejoindre le Printemps, je baissais timidement la tête, tu pourrais... me rejoindre...

J'étais stupide de dire ça ! Mais c'était trop tard ! Je le connaissais à peine et voilà que je pensais que mes sentiments étaient peut-être... réciproques !

Tout ce qu'elle me dis mais aussi ça façon de le dire me fis rire. Pas parce que je me moquai d'elle ! Non ! Au contraire, c'est parce qu'elle était mignonne. Puis je me dis que ce serai bien de lui répondre :

-La résistance ? C'est-à-dire ?

Je me repassais en boucle ses paroles puis je me disais qu’intégré un clan ne devait pas être si facile qu'elle le prétendait... Il fallait me présenter au chef, me trouver un rang et d'autres choses qui ne me venaient pas directement à l’esprit. Mais le problème venait surtout de moi, est-ce que j'étais vraiment près à m'engager ? A servir un chef ? A vivre avec d'autres loups ? A me faire des amis, mais aussi des ennemis ? Il est vrai que moi et ma famille nous avons toujours été solitaire et que je ne savais si j'étais prés à devenir "dépendant" d'un clan. Je dois avouer que je ne m'étais pas posé la question avant d'entamer mon voyage, mais maintenant que j'étais là je n'avais plus vraiment le choix. J'étais embarrasé mais je ne voulais pas vraiment le montrer.

Wood avait l'air perplexe et le fit comprendre par un:

-La résistance ? C'est-à-dire ?

Drôle de question, d'où venait-il ? Il ne connaissait pas la signification de résistance, ne savait pas où il était et n'avait jamais ne serait-ce qu'entendu parler des clans de Four Seasons !! Je regardais le sol puis mes pattes cherchant une explication. Je levais la tête et évita le regard de Wood, pour qu'il ne voit pas ce que je ressentais. Mon regard fini par se poser sur l'arbre. Racines, branches, feuilles, fleurs... un arbre a des centaines de petits éléments qui vont venir créer sa vie. Je me coucha sur le dos dans l'herbe verte et leva les yeux pour croiser les siens. Le pendentif de Wood me frôlait le nez vu qu'il était penché sur moi, ou plutôt, j'étais allongée la tête sous la sienne. L'arbre m'avait soudainement inspiré:

- Les différents clans se font la guerre depuis des générations maintenant. Seulement le printemps voulant dominer tous les autres, ont déclaré la guerre aux trois autres clans. Moi je pense que c'est de la folie, et j'en ai marre de voir les miens et mes proches mourir pour le pouvoir. Alors certains printaniers vont refuser de se battre, les rebelles qui en font parti font parti de la résistance. Et moi, je suis une rebelle.

Mes explications étant, du moins je le pensais, suffisantes, je voulais changer de sujet et en apprendre plus sur Wood:

- D'où viens-tu ?

Désormais je voyais son visage qui était à seulement quelques centimètres du mien, environ trente. Je ne pus m'empêcher de sourire et de le regarder tendrement, son visage me faisait penser à celui d'un enfant, cela donnait un air mignon !

Je lui fis une léchouille amicale sur la joue. Je souris toujours, comme à mon habitude. Puis revins sur ses paroles avant de lui répondis en riant :

-Je n'ai même pas intégré ce clan que tu m'entraînes déjà vers la résistance !

Je trouvais cette jeune louve amusante. Personnellement, j'étais du même avis qu'elle. Et puis, tout de même ! Les loups printanier dont m'avait parlé Sorrow n'étais quand même pas aussi stupides ?! Déclarer la guerre à trois autres clan... C'était de la pure folie ! Mais cela expliquerai bien des choses. Je serrais subitement les crocs en repensant au passé. Mon sourire disparaissait peu à peu sans que je me rende compte. Je commençais à me demander si je devais intégrer un clan qui, en quelque sorte, avait tuer mon père. Le paysage devenait sombre; le temps se couvrait...

-Il faudrait peut-être s’abriter... Dis-je en regardant le ciel.

Je me levais et m'étirais pour me dégourdir les jambes. Je sentais la soif venir petit à petit mais je ne dis rien pour ne pas paraître agacent. A ce moment là, je me posais pleins de questions... Mais elle revenait toute à un même point "

Le jeune mâle riait aux éclats:

-Je n'ai même pas intégré ce clan que tu m'entraînes déjà vers la résistance !

Alors qu'il souriait, voilà que Wood avait pris une mine toute triste !

-Il faudrait peut-être s’abriter...

- Oui...

Je me leva pour aller m'abriter sous l'arbre. Avançant doucement et légèrement devant le beau Wood. Arrivée à l'arbre, je me retourna et me pris les pattes dans celles de Wood qui allait se coucher, voilà que, comme une idiote et teeeeerriblement timide, je me retrouvais allongée sur Wood, le museau contre le sien et les yeux qui louchaient sur un papillon venu se poser sur le bout de nos truffes. Je rougis comme une pivoine et essaya tant bien que mal de pousser sur mes pattes et me lever, en vain. Je dû rouler sur le côté et me leva enfin.

Je regardais Aoi, je me rendais compte que c'était elle qui me faisait sourire, enfin, c'était plutôt sa maladresse qui me faisait sourire. Je riais et en disant :

-Tu es maladroite ! C'est mignon !

Je rougissais sans m'en rendre compte. Puis j'ajoutais:

-Tu veux bien me faire visiter ?

Je me demandais,d'ailleurs ce qu'elle faisait ici. Dans cette immense pleine habituellement toute rose. Il n'y avait pas un loup, juste les feuille emportées par le vent. Je regardais autour de moi puis mon regard se posais sur Aoi. Je n'arrivais pas à la quittais du regard jusqu'à qu'un goutte d'eau s'écrase sur ma tête. Je sursautais, surpris, et je levais la tête pour voir d'où elle venait. C'était idiot, d'où pouvait-elle venir à part du ciel ? Je tournais la tête et vis toute les branches de l'arbre. Je chuchotais à moi même :

-Je me demande comment on doit se sentir là haut...

Ce qui est sûr c'est qu'on avait pas vraiment de vue... Les feuilles cachaient tout. Je redescendis sur terre et j'attendais une réponse de la jeune et, je dois le dire, belle.

-Tu es maladroite ! C'est mignon !

Je rougis de plus belle et me rendit compte que Wood aussi. Je pensais à Sultan et pour la première fois, je ne pleurais pas, je n'étais même pas triste, je souriais et regardais le beau Wood. Une fleur tomba sur mon nez, je louchais éternuai et me demandai si ça ferait rire Wood, et à première vue oui. On entendais quelques oiseuax, sûrement des Rossignols et l'odeur des fleurs me donnait encore plus l'impression de tomber amoureuse de Wood. Le meilleyur endroit pour tomber amoureuse. Ambiance romantique contre première mission avec Sultan. Ahh... Sultan était il mieux que Sultan ? Oui, bien sûr; je ne connaissais pas vraiment Wood, alors que Sultan je savais tout sur lui ! C'est le beau mâle brun qui me sortit de mes pensées:

-Tu veux bien me faire visiter ?

Je réfléchissais aux endroits que je pourrais lui montrer, ce n'était pas sûr d'aller dans des clans ennemis, je ne lui ferais visiter que le printemps. Peut-être le lac de... euh... non, je voulais éviter de revenir là où j'avais vu la dépouille de Sultan et croisé Lynfaêl, enfin, son fantôme.

- Oui bien sûr ! Par contre je ne pourrais te montrer que mon clan, si on va dans des clans adverses on risque de se faire prendre. Et quand on te voit je ne pense pas qu'ils penseront que tu sois autre chose qu'un printanier ! Mais dis moi, d'où viens tu ? Je ne t'ai jamais vu.

J'emmenais Wood avec moi et nous nous enfoncions dans le territoire du printemps.

Je la vis rougir et je lâchais un petit sourire mais la soif devenait de plus en plus intense et il fallait quand même que je lui signale:

-Tu pourrais m'amener à un point d'eau ? Dis-je tout en la suivant.

Nous étions face au vent, il soufflait dans mes oreilles, ce que c'était désagréable ! Je ne pus m'empêcher de faire grincer mes crocs. Ma mèche volait dans tous les sens, d'habitude elle était toujours fixé devant mes yeux, elle les protégeait. Cette prairie était immense et en sortir me paraissait impossible. Mais malgré tout ça, je continuais de marche, Aoi à ma droite. On entendait toujours je chat des oiseaux, c'était comme dans un rêve ou deux loups se rencontraient et tombaient soudainement amou... Je me rendis compte sans le vouloir que j'étais tomber amoureux, je venais de le dire moi même ! Je rougis sans m'en rendre compte, j'étais gêné je voulais à tout pris fuir le regard de la louve. Je regardais à ma droite (A l'opposé d'Aoi), il n'y avait que des fleurs à perte de vu, même avec les tons rosés du paysage, c'était assez triste... L'infiniment grand me faisait peur, tout comme l'infiniment petit d'ailleurs. Je tournais la tête et regardais devant moi, enfin on arrivait au bout de cet immense plaine.

Je marchais à côté de Wood et rougissais de plus en plus ! Je regardais à côté de moi, à l'opposé de Wood, et respira un grand coup. J'étais redevenue normale mais continuais à me demander comment je pouvais être tombée si vite amoureuse de lui. En temps que célibataire, j'étais en train de m'imaginer toutes sortes de scénarios où comme dans ces romans à l'eau de rose, deux être totalment inconnus tombent éperdument amoureux... Ahhh...
Mon regard posa son regard sur le visage du loup à la mèche verte. Une pensée me traversa l'esprit et tout mon corps ainsi que mon esprit se figèrent. Et si... lui n'était pas célibataire ? Si il avait une jolie louve canon qui l'attendais quelque part ?
Je me secoua la tête pour chasser cette mauvaise pensée de mon esprit. Malgré tout je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser. Il fallait que ça soit clair ou je risquais de... passer pour une fille un peu trop... comment dire ? Enfin bref, je lui disais alors:

- Dis... d'où viens tu ?

Nous étions côte à côte, les oiseaux chantaient et un petit brise caressait mon poil. C'était comme dans un rêve... Puis je me crispait à l'idée que mes pensés devaient être vraies. Mais, on m'avait appris que les rêves et les cauchemars étaient tirés de choses que l'on a vécu et rien de cette louve ne me revenait. Je tournais la tête vers elle pour en être sûr. Puis elle me demandait soudainement "Dis... d'où viens tu ?" Je serrais les crocs, je ne voulais pas lui répondre. Je ne venais de nul part en fait, dans un endroit inconnu de tous dans une forêt très peu visitée. Je n'étais pas comme les autres, je n'avais pas eu une enfance comme les autres. C'est vraie que l'on peu penser que c'est bête ce que je pense, mais pas pour moi. Puis je lâchais ces quelques mots :

-D'un...de...

Et au final, changer de sujet serai mieux. Mais je ne savais pas vraiment de quoi parler. Ou nous allions déjà ? Ah, oui ! Je lui avais demandé de me faire visiter. Je lui demandais ou elle m'emmenais toujours avec un peu de timidité, parce que changer de sujet comme ça ce n'était pas habituel. Sans oublié que je lui avais demandé de me conduire à un point d'eau car j'avais soif.

-Tu m’emmènes où ? Lui demandais-je tout en la regardant.

Je me remémorais mon long voyage, deux mois un peu près. J’avais rencontré bon nombre de solitaires pendant tout ce temps. L'image d'une louve me revint soudainement à l’esprit...Je me souvins juste de son pelage, mais surtout de ses ailes ! Elles étaient bleues avec une petite touches de blanc et... Tout m'étais encore flou à son sujet. Après réflexion, je me rendis compte qu'elle était de même couleur d'un oiseaux dont le nom m’échappais...un gea...un gii bleu ? Ça non plus je me m'en souvenais plus et cela me faisait rire, Aoi devait se demander pourquoi je riais sans raison.

Wood n'avait pas répondu à ma question. Il avait même l'air gêné et vexé... Quand je l'eu enfin compris après quelques secondes, mon sourire quitta mon visage et je tournais la tête pour ne pas qu'il croise mon regard. Je serrais légèrement les crocs, et soupirais. Je l'avais vexer, c'était dommage; je pensais être plutôt bien partie mais à première vue je lui avais fait ressortir de mauvais souvenirs. Je me demandais où l'emmener. Où est-ce que je pourrais bien l'emmener ?


- Tu m’emmènes où ?

Je me tournais pour l'écouter parler. En croisant son regard je repensais qu'il y avait peut-être une autre louve. Mon coup de foudre n'aurait été qu'un doux rêve, qu'une illusion. J'étais donc maudite à rester seule ? N'aurais-je jamais de louveteaux que je pourrais voir grandir, et encore moins au côtés de Wood ? Ne serais-je jamais à nouveau en couple ? Et pire que tout, ne trouverais-je jamais à nouveau l'amour ? Je commençais à me sentir fatiguée. Et toutes ces questions commençaient à m'énerver; quand j'étais stressée j'avais la tête qui tournait, en avait mare de tout, avait une boule au ventre et parfois même je voyais l'horizon de n'importe quelle couleur ! J'avais oublié la question de Wood et tenta de m'en souvenir. Ah oui, c'est vrai ! Il m'avait demandé où nous allions.

- Hum... Tu ne m'avais pas demandé de boire ? Parce que je t'emmène...

J'arrêtais de parler pour me mettre devant lui, on était arrivés:

- Ici !

Nus étions à un petit ruisseau. Le vent soufflait, les nuages allaient vite et le ciel était orange, signe que le soleil se couchait. Moi, je ne voyais pas le soleil, il était derrière moi. Je me poussais pour que Wood puisse boire et me pencha également. Je commençais à avoir soif. Je fermais les yeux et lapait l'eau, en les rouvrant je vis wood en face de moi, qui me regardait. L'herbe me chatouillait. fatiguée d'avoir marché tout la journée je me laissait tomber dans le ruisseau. Le dos dans l'eau, les pattes pliées en l'air, je voyais la tête de Wood juste au dessus de moi. Je plongeais mon regard dans le sien et était submergée de bonheur, juste par un coup d’œil. J'explosa de rire quand je me rendit compte que celui-ci avait une rose rouge dans la gueule. Seulement environ dix secondes après, je rougis, me rendis compte que c'était un peu déplacé. Je sentais son souffle dans mon cou et ferma les yeux. La sensation de la rose qui tombait dans mon cou était agréable. 
Je sortais de l'eau et m'ébroua. Allongée dans l'herbe, j’espérais que Wood vienne m'entourer de ses bras. Evidemment, il n'allait sûrement pas le faire, mais on pouvait toujours rêver !

Fini ou pas ? (:

Blue: vii^^