Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Passion du coeur

C'était une belle nuit de printemps. Douce et parfumée.
Le ciel était sans nuage. Une douce bise soufflait.
Elle caressait et me chatouillait...
Le hululement d'une chouette, le grignotement d'un rongeur...
C'était une nuit paisible, agréable et reposante.

La lune veillait sur notre monde. Si belle, si ronde.
Elle était luminescente et nous couvait d'un doux regard laiteux.

Moi, j'étais allongé sous l'arbre fleuri.
Ma tête reposait au bord du ravin. Je fermais les yeux et dormais d'un sommeil léger.

Le vent soufflait. Une myriade de pétale tombait. J'étais litéralement enseveli.
Mais alors que je croyais être seul... Je sentis la présence d'un loup.
Son odeur, délicate et singulière...
Mi hiver, mi fleurie...

Je me levais, secouai mon poil pour me débarasser des pétales et me retournais.

Mon regard profond comme l'Océan infini se posa sur celui, tout de glace, de Kiba.
Dieu qu'il était beau, allongé sur l'herbe verte du Printemps.
Il avait une odeur délicate, à la fois fraîche comme la neige et glacée comme le givre.
Je m'approchais doucement de lui, quand il me sentit.

Je lui souriais.
Ce n'était pas par hasard que j'étais là.
Il y avait tant de questions sur ce Monde et aucunes réponses pour moi.
Sur ce Monde, il y avait tant de pensées, de sentiments, et rien pour les affirmer.
En revanche, pour Kiba, je n'avais plus aucuns doutes.
Des années auprès de lui, des années de chasses avec lui, des années de repos avec lui.
Et j'avais enfin compris.
J'avais enfin compris pourquoi j'avais rejoins le clan de l'hiver.
J'avais enfin compris pourquoi j'étais attachée à ce clan.

C'était pour Lui.
Pour Celui Que J'Aimais.
Pour Kiba.
Et pour Lui Seul.

Je n'étais point surpris de voir Henenya.
J'avais reconnu son odeur, délicate, légère.
Suave et si parfumée !

- Herenya...
Ce mot susurré s'était dispersé en milles éclats.
Et chacun de ces piquants me transperçaient d'une lumière.
Belle et vive, comme ma bien aimée !

Etait-ce ce lieu ?
Ces pétales qui tombaient avec grâce et volupté ?
Etait-ce la magie des printanniers ?
Peut être.
Mais dans tout les cas, se serait me mentir à moi même...

Herenya...
Toi qui étais venue un beau matin dans notre clan,
Mon père t'avait accepté.
Et moi, je t'ais toujours aimé.
Depuis ce jour ou tu es arrivée.


Je m'étais levé, elle me sourit.
Mon regard acier plongé dans le sien azuré.
Mais comment ne pas résister ?
A ses yeux si éclatants ?
A son regard si foudroyant ?

Je m'étais approché et avec délicatesse,
J'osais une caresse remplie de tendresse.

Puis silencieusement,
Je déposais un doux baisé.
Sur tes lèvres sucrées

Tu était apparue dans mes songes, la nuit.
Mon Soleil d'Hiver, ma Lune de Feu.
Et maintenant que voyais clair, tu étais devenue,
Ma princesse d'aujourd'hui.
Mon amour pour l'infini.
Mon ange au paradis.

Après ce tendre moment,
Comme par enchantement,
Herenya semblait figé.
Je la regardais amusé.

Puis je tentais de la réveiller,
Lui murmurant tout doucement,
Des mots enchantés.

Soudain, ma bien-aimée,
M'ayant peut être écouté,
Se diriga d'un pas léger,
Vers l'arbre enchanté.

M'appellant malicieusement,
De son doux regard. Amoureusement.

Nous nous couchâme tendrement blottis.
Dans l'écrin de la nuit.
Et heureux de cet amour interdit.
Je couvais ma belle louve au camaieux gris
D'une douceur infinie.

Nous étions couché, là, dans le creux de cet arbre enchanté.
Une myriade de pétale sous ce plafond étoilé.
Nous dominions le monde au bord de se ravin.
La lune, elle seule était notre témoin.
Je faisais d'Herenya, ma reine.
Mais je savais que notre destin ne serait pas sans peine.
Ma princesse s'était endormie.
Moi je veillais et pensais sur mes futurs ennuis...

Notre union, ainsi réalisée,
Rien n'empêchera la guerre avec les printanniers...

Et alors que je refléchissais à mes tristes mes pensées.
Une aube, magnifique, aux couleurs orangées,
Pointait le bout de son nez.

Elle chassa la lune, tel le printemps chassant l'hiver.
Serait-ce un présage couvert de mystère ?
Je ne savais pas.

Tout doucement,
Herenya, couché près de moi remua.
Je déposais de petits baiser sur ses paupières
Fier, je me collai un peu plus à elle,
Pour protéger ma belle,
De la rosée matinale.