Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

 :: HORS-JEU :: Archives Hiver Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Vanille ou chocolat ? [PV Siegfried]
Moune
Kroko’Fonda♥
Moune
Espèce : Loup/louve
PUF * : jodie262626/Moune
Féminin
Messages : 2319
Date d'inscription : 23/02/2011
Âge : 27
Ta localisation réelle : Gni

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Mer 1 Mai 2013 - 14:27

http://www.four--seasons.com
    Merde... MERDE. Me voilà trempée jusqu'à l'os. Je hais ces terres. Il y fait froid, trop froid. Les paysages, plus laids les uns que les autres, sont dépourvus de couleur et de vie. On n'entend pas le moindre oiseau, ou même être vivant batifoler en ces lieux. Et si ça ne tenait qu'à moi, les Hivernaux seraient bannis de Four-seasons... Enfin, que dis-je, bientôt, j'aurai tout les droits, et je pourrai alors me permettre d'exterminer cette vermine. Ce clan qui fût jadis sous le commandement de ma sœur, et de sa " chose "... Maintenant, ils sont morts, et c'est tant mieux. Surtout que d'après les informations qui me sont revenues, la nouvelle Alpha est bien jeune et peu expérimentée.

    Oui, ce sera certainement un combat bien facile à remporter, même un peu trop. Mais qu'est-ce que je peux bien y faire, je ne vais tout de même pas demander à quelques monstres ou autres de se joindre à la partie. Si l'avantage est de notre côté, autant en profiter. Je ne laisserai pas passer cette chance, MA chance. Celle de dominer tout ces chiens galeux. Mon heure de gloire est pour bientôt, très, et je me languis d'avance. Non, franchement, qui n'a jamais rêvé d'avoir les pleins pouvoirs, et de tirer tout ce peuple d'une patte forte. Ils seront tous à mes pieds. Le monde entier parlera de moi. De moi et de mon si beau compagnon. Celui sans qui tout ça ne serait pas arrivé. Celui que j'aime plus que tout, et celui à qui je dois tout. Mon Oxymore... Mon Prince des ténèbres. Mon tueur au cœur de pierre... Il m'a endurci, m'a appris à combattre comme une véritable guerrière, ainsi qu'à rester totalement impassible dans n'importe quelle situation... Oui, je lui dois ma propre vie, et je ferai n'importe quoi pour lui, allant de la naissance, au sacrifice... Si c'est le prix à payer pour une gloire éternelle. Après tout, même si je devais mourir dans la bataille, je sais que mon histoire restera dans les mémoires des générations à venir, et ce, durant des millénaires.

    Mais quoi qu'il en soit, je divague, ce qui explique le fait qu'une fois encore, je sois tombée dans ces saloperies de flaques d'eau. Réchauffement climatique vous dites ? Non, juste les terres merdiques de ces Hivernaux.

    Je peste, je souffle, je me plains, comme toujours, mais j'avance, et je ne m'arrête pas pour autant. Pourquoi suis-je ici ? Disons simplement que je considère tout ces espions comme étant des incapables. Jusqu'à présent, aucun ne m'a ramené d'informations concrètes. Pourtant, ces informations, cruciales, sont essentielles au bon déroulement du plan. Ainsi, il me faut savoir ce que mijotent le ou les ennemis. Pourquoi l'Hiver ? Hé bien, parce qu'ils vivent sur les terres les plus proches de mon chez moi, mais premiers ou derniers, ils y passeront tous.

    Tâche dans le paysage, j'avance je ne sais où, à la recherche d'une tanière commune, ou d'un conseil caché. Gardant espoir malgré les obstacles. Je marche, je marche, je m'arrête, hume l'air, et reprends ma balade interminable. Promenade fatigante qui me vaut des crampes tout les cent mètres. Je recommence mon rituel, souffle, peste, crache, couine... Et puis merde, pourquoi faut-il que ces lieux soient si désagréables. Toujours et encore des monticules de neiges, des crevasses, et des glaciers à perte de vue. Le silence qui persiste, et les ennuis qui ne tarderont certainement pas à arriver. Moune, crois moi, tu t'es foutue dans un sacré bordel, et ne compte pas sur moi pour t'en faire sortir. Si jamais tu as des problèmes, tu te débrouilleras seule, comme une grande fille...

    Mh, le froid me fatigue davantage, mes muscles s'engourdissent, mes tendons me font mal, la tête aussi. Mon nez coule, et mes yeux se ferment sans que je n'en ai donné l'ordre. Il fait trop sombre ici, et le soleil ne semble pas réussir à transpercer la masse épaisse de nuage.

    Je ne sais plus exactement d'où je suis arrivée. Je me retourne un cours instant, le brouillard est trop épais. Perdue...

    " Bordel ! " Bordel... Bordel... Bordel...

    Mes paroles résonnent. Butant et ricochant sur les diverses obstacles, les parois jouant au ping-pong, et à celles qui me glacera le sang la première. Habituellement, je n'aurais eu peur pour si peu, mais étrangement, le froid ralentit mes sens, et me terrifie. Y aurait il une entité mystérieuse en ces lieux ? Je n'en sais rien, mais les bruits de pas se rapprochant me poussent à fuir. Pourtant, mes pattes refusent de bouger, me laissant de marbre fasse à la silhouette se dessinant dans l'épais brouillard. Je déglutis. Me préparant au pire.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mer 1 Mai 2013 - 16:50

Pauvre petite chose égarée. Si loin de son petit nid douillet, au chaud, près de papa et maman. A en juger par sa débauche de couleurs criardes et sa manière de gémir depuis tout à l’heure, c’est une printanière. Je ne supporte pas ce clan, et il ne m'a jamais été offert de pouvoir sucer le sang d'un de ces enfants de dégénérés. Je me demande quel doit en être le goût, et s’ils ont le sang rouge en fait. Il doit être multicolore. Je ne serais même pas étonné de les voir déféquer des papillons et vomir des campanules... Saletés.

Mon rhinarium a beau être fatigué, je sens la peur en elle, palpable. Je peux presque la manipuler entre mes coussinets: j'en salive. Je la distille dans ses veines comme du poison, et je l’admire, paralysée par mon horrifique et glacial venin. Une telle vision est presque orgasmique. Si j'avais un coeur, au sens propre du terme, je pense que je le sentirais battre à m'en rompre l'aorte. Mais ce corps-ci n'est pas le mien. Que diable es-tu venue faire ici petit bout de printemps? Je suis l’hiver, je suis le brouillard… Je suis blizzard, et je n’apprécie guère qu’un arc-en-ciel sur pattes vienne souiller mes terres. Siegfried se fiche éperdument du concept de territoire, je me demande même si son faible intellect lui permet seulement de le comprendre. En ce qui me concerne, on ne vient pas impunément ici sans une bonne raison. Et à la voir, je doute qu'elle en ait une bonne.

Dans la brume épaisse, je la regarde de haut en bas, elle me débecte. Cette femelle qui, il y a quelques temps à peine, marchait fièrement ici, son regard de conquérante toisant les alentours, pestant, soufflant. Toute une gamme de sentiments déversée sur le vif, quelle marque de faiblesse. Typique de la part des créatures de son espèce. Je pense que j’ai entendu parler d’elle, une fois, lors d’un contrat. Loume? Poule? Je n’avais pas vraiment fait attention. Je ne suis pas sûr par rapport à sa description physique… A l’époque on avait parlé d’une beauté aux couleurs flamboyantes. Celle qui se tient devant moi est en piteux état, c’est pathétique. Mais que devrais-je dire de nous ? Cela n’a aucune importance, elle est mienne. Parfois j’en viens à convoiter les télépathes, car je me délecterais volontiers des pensées de mes victimes. Non pas que ce soit une victime, pas pour l’instant. Mais je donnerais une de nos pattes pour savoir ce qu’elle ressent à l’instant, pour voir si le mépris qui se lisait dans ses étonnants yeux de braise a survécu à la baisse de température drastique.

J’avance un peu plus en boitant, afin qu’elle puisse voir notre beau visage, celui que mon hôte aime tant détruire par plaisir pervers. Cette jambe fait un mal de chien. Et je souris intérieurement en pensant à cette expression, et à ma chienne de mère... Quoi que, ce n’est pas vraiment la mienne après tout. Je m’approche de la louve suffisamment pour qu’elle puisse m’observer dans toute ma splendeur. Vois l’inconnu que tu crains, et vois dans mes yeux, l’hybride qui a fait de toi sa proie. J’imagine le dédain qu’elle doit me porter à l’instant, la haine qu’elle doit éprouver. Être maîtrisée par un inconnu c’est quelque chose, mais par un chien-loup c’en est une autre. Quant à sa façon d’être, je suis certain qu’elle ne doit pas beaucoup aimer notre… race ? Est-ce une race d’être hybride ? Je ne me suis pas posé la question jusqu’à présent, j’y réfléchirai à l’avenir. Qui sait quelles répercussions sociales auront mes découvertes philosophiques.

C’est parti ! Je ne lui laisse pas le temps de réagir. Elle a sué ? Parfait ! L’environnement est suffisamment humide, encore mieux. On va montrer à cette étrangère ce qu’un hivernal a dans le ventre. C’est notre terrain, notre élément, et contrairement à elle, de toute évidence, je trouve que la journée est plus tôt chaude en fait. Je me concentre et intensifie le brouillard autour d’elle, je diminue la température et je me dématérialise. Mon corps se désassemble en petites particules d’air et d’eau, je refroidis encore plus. Cette sensation… Je ne vais pas l’endormir et encore moins la tuer, et, qui sait, elle est peut-être plus dangereuse qu’elle en a l’air. Je me méfie des louves qui ont assez de couilles que pour venir faire de leur truffe dans nos frontières. Un ton suave, réverbéré dans tout l’espace disponible autour d’elle, et des échos pour donner une illusion d’omnipotence:

« Nous allons parler, femelle… Tu vas être une gentille louve et tu vas me dire ce que tu fais ici, ou ta jugulaire et moi n’allons pas être les meilleurs amis du monde. »

J’adore la mise en scène, le spectacle. Au fond de moi, j’espère qu’elle a aimé elle aussi. C’est important de pouvoir faire plaisir aux gens qui nous entoure, et vu que nous n’avons personne.

*Mhhh… Que se passe-t-il ?*

Siegfried s’est éveillé. Il était temps.

*Printanière/Sexe faible/Perdue*

*Ne traîne pas, nous avons un contrat*

*Moi aussi je t’aime*

En fait il ne m’aime pas, et ne m’a jamais aimé. Mais c’est lui qui m’a créé. Même si l’idée de n’être que le produit de la conscience inférieure d’un gamin matricide m’exaspère, il s’est habitué à moi, et j’aime vivre. Et ce sont ces petits moments-là qui me plaisent le plus, ceux où je peux enfin sortir de ma coquille et discuter avec mes vic… mes amis. Et je pense qu’elle et moi allons devenir très bons amis dans les minutes qui suivent.

*Le contrat, Blizzard*

Oui, la viande, toujours. C’est tout de même plus facile d’étouffer d’infidèles loups dans leur sommeil que de chasser un gibier chaque jour plus rapide. La dure vie de mercenaire. S’il m’avait laissé prendre le contrôle, nous serions alpha aujourd’hui. Et voilà que mon seul plaisir de la journée, une boule de poil colorée, est avorté à cause d’un simple contrat. Monde de merde. De toute façon je ne peux guère garder cette forme éternellement, non seulement ça m'épuise à la longue, mais une bourrasque de neige serait malvenue. Tel est le fragile équilibre de ceux qui jouent avec les éléments.

*Vas-y... Fais-moi plaisir*
Revenir en haut Aller en bas
Moune
Kroko’Fonda♥
Moune
Espèce : Loup/louve
PUF * : jodie262626/Moune
Féminin
Messages : 2319
Date d'inscription : 23/02/2011
Âge : 27
Ta localisation réelle : Gni

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Mer 1 Mai 2013 - 21:43

http://www.four--seasons.com
    Mes muscles se détendent au fur et à mesure que la silhouette se précise. Aha, pauvre petite Moune, effrayée par un morveux Hivernal. Bon, certes, peut être pas si morveux que ça, et pas non plus si... Comment dire... Inoffensif ? Instinctivement, je sais que je dois rester sur mes gardes, autant parce que sa carrure, décharnée, ne m'inspire rien, mais aussi parce que je ne suis pas chez moi ici, et qu'il est donc fort probable qu'il ne soit pas venu seul. Alors que mes pattes refusent toujours de bouger, la bête, aussi laide soit elle, m'inspecte sous toutes les coutures. De haut en bas, puis de bas en haut. Il ne dit rien, il marche, calmement, mais d'une manière plutôt étrange. Sa patte arrière gauche offre un spectacle épouvantable : une énorme balafre, imposante, est offerte à la vue de tous, coupant tout son membre arrière, du bas du dos, jusqu'au bout de ses coussinets. Il sourit, ses dents, du moins, les quelques survivantes, sont couvertes de plaques jaunâtres, et décorées de bouts de chaire... Dégueulasse, réellement dégueulasse.

    Il traine ainsi son corps sur quelques mètres pendant une minute, puis une autre. Il s'arrête, et semble réfléchir, puis reprend sa chorégraphie. Ne me lâchant pas une seule seconde de son seul œil valide. Franchement, d'où sort cette épave vivante ? Où a t-on bien pût trouver ce tas d'os, cette immondice, ce monstre ?! Les Hivernaux me dégoutent un peu plus, des fous, incapables d'entretenir correctement leurs membres. Ils mériteraient tous de finir au bûché, ou bien enfermés au fond d'un caniveaux, dans le seul but de pourrir avec leurs conjoints, les rats.

    Je n'aime pas ça, vraiment pas. La sensation d'être un simple morceau de viande m’horripile, j'ai tout bonnement l'impression d'être violée du regard. Regard pour le moins effrayant et, d'une certaine façon, pervers. Un coup de patte dans les dents, c'est tout ce que ce truc mérite. Que ses membres lui soient retirés un à un. Pourquoi la terre créer t-elle des choses aussi inutile, vraiment. J'en ai presque envie de rire, mais, pour le moment, ça n'est pas la meilleure des solutions. Il faut absolument que je parte, quitte à me battre... Non, en fait, non, je n'ai pas la moindre envie de me battre. Après tout, ce serait un combat inégal. Comme si ce bâtard -vue sa morphologie- avait les capacités pour gagner un duel. Je n'en suis pas encore à m'abaisser à un tel niveau, ce serait presque comme tuer un louveteau.

    Il s'approche encore une fois de moi. Près, très près, suffisamment pour pouvoir sentir son odeur. Un arôme de pourriture me chatouille les narines, s'invite dans mon corps, descend dans mes poumons, et ce, durant une trentaine de seconde. Laps de temps plutôt court, mais parfait pour me donner l'envie de régurgiter mes tripes. Atroce, horrible, épouvantable, voilà les seuls mots qui me viennent à l'esprit. Mes yeux en pleurs presque, mais qu'est-ce donc, d'où vient-il ? Est-il au préalable allait se trainer dans un marais, ou bien a t-il fait joujou dans un tas de cadavres... En fait, je n'ai pas réellement envie de le savoir. Je veux seulement partir. Pourtant, rien, mon corps refuse encore et toujours de m'obéir. Ou bien est-ce cet individu qui possède un pouvoir tout aussi idiot que lui et qui est capable de me clouer sur place ?

    « Nous allons parler, femelle… Tu vas être une gentille louve et tu vas me dire ce que tu fais ici, ou ta jugulaire et moi n’allons pas être les meilleurs amis du monde. »

    Ses lèvres ne bougent pas, mais sa prunelle se fait insistante. Pouvoir ? Je pense. Les paroles résonnent. Dansent, et se mouvent dans l'atmosphère. Sensation pour le moins étrange, et ambiance des plus macabres. Boarf, ce n'est qu'un détail... Pourtant, lui et son attitude, me répugnent, je n'ai pas besoin de le connaitre pour savoir que je le hais. Comment ose t-il seulement m'adresser la parole, et en plus sur ce ton. Comment ose t-il m'appeler femelle ?! Mes yeux sont plongés dans " les siens ". Vision presque cauchemardesque. Il est laid, vraiment très laid. J'imagine le tableau, une pauvre printanière, prise dans le filet d'un imbécile de l'Hiver. Les autres vont en rire durant des années... Et Oxymore qui n'est pas là, pourquoi n'est il pas là ? Il est toujours là pour moi, pour sa douce et belle Alpha. D'ailleurs, pourquoi lui ne sait il pas que je suis l'Alpha. Ou alors, il le sait... Non, impossible, il ne s'en prendrait pas de la sorte à une louve aussi puissante. Quoi que...

    Notre échange silencieux dure ainsi pendant quelques minutes, peut être plusieurs heures. Je ne sais pas exactement, mais mes muscles, de plus en plus douloureux, m'assurent que le temps est bien trop long pour que mon corps puissent s'en sortir indemne. Saleté de monde de merde. Et bien sûr, il a fallut que ça m'arrive à moi... Zut quoi !

    Je crois que je grogne de rage, puisque l'autre moche se met à sourire. Sourire carnassier et assassin. Je n'aime pas ça. Vraiment pas. Il m'agace, il m'énerve, mais pour qui se prend t-il !

    Je le regarde une dernière fois, et lui crache à la gueule. Ridicule, complètement ridicule, ma bouche, encore légèrement paralysée par le froid, n'a pas su envoyer le cracha à plus de... En fait, elle n'a pas su envoyer un quelconque cracha, puisqu'en effet, le filet de bave, ridiculement petit, s'amuse tranquillement à pendouiller le long de mon menton... J'en rougis presque, honte à moi. Je tente malgré tout de faire bonne figure.

    " Petit idiot, crois tu réellement me faire peur avec tes gentils tours de passe passe. Gamin, idiot, imbécile, touche moi, et tu le payeras de ton propre sang !"

    Je le fixe, toujours haineuse et pleine de rage. Je sens mon cœur s’accélérer, je sue énormément, et malgré mon inaptitude à me mouver, mon corps tremble. En vérité, oui, j'ai peur. Mais d'une autre façon, je me sens tout à fait capable de survivre à cet inconnu. Je dois seulement rassembler mes esprits, et réfléchir à un plan. Quelque chose de potable... Pas question que je meurs ici. Et puis, si on y pense bien, j'ai déjà vécu ça, ça, et bien pire encore. Et regardez aujourd'hui, je suis vivante, et bien portante. Mère de trois gosses, aussi bêtes et inutiles les uns que les autres, Alpha d'un clan puissant... Oui, après tout, je suis Moune. Alors, pourquoi m’inquiéter.

    " D'ailleurs, je te demanderai, une fois et une seule, de me libérer de ton emprise. Je ne suis pas un objet de convoitise ou quoi que ce soit d'autre. " Il ne bouge pas, il reste totalement neutre, comme si mes propos ne l'atteignaient pas... " Sais tu au moins qui je suis ! "

    Inutile, complètement inutile, mais, quoi qu'on puisse dire, ça procure toujours un petit frisson en ma propre personne. Et puis, ça sera l'occasion de gagner un peu de temps. Réfléchir, tu dois réfléchir. Trouver quelque chose... Bon, je ne pense pas que mes pouvoirs soient bloqués. En cas de besoin, je les utiliserais, voilà tout.

    Mh, voilà ce qui arrive lorsqu'on est un peu trop curieux, n'est-ce pas...

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: