Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

L'avènement de Meneldil en tant qu'Alpha lui avait donné une surcharge de travail à laquelle elle ne s'était pas vraiment attendue. De nombreux loups du clan venaient lui demander conseil pour toutes sortes de choses. Elle commençait à se lasser de tout cela. Elle avait besoin d'une pause mais savait qu'elle ne pouvait pas vraiment se le permettre. Entre l'éducation de Lance et le reste elle n'avait plus une seconde à elle. Plus une seconde jusqu'à cette après-midi. Elle avait fait comme Kiba, elle s'était accordée quelques heures. Quelques heures durant lesquelles elle avait interdit à quiconque de venir l'importuner. Elle lançait actuellement un regard désolé à sa tanière. Les fleurs qu'elle avait créées étaient maintenant toutes fanées et l'herbe avait un peu jaunie. L'un dans l'autre ce n'était pas étonnant mais elle aimait bien quand tout resplendissait. Et faire pousse tout ça l'exerçait plus qu'elle ne voulait bien le dire.
Cependant, elle n'avait pas eu envie de rester totalement seule. Elle savait que cela ne lui réussissait pas vraiment, que cela laissait libre court à ses démons. Elle avait fait appeler un loup en lequel elle avait une confiance absolue. Tient, quand on parlait du loup. L'Alpha vit la paroi de glace de l'entrée s'illuminer. Elle prononça les paroles adéquates et l'entrée s'ouvrit sur le Tueur. L'Alpha lui adressa un sourire pour l'inviter à entrer. Pourquoi Opium ? Elle aurait pu appeler nombre des membres de son clan mais son choix s'était porté sur lui.

- Bonjour Opium, je suis contente que tu aies accepté de venir. Je n'avais pas tellement envie de rester seule aujourd'hui.

Elle lui adressa de nouveau un petit sourire. Ici nul besoin de conserver le masque de glace. Elle pouvait être elle même. Ne pas se cacher. Enfin, presque. Cacher l'horreur qui habitait son cœur mais sourire tout de même. Se laisser réchauffer par des choses aussi simples qu'un peu d'amitié et quelques paroles. Elle se détourna du loup à la mèche blanche pour s'avancer vers le tapis de verdure qui se trouvait au centre de la grotte. Tapis naturel qu'elle ne faisait qu'embellir un peu. Elle avait bien le droit d'être un peu coquette n'est-ce pas ? Elle était une louve après tout. Elle laissa son pouvoir trouver quelques graines encore engourdies de froid dans le sous sol. Sous les yeux de Meneldil l'herbe redevenait vertes et quelques petites fleurs émergeaient du sol. L'Alpha modifiait leurs gênes pour accélérer leur croissance et pour ensuite la ralentir. Elle ralentissait la croissance pour que les petites pousses restent vertes plus longtemps. Elle n'aurait sûrement pas besoin de renouveler l'opération avant un bon mois. Elle fit une petite grimace en direction d'Opium.

- Oui, ça ne fait pas très hivernal je te l'accorde. Mais j'aime que ma tanière ait cet aspect accueillant. Elle laissa passer un léger silence. Je suppose que tu es au courant pour l'arrivée de mon neveu. Qu'est-ce que tu en penses ?

L'avis de celui qu'elle considérait comme un ami était important pour elle. Elle doutait que sa décision soit mal vue par le Tueur mais on ne savait jamais. Et puis, peut-être avait-il entendu des bruits.

Coucher en haut d'une falaise, le vent charger de mince flocons soufflant contre son visage, le tueur regardait l'horizon. Tout étant blanc et seul la forêt de brume arrivait encore à se faire voir, mais bientôt elle disparaitrait, comme toute chose en hiver. Si le fourrure noir d'Opium n'était pas la plus discrète de l'hiver, elle permettait au moins au loup de se faire voir de ses congénères et s'il devait tuer, alors il pourrait se cacher dans les ombres, se rouler dans le neige pour que celle-ci s'accroche à son pelage ou alors utiliser son pouvoir de silence tout simplement. Pour lui, tueur était une chose si facile que cela en devait même dérisoire. Pourtant cela faisait un moment qu'il n'avait pas eu de mission et il commençait sérieusement à s'ennuyer. Loin de pester contre son alpha, il se força à être patient, pour elle, pour Meneldil.

Une présence de dessina dans son dos, sans pour autant que le loup à la patte blanche ne daigne détourner son regard de glace de l'horizon blanc. Il savait qu'il n'avait rien à craindre de la part de son vieux maitre présent dans son dos.

- Opium, Meneldil te demande.

Dans l'instant qui suivit cette phrase, Opium se leva et fit demi tour sans prendre la peine de remercier le messager de l'alpha hivernal. Les deux loups se croisèrent sans rien se dire, la tête haute, entouré de silence et de discrétions absolue. Tel était le serment que les deux loups avait fait.

Contre toute attente, les foulés d'Opium était grande, rapide, si sont honneur ne le retenait pas il courrait jusqu'à la tanière de la louve tricolore, mais il prit soin de passer par les coins d'ombres entouré de sa bulle de silence. Il passa près d'un petit groupe de loups rieurs qui ne le virent pas, les chasseurs ne l'entendirent pas et pas un loups ne le remarqua dans sa course. Pourtant il allait de plus en plus vite et le tueur ne ralentie qu'a proximité de la tanière de l'alpha hivernal. Une fois devant la grande entré, il se signala, sa voix était enroué, comme s'il n'avait pas parler depuis des jours. Pourtant, la grande porte s'ouvrit et Opium se glissa dans la tanière alors que l'ouverture était encore petite.
Il s'approcha au petit trot de son alpha qui l'attendait et lui souriait.

- Bonjour Opium, je suis contente que tu aies accepté de venir. Je n'avais pas tellement envie de rester seule aujourd'hui.
- Bonjour Meneldil... - s'essaya t-il, sa voix retrouvant peu à peu son timbre normal.

Au pattes de la louve, poussait un petit carrée d'herbe et de fleur prouvant sa parenté avec les saisons chaude. Opiu ne dit rien et admira en silence la démonstration du grand pouvoir de son alpha. Le loup sombre n'aimait que l'hiver et seule de rare fleurs hivernal pouvait se venter de porter son affection. La neige seule portant tout l'amour du tueur et il aimait entendre la neige tomber ou bien simplement la regarder, mais si Meneldil aimait avoir des fleurs et de l'herbe bien verte dans sa tanière alors c'était son choix. Quoi qu'il en soit, Opium ne dit rien.

- Oui, ça ne fait pas très hivernal je te l'accorde. Mais j'aime que ma tanière ait cet aspect accueillant. Elle laissa passer un léger silence. Le loup noir s’efforça de lui faire un léger sourire, mais rien de très concluant.Je suppose que tu es au courant pour l'arrivée de mon neveu. Qu'est-ce que tu en penses ?
- Oui. J'avait déjà rencontré votre neveu quand il fut un peu plus jeune et je suis heureux qu'il est choisit de nous rejoindre et d'après quelques bride de conversation que j'ai entendue, d'autre membres du clan semble du même avis que moi.

Opium était toujours debout, attendant comme un signe de son ami pour pouvoir poser son postérieur sur le sol froid de la tanière. Il savait pertinemment qu'elle l'autoriserait, mais c'était un principe qu'on avait fait naitre dans le coeur et l'ame du tueur au tout début de son entrainement et il avait beaucoup de mal à se défaire de cette habitude de respect continuel envers son alpha. Par ailleurs, le loup à la patte blanche se dit qu'il faudrait peu être qu'il le dise à sa tendre amie tricolore avant qu'elle ne lui reproche d'être trop civil avec elle.

- Oui.

Une réponse courte et concise qui représentait assez bien le caractère du Tueur. Meneldil n'était pas étonnée qu'il soit au courant. De toute manière, tout le clan ou presque devait savoir. Elle n'en avait pas fait un mystère. Mais le loup à la mèche blanche était particulièrement bien renseigné comme tous les loups de sa caste.

- J'avais déjà rencontré votre neveu quand il fut un peu plus jeune et je suis heureux qu'il ait choisi de nous rejoindre et d'après quelques bribes de conversation que j'ai entendu, d'autres membres du clan semblent du même avis que moi.

Meneldil eut un sourire à l'adresse d'Opium. Il était gentil. Elle savait qu'il ne lui mentirait pas mais se demandait tout de même s'il ne lui cachait pas les paroles des mécontents. Juste pour la ménager, pour ne pas lui dire qu'elle ne faisait pas l'unanimité. Elle chassa rapidement cette pensée de son esprit. elle ne pouvait pas se permettre de douter du Tueur. Elle pouvait douter de ceux qui ne croyaient pas en elle, de ceux qui auraient voulu d'un autre Alpha, mais pas de ceux qui la soutenaient. Et Opium faisait partie de ces derniers loups. Elle s'assit, l'invitant à faire de même d'un léger signe de tête.

- Je t'ai déjà dit que tu pouvais me tutoyer.

La gêne qu'il semblait ressentir à employer une telle familiarité avec elle faisait doucement sourire la louve. Elle ne voyait pas en quoi cela pouvait être inconvenant ou être un manque de respect. Elle aurait voulu qu'il la voit un peu plus comme une amie que comme une Alpha. Mais elle songeait qu'elle ne pourrait jamais effacer son rang dans le regard du Tueur.

- Lance m'a parlé de votre rencontre le jour où il est venu me chercher pour intégrer le clan. Je suis contente que tu l'ai guidé le jour où il est venu ici. Peut-être qu'il ne se serait jamais remontré sans ton intervention.

Encore un petit sourire. Elle était contente de voir Opium ici même si le Tueur ne laissait rien paraitre, ne lui rendait pas forcément ses sourires et ne comprenait pas cette insistance à la traiter comme n'importe qui. Parfois elle avait simplement envie qu'on l'apprécie pour elle et non pas pour son rang. Elle était Alpha mais derrière le masque et les décisions elle restait tout de même une louve.

- J'espère que je ne te dérange pas. Je voulais te voir mais je n'ai pas pensé que tu avais peut-être mieux à faire que de venir ici.

Assit en face d'elle tel un pic de glace sortant du sol, il la regardait de ses grands yeux de glace. Il aimait sa présence, c'était l'une des seules louves dont il aimait la présence. " Louves" pour la simple raison que ses principaux amis étaient de sexe féminin, comme Ness par exemple et que ses camarades de sexe masculins ont beaucoup plus de mal à supporter le mauvais caractère du tueur sombre. Personne ne venait lui parler, il était solitaire et asocial. Alors, quand il était en présence de Meneldil, il ne pouvait qu'apprécier, car elle était l'une de ses seules amies.

- Je t'ai déjà dit que tu pouvais me tutoyer.

Cette phrase tonnait comme un reproche. Il n'avait qu'une envie c'est coucher les oreilles et baisser la tête de honte, mais il ne le fit pas, par honneur ou par devoir. Ce n'est pas faute de faire des efforts pour obéir aux moindres de ses désirs, mais il n'y arrivait pas, il avait un mal-être réel quand il la tutoyait. Ce vouvoiement était inscrit en lui comme une cicatrice profonde fait à son détriment.

- Lance m'a parlé de votre rencontre le jour où il est venu me chercher pour intégrer le clan. Je suis contente que tu l'ai guidé le jour où il est venu ici. Peut-être qu'il ne se serait jamais remontré sans ton intervention.

A ce reproche, en ressortie un compliment qui lui fit grandement plaisir, il lui avait été utile, il l'avait rendue ne serait-ce que quelque peu heureuse, alors il était heureux également. Bien qu'il ne le montrai pas.

- J'espère que je ne te dérange pas. Je voulais te voir mais je n'ai pas pensé que tu avais peut-être mieux à faire que de venir ici. - dit-elle avec un petit sourire.

Ce même sourire, quoi que plus large, il le lui rendit. Il baissa un tout petit peu la tête et ferma les yeux, il n'aimait pas montré ses sentiments, mais ses mots lui firent tellement de bien, touchèrent son coeur si profondément, qu'il ne pouvait que sourire. Cette joie qu'il ressentie lui fit même mal tellement il était peu habituer. Il lui souriait et se demandait s'il allait souffrir encore longtemps de ses compliments, son coeur était si serrer dans sa poitrine qu'il se demanda si avoir des crocs perforant ses poumons étaient moins douloureux.

- Absolument pas Meneldil. Jamais tu ne me dérangerai. je ... je regardait l'horizon avec ennuis à vrai dire, il y a si peu de mission en ce moment que beaucoup d'entre nous ... les tueurs... nous nous ennuyions. Ce n'est pas fautes d'aider les chasseurs, mais ... je n'aime pas leur compagnie et beaucoup d'entre eux m'insupporte ... Tu le sais je pense, que je ne suis pas le loup le plus social du clan - il rouvrit un oeil, la regard d'un regard penaud - Je ... je voudrai m'excusez... Le vouvoient ... on m'a forcer à l'apprendre... quand j’étaie apprentie ... on nous à apprit la rigueur à moi et mes confrères et ... les punitions étaient fréquence et sévère... j'espère que tu ne les connaitra jamais personnellement.

Il regarda, de ses deux yeux, le sol herbeux de la tanière de sa chef en se souvenant avec horreur des punitions qu'il avait subit. Les stimuli de noyade dans l'eau froide, les privations de repas alors que la journée avait été exténuante, les obligations à ne pas dormir, les morsures les combats... La noyade lui faisait toujours horriblement peur, il détestait l'eau, qu'elle soit chaude ou froide.

- Excuse moi Meneldil ... je ... je veux que tu saches ... que ... que tu es quelqu'un de très précieux pour moi.... même si .... si je ne peux te le montré.

Il referma les yeux, bien que la tête plus ou moins haute, il refusait d'affronter son regard. Cette déclaration, ses propres mots, lui donnèrent l'impression qu'on venait de lui arracher le coeur. Quel idiot faisait-il.

Meneldil fut heureuse de voir un sourire apparaître sur le visage habituellement si inexpressif d'Opium. Le Tueur restait un grand mystère pour elle. Elle aurait aimé en savoir plus sur lui, sur ce qu'il avait vécu, sur ce qui l'avait poussé à devenir ainsi. Elle savait qu'il n'était pas vraiment apprécié au sein du clan. Tout comme la plupart des Tueurs il fallait bien le reconnaître. Ils n'avaient pas trop la cote de part leur profession. De plus, il se mêlaient peu aux autres loups du clan. Préférant apparemment rester entre eux.

- Absolument pas Meneldil. Jamais tu ne me dérangerai. je ... je regardait l'horizon avec ennuis à vrai dire, il y a si peu de mission en ce moment que beaucoup d'entre nous ... les tueurs... nous nous ennuyions. Ce n'est pas fautes d'aider les chasseurs, mais ... je n'aime pas leur compagnie et beaucoup d'entre eux m'insupporte ... Tu le sais je pense, que je ne suis pas le loup le plus social du clan.

Oui, elle savait bien. On en revenait au point auquel elle songeait avant que le loup noir à la mèche blanche n'interrompe le fil de ses pensées. En un autre moment cela l'aurait agacée d'ailleurs. Mais pas là. Pas alors qu'elle se trouvait en compagnie d'Opium. Et puis, c'était elle qui avait demandé à ce qu'il vienne après tout. Elle réfléchit quelques instants à cette réflexions sur l'ennui qui sévissait au sein de ses troupes. Elle trouverait une solution. Il devait bien y avoir quelques loups qui étaient venus sur ses terres alors qu'ils n'avaient strictement rien à y faire. Elle relégua ce problème dans un coin de son esprit, se promettant d'y repenser plus tard.

- Je ... je voudrai m'excusez... Le vouvoient ... on m'a forcer à l'apprendre... quand j’étais apprenti ... on nous a appris la rigueur à moi et mes confrères et ... les punitions étaient fréquentes et sévères... j'espère que tu ne les connaîtras jamais personnellement.

La louve fronça un instant les sourcils. Ce que le loup lui apprenait là ne lui plaisait guère mais elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait bien y faire. Le clan avait besoin des Tueurs et elle ne pouvait leur dire comment exercer leurs Apprentis. Eux n'étaient pas venus expliquer à sa mère comment la former à l'art de gouverner. Pour elle cela revenait au même.

- Excuse moi Meneldil ... je ... je veux que tu saches ... que ... que tu es quelqu'un de très précieux pour moi.... même si .... si je ne peux te le montrer.

La louve sourit avec une grande douceur et une grande sincérité. Elle se releva et s'approcha doucement du loup noir. Elle courba l'échine et baissa la tête jusqu'à se retrouver au niveau de ses yeux. Elle n'aimait pas le voir aussi triste et aussi soumis. Ce n'était pas ainsi qu'elle voulait son clan. Elle l'aurait souhaité plus juste mais ne savait que faire pou changer ces pratiques. Elle savait que cela ne pouvait se faire qu'au niveau des loups de l'âge d'Opium. De ceux qui se verront confiés les futurs Tueurs. De ceux qui superviseront les entraînements à venir. La voix de l'Alpha était douce.

- Je ne sais pas moi même montrer mes sentiments de la manière que je le souhaiterai. Nos blessures ne sont pas les mêmes mais elles nous empêchent tous deux de nous exprimer. Je ne t'en tiendrais pas rigueur. Et pour le vouvoiement vois si cela ne peut pas te passer. Si tu n'y peux décidément rien laisse faire, ce n'est pas si important au final.

Elle lécha doucement une oreille d'Opium. Ce n'était peut-être pas la plus grande des marques d'affection. Elle aurait voulu faire plus. Elle aurait voulu se coller contre lui, fourrer son museau dans la fourrure de son cou, lui montrer qu'il était important pour elle. Mais elle ne fit rien de tout cela. Elle ne s'en sentait pas capable. Et puis, même si elle savait que le Tueur ne lui ferait jamais le moindre mal elle avait peur de le faire fuir. On ne savait jamais. Elle ne voulait pas perdre ce loup. Il avait pris une importance grandissante pour elle sans même qu'elle ne s'en rende vraiment compte.

- En ce qui concerne ton entraînement je ne savais pas. Je suis navrée. J'espère simplement que les futurs instructeurs qui, comme toi, ont soufferts de ces pratiques ne recommenceront pas les mêmes erreurs.

Elle ne critiquait pas ouvertement leur système ni ne lui imposait de changer des méthodes anciennes. Elle le lui suggérait simplement, laissant l'idée faire seule son chemin dans l'esprit du loup. Elle savait que, parfois, il fallait laisser les ordres de côté et laisser faire l'auto-suggestion travailler toute seule. Elle se recula un peu et tourna le dos au Tueur, un peu gênée. La louve tricolore se mit à faire les cent pas, toute sérénité envolée. Son esprit était de nouveau tourné vers les affaires du clan. Elle ne pouvait cesser d'y penser très longtemps. Elle était toute entière vouée à son rôle d'Alpha.

En relevant un peu la tête, le bleu de ses yeux rentra en collisions avec le bleu glacer des yeux du tueur. Le loup noir avant beau être un symbole de calme, pourtant en présence de son alpha et de tant d'affection, il stressait horriblement. Le bleu de ses yeux, ses marques de confiance qu'elle lui offrait, tout cela lui fait chaud au coeur mais lui faisait également beaucoup de mal. La glace avait prit possession de être depuis bien longtemps, cela avait commencer depuis cette nuit tragique, avec cette tempête de neige qui se levait pour recouvrir de ses flocons le corps meurtrie de sa mère.

- Je ne sais pas moi même montrer mes sentiments de la manière que je le souhaiterai. Nos blessures ne sont pas les mêmes mais elles nous empêchent tous deux de nous exprimer. Je ne t'en tiendrais pas rigueur. Et pour le vouvoiement vois si cela ne peut pas te passer. Si tu n'y peux décidément rien laisse faire, ce n'est pas si important au final.

Cette faveur lui fit plaisir, ainsi un sourire plus doux et mince se dessina sur les lèvres du tueur, il était bien plus à laisse avec ce genre de sourire qu'avec un sourire franc et joyeux. Avec Ness il pouvait y arriver, mais un sentiment de malaise le suivait souvent. Ne pas montré ses sentiments... Jamais... tel était sa loi.

Il aimait la présence de son alpha, se sentir utile pour elle lui était mille fois plus bénéfique qu'une semaine de repos dans la petite grotte de sa mère. Pourtant, il se figea, gêner, le coeur manquant de sortir de son corps tellement il battait fort quand la louve tricolore lui lécha l'oreille. On ne voyait pas ses rougeurs sous son épais pelage noir, pourtant on pouvais voir dans ses yeux et dans la disparition de son sourire le choc que tant d'affection lui fit. Il dut secouer la tête pour reprendre contenance, mais le choc était toujours là et pourtant pour elle, pour Meneldil, il redressa la tête bien haute et l'écouta avec toute l'attention qu'il pouvait.

- En ce qui concerne ton entraînement je ne savais pas. Je suis navrée. J'espère simplement que les futurs instructeurs qui, comme toi, ont soufferts de ces pratiques ne recommenceront pas les mêmes erreurs.

Après ce petit coup de langue à l'oreille, il mit quelques minutes à assimiler les nouvelles informations. Il finit par soupiré, à pencher la tête sur le coté en fermant les yeux et après quelques minutes de réflexions un très mince sourire se dessina sur ses lèvres à peine visible. C'était impossible, pensait-il, les tueurs referons les mêmes erreurs et lui même, même s'il avait entendue les mots sage de son alpha vénéré et souhaitait lui obéir du mieux possible, il ne pouvait rien y changer. Les louveteaux le répugnait et cela ne risquait pas de changer. Quand il rouvrir les yeux, Meneldil faisait les cent pas dans sa grotte au sol couvert de verdure et de fleurs. Ce qui tracassait l'alpha, tracassait également le tueur à la pattes blanches. Il laissa son sourire de coté pour retrouver un véritable sérieux de tueur fidèle aux ordres de sa tendre chef.

- Il serai bon que vous ... tu parles de ceci aux autres tueurs. Mon ancien maitre, le doyens des tueurs à ton services à de nouveaux repris quelques élèves. - il suivait Meneldil des yeux sans jamais la lacher du regard - Si quelques chose vous.. te tracasses, je pourrait ... enfin ... en tant qu'ami... puis-ce que ... enfin, d'aider.

Et voilà qu'il cherchait de nouveau ses mots. Il se détestait réellement quand il était dans cette situation. Il ferma les yeux brièvement en soupira, fit craquer sa nuque et se reconcentra. Son oreille bougea, celle que Meneldil avait lécher, pourquoi un tel acte le gênait autant. Il le dit rien et fit tout pour oublier, il se permettrai de penser à ce qui venait de se passer que ce soir, tapis au fond de sa petite grotte et au pire, plonger la tête la première dans la neige. Il se mordit discrètement l'intérieur de la lèvres avec ses épées blanches tout en écoutant sa douce alpha.

Meneldil ne faisait plus vraiment attention aux faits et gestes du Tueur. Elle pensait à ce qu'elle pourrait faire pour éviter aux futurs êtres sous son ordre de souffrir le martyr. Elle fronça les sourcils, ses pattes foulant le sol à une cadence régulière, presque celle d'un métronome.

- Il serai bon que vous ... tu parles de ceci aux autres tueurs. Mon ancien maitre, le doyens des tueurs à ton services à de nouveaux repris quelques élèves.

La louve ne releva pas, une fois n'étant pas coutume, le fait qu'Opium eut butté sur le tutoiement, elle était toute entière tournée vers cette nouvelle préoccupation. Préoccupation qui avait fait une arrivée impromptue dans un de ses rares moments de détente. Elle hocha distraitement la tête, parfaitement consciente du regard bleu qui suivait chacun de ses pas. Elle ne savait pas ce qu'elle devait faire. S'occuper de garder les frontières, de régler les différents entre certains loups elle savait faire. On lui avait montré comment faire au cours des ans. Mais s'occuper des Tueurs ça elle ne savait pas. Elle n'avait pas été préparée à ça. Et puis, peut-être qu'elle n'avait pas son mot à dire après tout. Peut-être était-ce pour ça que personne ne l'avait mise au courant de toutes ces pratiques. Les assassins étaient des êtres particuliers, presque un clan à l'intérieur du clan. Cependant, l'Alpha savait qu'ils la respectaient et qu'ils obéiraient à ses ordres. Mais elle savait aussi que donner des ordres n'était pas toujours le meilleur moyen de procéder. D'autant plus qu'elle ne savait rien de l'éducation que devait recevoir ce type de loups.

- Si quelques chose vous.. te tracasses, je pourrait ... enfin ... en tant qu'ami... puis-ce que ... enfin, d'aider.

Le ton incertain du loup sombre fit cesser son va et vient tandis qu'elle relevait la tête, un léger sourire ornant ses babines. Elle aimait bien le voir perdre un peu ses moyens de temps en temps. Cela le rendait plus lupin, cela permettait à la louve de voir un peu de vie sous ce masque de glace qu'il arborait sans cesse. Un masque un peu semblable au sien bien que détrempé de haine dans le cas d'Opium.

- Je crains que, à part moi même, il n'y ait pas grand monde qui puisse m'aider. J'ai simplement du mal à supporter mon nouveau rôle même si j'essaie de ne pas le montrer et d'être digne du choix de mon père. Être Alpha ce n'est pas simplement récolter du respect c'est, aussi et surtout, s'occuper de tout et tout le monde pour la moindre bricole.

Elle soupira et se laissa délicatement tomber au sol. Elle commençait déjà à être lasse. Elle se dit que cela ne pouvait qu'empirer avec le temps et qu'elle n'était pas sortie de l'auberge. Mais peu importait son être, seul importait le clan. Et le clan c'était ces Tueurs malmenés. Tout du moins en partie, et elle s'occuperait de ce problème. Mais pas maintenant. Elle voulait que son pauvre esprit trouve quelque peu de repos, même s'il devait être minime. Le Tueur ne s'en doutait peut-être pas mais rien qu'un peu de vie dans cette tanière d'ordinaire si grande et si vide lui réchauffait le cœur. Elle vivait seule ici depuis le départ de Kiba. Depuis le départ de son père.

- Je suis déjà heureuse que tu sois là. Parfois rien que la présence d'un ami suffit à nous mettre du baume au cœur. D'autant plus lorsqu'on sait que ce n'est pas quelqu'un qui se lie avec vous pas pur intérêt. Tu n'es pas ainsi, je le sais. Et je sais que je peux te faire totalement confiance. Quoique je puisse dire, que ce soit important ou non, je sais que ça restera entre nous.

Elle lui adressa de nouveau un sourire, comme une invitation à se rendre près d'elle. La louve tricolore ne savait pas ce qu'il ferait. Peut-être bien qu'il resterait à l'entrée, comme statufié. Mais peut-être qu'il daignerait s'avancer. Elle ne savait pas. Elle se laissait surprendre par le mâle au caractère si complexe qu'elle doutait de le comprendre un jour.

- Je crains que, à part moi même, il n'y ait pas grand monde qui puisse m'aider. J'ai simplement du mal à supporter mon nouveau rôle même si j'essaie de ne pas le montrer et d'être digne du choix de mon père. Être Alpha ce n'est pas simplement récolter du respect c'est, aussi et surtout, s'occuper de tout et tout le monde pour la moindre bricole.

Suite à un peu de honte qu'il avait commencé à accumuler après cette audace pourtant bénéfique, voir nécessaire, Opium eut un pincement au cœur en entendant son alpha lui dire " il n'y ait pas grand monde qui puisse m'aider". Il lui était donc si inutile que cela ? Servir, encore et toujours et à n'importe quel prix. Pour Meneldil, Opium serai prêt à donner sa vie, alors à chaque fois qu'il entendait ce genre de phrase venant d'elle, il était profondément blessé. De ses doutes et ses blessures, le tueur n'en montra rien, il la regardait sans faillir, toujours là à son service.

- Je suis déjà heureuse que tu sois là. Parfois rien que la présence d'un ami suffit à nous mettre du baume au cœur. D'autant plus lorsqu'on sait que ce n'est pas quelqu'un qui se lie avec vous pas pur intérêt. Tu n'es pas ainsi, je le sais. Et je sais que je peux te faire totalement confiance. Quoique je puisse dire, que ce soit important ou non, je sais que ça restera entre nous.

Pourquoi avait-il douté d'elle ? Si la première phrase l'avait blessé, voilà que la deuxième le soignait aussi bien que tout les guérisseurs du monde. Elle était heureuse en sa présence, Opium en ressentit un grand sentiment de fierté et en réponse à son sourire bienveillant, il lui offrit le sien bien que mince. Elle le regarda dans les yeux avec ce si beau sourire, comme si elle l'attendait. Que devait-il faire ? Le tueur à la patte blanche saisit son courage à deux mains, sa première proposition audacieuse s'était révélée bénéfique pour lui et pour elle, elle était heureuse, il était heureux. Il fit un effort, son petit cœur battant fort et vins s'assoir tout près de Meneldil.

- Je suis heureux que tu m'aies compris - il s'abstint de lui dire que son bonheur était également lié au sien - Et ... je te jure, que je serai toujours ton chevalier servant ... si tu m'accordes l'audace de me qualifier ainsi.

Il baissa la tête et s'inclina devant son alpha, mais fit en sorte de toujours la regarder de ses yeux de glace, il ne voulait qu'elle s'énerve devant cet acte de soumission et qu'elle considère plutôt cela comme un petit jeu théâtral que le tueur mettait en scène. Il releva la tête et reprit sur le sujet qui avait l'air de tourmenter sa tendre alpha, l’apprentissage des tueurs.

- Je pourrais essayer de parler à mes camarades, mais tout comme avec les autres membres du clan, je ne suis pas très apprécié. De plus, il vouent tout comme moi, un profond attachement à notre Alpha, à toi Meneldil, ainsi je pense qu'un seul de tes ordres les fera se plier à ton désir... sinon ... si tu doutes... tu pourrais peut-être en parler à mon maitre ... Mozart, le grand gris...

Il n'aimait pas spécialement son maitre au mauvais caractère et bien qu'il respectait aussi profondément Meneldil que le noir. Il avait peur qu'il tienne tête à Meneldil et qu'il renfoncerait les sanctions ou pire ... qu'il punisse le loup à la patte blanche. Rien que penser aux punitions que Mozart lui avait infligé le fit trembler intérieurement.

La louve tricolore fut positivement ravie de voir le Tueur noir s'assoir tranquillement à ses côtés alors qu'elle même restait couché, la tête à demi relevée afin de ne pas le quitter des yeux. Opium était la seule personne à laquelle elle était plus ou moins attachée en plus de Lance. Elle ne savait pas ce qui la poussait à lui faire tellement confiance. Peut-être était-ce ce respect inébranlable et cette constante envie de la satisfaire. Elle n'aurait su dire. Elle savait juste que c'était ainsi et qu'elle n'y pouvait rien malgré son envie de tout faire cesser ici et maintenant. Elle ne voulait pas s'attacher. S'attacher faisait trop de mal. Elle en avait assez de souffrir. Mais la voix grave du Tueur l'empêcha d'aller au bout de cette pensée, lui assurant son propre bonheur. N'est-ce pas ce pour quoi elle se battait tout au long de la journée ? Pour le bonheur des siens ?

- Et ... je te jure, que je serai toujours ton chevalier servant ... si tu m'accordes l'audace de me qualifier ainsi.

Meneldil le regarda, interloquée. Elle ne savait que répondre et tant de diligence lui mettait du baume au cœur. Elle en aurait presque versé une larme si elle se permettait encore de pleurer. Ce qu'elle ne se permettait pas. Ce qu'elle ne se permettait jamais. Elle ne voulait pas paraitre faire devant son nouveau chevalier servant. Elle lui sourire doucement, un sourire tout doux et un peu incertain. L'un de ceux qui n'apparaissaient plus sur son visage. Elle n'avait plus l'habitude de se montrer incertaine. Elle qui devait être sûre de tout, le pilier de son clan. Elle ne pouvait se permettre de montrer ses doutes. Avec Opium elle le pouvait.
L'Alpha écouta avec attention ce que le Tueur pouvait lui conseiller. L'idée de donner bêtement des ordres ne lui plaisait pas vraiment. Elle savait que ce n'était pas le meilleur moyen d'obtenir ce qu'on voulait sur une longue durée. Elle fronça les sourcils presque malgré elle. Ce n'était pas contre Opium, c'était juste qu'elle réfléchissait.

- Si tu doutes... tu pourrais peut-être en parler à mon maitre ... Mozart, le grand gris...

La louve tricolore releva vivement la tête. Mais oui, le vieux Mozart. C'était à lui qu'elle devait s'adresser. Il était plus ou moins l'un des régisseurs de cette caste du Clan. S'il y avait un loup qu'elle devait convaincre c'était lui. Et un ou deux autres. Mais si elle les ralliait à sa cause les autres suivraient. Cependant, elle avait souvenir de certaines conversations entre le grand loup gris et Kiba. Les débats avaient généralement été houleux. La louve se releva et se remit à faire les cent pas. Elle avait besoin de bouger pour trouver une idée correcte.

- C'est une excellente idée. Il faut que je le vois le plus rapidement possible. Ceci dit, je sais que ce n'est pas le genre de loups à qui on peut donner ce genres d'instructions sans une bonne raison. Elle laissa passer un silence avant de compléter sa pensée. Je ne dis pas que je doute de sa loyauté, loin de là, juste qu'il s'exécutera avec tant de mauvaise grâce qu'il aurait mieux valu ne rien changer.

Elle soupira encore une fois. Décidément elle ne savait plus où en donner de la tête aujourd'hui. Elle retourna s'assoir face au Tueur. Cela faisait un peu formel mais bon, elle savait que le loup noir tenait à toutes ces règles. Qui lui avaient apparemment était plus ou moins inculqué dans la douleur.

- Heureusement que j'ai un chevalier servant pour me murmurer à l'oreiller de telles idées.

Elle lui lança un léger clin d’œil. Peut-être qu'Opium n'avait pas la cote auprès de la plupart des loups du clan mais à elle il lui plaisait bien. Il savait la comprendre et la distraire des idées noires qui l'habitaient si souvent.

A son idée, elle sauta sur ses pattes, son idée avait marché, elle avait allumer en son alpha de nouvelles réflexions qui résoudrais bientôt une partis de ses problèmes. Elle soupira, Opium s'en inquiéta quelques peu, cela la fatiguait visiblement. Et le tueur noir ne pouvait rien faire.

- Heureusement que j'ai un chevalier servant pour me murmurer à l'oreiller de telles idées.

Cette phrase, ces mots, firent apparaitre sur le visage du loup inexpressif, un sourire, beau et pure de joie. Elle acceptait de lui donner ce titre, et mieux elle avait dit : " heureusement que j'ai un chevalier servant" elle était heureuse qu'il se tienne à ses cotés et il lui était utile. Ce sourire qui lui aurait valus un bon nombres de coup de dent à l'époque de son apprentissage, il ne put le contenir, elle l'avait rendu tellement heureux en lui accordant cette petite phrase. S'il ne remuait pas la queue, par principe et par honneur, son visage ne lui dissimulait pas sa joie et sur le champs il proposa de nouveau son aide à sa tendre reine.

- Si vous... tu le souhaites, j'irais le chercher et je lui en parlerai. Il est loyale, mais extrêmement têtu, conservateur également... Je ... je pense également qu'il ne serai pas facile de lui faire entendre raison, mais il m'a apprit à obéir à mon alpha et à donner ma vie pour toi, alors si tu souhaite changer certaines méthode d’apprentissage, cela ne tien qu'a toi...

Il pourrait continuer longtemps, il connais si bien Mozart et son très mauvais caractère, mais plus que tout il voulais aidé son alpha. Il perdit avec douceur son sourire et ferma les yeux pour réfléchir, réfléchir à une solution pour aider sa douce reine, une solution pour faire plier gentillement Mozart à ses désirs et ... pour son alpha, surtout pour elle, pour que son désirs de ne plus voir les apprenties tueur souffrir. Pour Opium, ils souffriraient, il sent fichait, mais si pour Meneldil c'était important, alors les apprentie prendrais une importance pour lui aussi, même si c'était à contre cœur.

- Je sais où le trouver. Et ... Je pourrais demander à Kaleen, sa compagne, elle est aussi forte d'esprit que lui mais elle sera vous... t’écoutai.

Oui, en voila une idée. Kalenn, cette louve tueuse de nature était bien plus douce que Mozart, mais mile fois plus fourbe et autoritaire, elle serai faire obéir le vieux loup gris si besoin. Elle aimait rendre service, alors Opium était sur qu'elle serai une bonne allié pour sa douce reine.

- Que décides-tu ?

Meneldil vit avec un plaisir non dissimulé le sourire d'Opium apparaître. Elle commençait à plutôt bien connaître le Tueur. Elle savait que ce genre de sourire avait pu lui coûter et qu'il les lui réservait. Tout du moins, c'était ce qu'elle avait pu observer de lui lorsqu'elle le voyait de loin en compagnie d'autres loups. Elle tentait de ne pas laisser paraître son intérêt pour le loup à la mèche blanche. Il l'intriguait au plus haut point mais elle se doutait que cela serait mal vu si elle ne concentrait son attention que sur un seul membre de sa meute. D'autant plus qu'elle ne s'y autoriserait pas. Elle savait à quel point il était important qu'elle règne sur eux tous. Elle leur devait bien ça. Elle était leur Alpha, elle devait veiller sur eux, coûte que coûte et vaille que vaille. Elle écouta avec attention ce que lui disait le Tueur et sourit en l'entendant encore buter sur le tutoiement. Il s'appliquait tant à lui faire plaisir, cela lui réchauffait le cœur même à travers la gangue de glace qu'elle s'efforçait de maintenir.

- Je sais où le trouver. Et ... Je pourrais demander à Kaleen, sa compagne, elle est aussi forte d'esprit que lui mais elle saura vous... t’écouter.

Kaleen et Mozart, elle connaissait ces loups. Son père ne l'aurait pas laissé diriger le clan si elle n'avait su mettre un nom, un rôle et un caractère sur chaque museau. Kiba savait que la connaissance des siens était l'une des armes les plus efficaces et les plus précieuses qu'il puisse exister. Elle réfléchit à ce qu'Opium venait de lui dire, fronçant légèrement les sourcils. Elle ne savait pas encore ce qu'elle pouvait bien proposer aux dirigeants de la castes des Assassins. Elle savait pertinemment qu'ils formaient un clan dans le clan et qu'on ne pouvait les soumettre de force. Elle devrait pouvoir leur soumettre un raisonnement qui tienne la route si elle comptait les faire changer d'avis à ce sujet. La voix du Tueur noir et blanc la sortit de ses réflexions. L'ébauche d'une argumentation naissant lentement dans son esprit. Elle devrait encore y songer un peu mais elle devrait pouvoir s'en sortir en suivant une telle ligne de conduite.

- Que décides-tu ?

Meneldil regarda de ses yeux de cristal le Tueur. Elle lui sourit doucement, un sourire fatigué mais dans lequel on pouvait aussi lire une volonté de fer. Elle donnerait sa vie, son âme, pour son clan. Elle se devait de les guider et elle le ferait, quoi qu'il puisse lui en coûter. De toute manière, elle n'avait déjà plus rien à perdre. Elle laissa son sourire s'évanouir pour que son habituel masque de glace se reforme. Elle le faisait maintenant sans même y penser, restant toujours aussi impassible que possible. La louve tricolore regarda un instant une fleur qui avait eu l'outrecuidance de pousser sans prendre cette teinte bleu glacier qu'elle leur imposait. D'une simple pensée elle passa du rose à un blanc pur nervuré d'un bleu translucide. Elle ressemblait maintenant à un glacier couvert de neige, c'était nettement mieux, beaucoup plus esthétique. La louve tricolore savait que le Tueur ne dirait rien au sujet de ce pouvoir loin d'être parfaitement hivernal même si elle tentait de le faire paraitre en faisant toujours pousser des plantes aux teintes de son clan.

- Je pense qu'il faut simplement que je réfléchisse encore un peu à mes arguments. Mais je les convoquerai sous peu. Je ne sais pas encore exactement quand. Il faut que je trouve le temps nécessaire. Je doute qu'une telle discutions puisse ne durer que quelques minutes. Même si Kaleen est plus modérée que Mozart elle n'en reste pas moins l'une des meilleures Tueuses du clan. Elle laissa passer un léger silence avant d'adresser un léger sourire, un brin espiègle, à Opium. Ne va pas croire que je ne connais pas les loups que je suis censée diriger. Je vous connais tous plus ou moins. Certains mieux que d'autres, comme toi par exemple, mais je n'ignore pas qui peut me poser quelques problème ou qui obéira aveuglément sans poser la moindre question.

Elle ne savait pas vraiment pourquoi est-ce qu'elle révélait cela au Tueur. Certainement parce qu'elle avait besoin de parler librement. Parce qu'elle était certaine que ce qu'elle disait ici resterait ici, entre elle et lui. Le silence planait entre eux, doux comme les premiers flocons de l'hiver. Elle avait hâte que sa saison revienne. Elle voulait qu'ils soient forts, les plus forts de tout Four Seasons. Ils l'étaient déjà mais ils surpasseraient encoe davantage les autres au retour des premiers froid.

- Tu dois peut-être te dire qu'il est idiot de s'intéresser à l'éducation des Tueurs. Que souffrir est la seule voie d'apprentissage qu'il puisse y avoir pour vous. Mais j'ai tant souffert que je ne veux pas que d'autres se forgent dans les épreuves comme j'ai moi même dû le faire. Comprends-tu ?

Le masque de glace s'en était de nouveau allé, laissant paraître une terreur profondément ancrée dans le cœur de la louve. La peur de perdre encore ceux en qui elle croyait. Elle ne voulait pas qu'on la laisse de nouveau. Elle ne voulait pas que la souffrance fut représentative de leur clan. Elle voulait que tous pussent vivre au mieux. Elle ne souhaitait son propre destin à personne. Elle retenait vaillamment les larmes qui auraient voulu la submerger à la simple évocation de sa famille qui avait disparue pan par pan et des responsabilités écrasantes qui l'accablaient maintenant.

Elle réfléchissait, méditait sur les choses à faire. Comment aborder Mozart sans doute, et pendant qu'elle réfléchissait, Opium la regardait sans faillir. Il aimait beaucoup sa la voir noble et sage, son alpha resterai toute sa vie la chose la plus importante à ses yeux. Même s'il avait compagne et louveteaux, il chassa vite cette idée, il n'aimait que deux personnes dans le clan, Meneldil et Ness, et il haïssait les louveteaux de toute son âme. Alors Meneldil resterai à jamais la chose la plus important à ses yeux.

Elle baissa les yeux, Opium suivit son regard et vit alors une fleur rose qui avait poussé dans sa tanière changer de couleur. Il ne dit rien, il regardait simplement, et il ne dirait rien au monde des trésors qu'il découvrait et qu'il partageait dans ce sanctuaire. S'il se permettait d'ouvrir son coeur à Meneldil, c'est que outre le respect qu'il avait pour la louve tricolore, il lui faisait confiance. Aucun mot ne sortait de cet endroit sacré, tout deux le savait, même si personne n'en touchait mot.

- Je pense qu'il faut simplement que je réfléchisse encore un peu à mes arguments. Mais je les convoquerai sous peu. Je ne sais pas encore exactement quand. Il faut que je trouve le temps nécessaire. Je doute qu'une telle discutions puisse ne durer que quelques minutes. Même si Kaleen est plus modérée que Mozart elle n'en reste pas moins l'une des meilleures Tueuses du clan. Elle laissa passer un léger silence avant d'adresser un léger sourire, un brin espiègle, à Opium. Ne va pas croire que je ne connais pas les loups que je suis censée diriger. Je vous connais tous plus ou moins. Certains mieux que d'autres, comme toi par exemple, mais je n'ignore pas qui peut me poser quelques problème ou qui obéira aveuglément sans poser la moindre question.

Il lui rendit son sourire, plus pincé et gêner, mais amusé également. Il se sentait idiote de lui donner conseil, puis de s’impatiente. Il était l'une des personnes qui connaissait le mieux le couple de tueur que quiconque, et pour cause il l'avait recueillit à la mort de sa mère, pourtant Meneldil savait déjà beaucoup de chose sur eux. Il avait sous-estimé son alpha et maintenant il n'avait qu'une envie, se punir. L'idée des punitions qu'il avait jadis reçue lui donna des frissons dans le dos. Quand il reposa les yeux sur sa chère Meneldil, il vit alors qu'elle avait revêtu son masque, le même masque de glace que le sien, mais il ne aperçue de se revêtement qu'au moment où celui-ci éclata.

Son coeur se mit à battre mille fois plus fort en voyant les yeux emplie de fatigue et de peine de son alpha. Il lui aurait sauté au coup s'il n'était pas aussi gène, aussi instruit, s'il avait aussi peur de faire une bêtises. Sa peine le toucha de plein fouet. Certes, il était pas très doué pour voir les sentiment de ses congénère, outre la haine il ne voyait pas grand chose. Mais depuis son apprentissage, Mozart lui avait appris à voir à travers les yeux de l'alpha, les ordres muets qu'il aurait put lui donner. Et aujourd'hui, il ne voyait pas les ordres mais la peine... Il permit à ses yeux de lui faire voir sa propre peine à la voir dans cet état, qu'il compatissait et qu'il était triste de ne pouvoir rien faire, sans savoir si elle lui autoriserait, sans savoir si elle le verrait.

- Tu dois peut-être te dire qu'il est idiot de s'intéresser à l'éducation des Tueurs. Que souffrir est la seule voie d'apprentissage qu'il puisse y avoir pour vous. Mais j'ai tant souffert que je ne veux pas que d'autres se forgent dans les épreuves comme j'ai moi même dû le faire. Comprends-tu ?

Le regard bas, il fit un mince sourire triste. Toujours l'esprit porté sur la peine de son alpha. Voilà qu'il apprenait ses peines passé. Et il émit une pensé pour les siennes, sa solitude suite au décès de celle qu'il aimait le plus ... Il avala doucement sa salive et releva la tête vers elle, en faisant en sorte de reprendre un regard plus sur, moins faible, " ne jamais paraitre faible" disait Mozart.

- Tu sais ... Je n'aime pas les louveteaux... - Il réalisa alors qu'il l'avait tutoyer, il était fier de lui - Ils crient et jouent dans la parfaite insouciance alors cas leur age j’apprenais déjà à tuer. Lors sort m'importe peux, je te l'avoue... mais pour rien au monde je ne souhaite à qui que ce soit de revivre l’entrainement de Mozart et des anciens tueurs... Je ... outre la souffrance physique, j'ai également beaucoup souffert psychologiquement par le passé... je pense que tu le sais... bien que je suis discret, la perte de ma mère ma plonger dans un gouffre de solitude immense et aujourd'hui encore, j'ai le coeur qui se serre quand je pense à elle...

Oui... aujourd'hui, devant son alpha. Il transgressait encore l'une des règles que Mozart c'était évertuer à lui enfoncer dans le crâne. " Ne raconte pas ta vie à son alpha, il s'en moque et surtout ne lui dis pas tes faiblesses, sinon il n'aura plus confiance en toi". Mais que devait-il faire alors ? Regarder Meneldil retrouver contenance seule ? Regarder son alpha chérie souffrir sans qu'il ne doivent faire quelques chose ? Si raconté sa peine et lui faire comprendre qu'il souffre comme elle, qu'il comprend sa peine pouvait l'aidé, alors Opium lui raconterai. Si jamais il devait transgresser toutes les règles et les souffrances qu'il avait apprise pour elle, il le ferait. Alors il pria, pour que Meneldil comprenne ce qu'il voulait essayer de lui dire... Il soupira discrètement, il était là, il était son chevalier, à elle et personne d'autre, elle lui avait accorder se privilège, alors il devait s'en montré digne !

- Tu sais ... Je n'aime pas les louveteaux... Ils crient et jouent dans la parfaite insouciance alors qu'à leur âge j’apprenais déjà à tuer. Lors sort m'importe peux, je te l'avoue... mais pour rien au monde je ne souhaite à qui que ce soit de revivre l’entrainement de Mozart et des anciens tueurs...



Elle se trouvait de nouveaux points communs avec le tueur à la mèche blanche. Elle non plus n'aimait pas tellement les enfants. Ils ne lui rappelaient que trop ce qu'elle avait perdu. Mais elle n'était pas devenue insensible ou cruelle au point de vouloir les voir souffrir. On ne faisait pas du mal à autrui parce qu'il possédait quelque chose d'aussi impalpable que le bonheur ou l'innocence. Le regard que Meneldil portait sur Opium changeait doucement. Enfin, il ne changeait pas vraiment, elle apprenait simplement à le connaître, à l'apprivoiser. Elle apprenait de lui en même temps qu'il apprenait d'elle. De cette connaissance mutuelle naissait quelque chose qu'elle n'aurait su définir et qu'elle ne cherchait pas à définir. Ce genre d'équation inconnue l'angoissant alors elle préférait ne pas trop y penser. Le Tueur continuer de parler, buttant parfois sur certains mots à cause de l'émotion.

- Je ... outre la souffrance physique, j'ai également beaucoup souffert psychologiquement par le passé... je pense que tu le sais...

Non, elle ne le savait pas. Elle ne savait pas même ce qui pouvait atteindre le bel hivernal que rien ne semblait pourtant atteindre. Comme elle il avait su murer ses émotions derrière un épais rempare de glace qu'il était bien difficile de franchir. Et que, de fait, on ne franchissait pas sans être invité à le faire.



- Bien que je sois discret, la perte de ma mère m'a plongée dans un gouffre de solitude immense et aujourd'hui encore, j'ai le cœur qui se serre quand je pense à elle...

La louve sentait que ses yeux de cristal se remplissaient de compassion et de compréhension. Elle doutait que cela plaise à l'hivernal mais elle n'y pouvait rien. Elle se sentait si proche de lui de par cet aveu. Ils avaient plus ou moins les mêmes blessures et les mêmes cicatrices mal refermées. Les blessures béantes palpitaient toujours à fleur de cœur bien qu'il fallu ne rien montrer pour l'un comme pour l'autre. Chacun avait son rôle, chacun avait ses obligations, chacun avait son masque. Ils se pensaient uniques, seuls dans leur souffrance, et pourtant Meneldil découvrait quelqu'un comme elle. Un être aussi blessé qu'elle pouvait l'être. Une larme roula sur son pelage. Elle ne tenta pas de la retenir, la laissant tomber au sol sans un bruit. Comment le Tueur interpréterait-il cette faiblesse ? Elle n'en savait rien et cela n'avait pas tellement d'importance. Elle avait confiance en lui et espérait que ce soit réciproque. La louve tricolore sentait qu'elle s'attachait malgré elle à cet être si libre. Si ce n'était pas de l'amour c'était tout de même quelque chose de fort, quelque chose qui la prenait à la gorge, l'empêchant d'articuler quelque son que ce fut. Elle s'efforça de reprendre lentement contenance, abaissant doucement ses paupières. Opium ne ferait rien contre elle, elle en avait la certitude. A lui elle pouvait tourner le dos sans la moindre crainte de trahison. Lorsqu'elle rouvrit les yeux un semblant de sérénité l'habitait de nouveau.

- Je suis désolée pour tout ça Opium. Je ne devrais pas me laisser aller comme ça et te mettre dans l'embarras seulement, ça fait du bien de savoir qu'on n'est pas seul. J'ai l'impression que tu me comprends mieux que nombre des loups du clan. Je te fais totalement confiance et ...


Elle hésita un instant à poursuivre sa phrase, ayant peur de se montrer présomptueuse, elle finit pourtant par se lancer. On n'a rien sans rien comme dit le proverbe. Et elle voulait en avoir le cœur net. Elle voulait savoir si ses impressions avaient des fondements ou si elle imaginait des choses dans ses tête comme des signes imaginaires.

- Et j'ose espérer que tu me fais confiance de la même manière. Nos histoires sont proches mais pour moi nos cœurs le sont plus encore.

Cela aurait pu, en d'autres circonstances, passer pour une déclaration d'amour fumeuse. Mais pas là. Ce n'était que l'aveu de ce que l'Alpha considérait comme une faiblesse. Elle s'était attachée à un loup. Elle aimait un autre loup. Elle, la louve qui n'avait pu aimer depuis la mort ou la disparition de chaque membre de sa famille, commençait à se sentir revivre. Peut-être était-ce un pas vers la rédemption. Ou un pas vers un damnation encore plus profonde que celle dans laquelle elle voguait. Elle ne savait pas. Elle attendait le futur.

Son regard changea, un regard plus doux, compréhensif, un regard qui inspirait presque la piter envers son interlocuteur. Si Opium aurait été vexé par ce regard, il n'en aurait rien montré, il était toujours assit là, vaillamment au coté de son alpha, à la regarder et à attendre sa réaction, savoir si se qu'il venait de lui dire calmait son coeur tourmenter. Une petite larmes d'argent coula d'un de ses yeux et le coeur du tueur se stoppa net. Pendant quelques seconde, Opium crue mourir, suite à cela, son coeur accéléra, tambourinant dans sa poitrine comme pour rattraper le temps perdu à l’arrêt. Ses yeux furent rempli de ce sentiment d'inquiétude qu'il ne laissait paraitre que pour elle, alors la question maléfique s'éleva tel un écho dans ton crâne : " Qu'ai-je fait ? ". Alors que la larme d'argent quitta la joue de son alpha et alla s’écraser dans un silence absolue sur le sol couvert d'herbe, le tueur fit son possible pour faire disparaitre cette lueur d'inquiétude qui habitait ses yeux, mais il ne put faire grand chose sans tendre ses muscles et montré par le reste de son corps qu'il était inquiet. Une marque de faiblesse de la part de son alpha ? Il n'y pensa pas une seule seconde, mais une faiblesse de sa part il y pensa instantanément. Il respira exactement trois fois longuement pour se calmer, aussi discrètement et silencieusement que la larme sacrée de Meneldil.

-Je suis désolée pour tout ça Opium. Je ne devrais pas me laisser aller comme ça et te mettre dans l'embarras seulement, ça fait du bien de savoir qu'on n'est pas seul. J'ai l'impression que tu me comprends mieux que nombre des loups du clan. Je te fais totalement confiance et ... - Elle parue hésité, mais finalement se lança, les regards des deux loups se croisèrent à se même moment - Et j'ose espérer que tu me fais confiance de la même manière. Nos histoires sont proches mais pour moi nos cœurs le sont plus encore.
- Bien sur !

Il aperçue alors qu'il avait parler trop vite, sans réfléchir d'avantage, il venait de trahir son caractère calme et venait exprimmer un peu d'avantage son inquiétude. Il avala sa salive, repris contenance, roula ses épaules pour détendre ses épaules puis, repris d'un ton plus calme et plus lent.

- Bien sur Meneldil. Tu pourrais me demander tout se que tu veux, ma confiance t’appartiens et ... - Tout comme son alpha avant lui il hésita quelques seconde - et je ne t'aurai pas confier mes sentiments et mes peines si je te ferai pas entièrement confiance.

Il s'essaya a un petit sourire, sans savoir quel effet cela aurait. Il s'en voulait de cette perte de controle de lui même, mais d'un autre coté, il était gonflé de fierté de savoir que son alpha, celle pour qui il aurait donner sa vie, voir plus encore. Son petit sourire finit par s'élargir sans qu'il ne sent apprivoisent et d'un battement de paupière, ses yeux devinrent habité d'une lueur de vie qu'on lui croyait oublier.

- Ne t'inquiète pas pour cela. - Lui dit-il doucement - Rien ne sortira de ce sanctuaire et tout restera entre nous si tel est ton désir.

[Désolé j'en suis pas très fière X_x]

La réponse d'Opium ne se fit pas attendre. Il répondit vivement par l'affirmative, gonflant de joie le cœur de l'Alpha. Elle ne s'était pas trompée. Elle n'avait pas été imaginer des choses. Elle manqua sourire quand elle le vit presque choqué par sa propre audace. Il avala sa salive et reprit les mêmes mots que précédemment mais avec plus de calme. La louve tricolore put admirer les muscles secs du Tueur rouler sous sa fourrure ébène alors qu'il faisait quelques mouvements pour décrisper ses épaules.


- Bien sur Meneldil. Tu pourrais me demander tout se que tu veux, ma confiance t’appartiens et je ne t'aurai pas confié mes sentiments et mes peines si je te faisais pas entièrement confiance.


Avoir de tels loups dans son clan étaient si précieux. Elle aurait aimé pouvoir faire aussi totalement confiance à tous ceux sur qui elle devait veiller. Ce n'était pas vraiment qu'elle les craignait mais jamais elle ne se laisserait aller à verser une larme devant eux. Avec Opium c'était différent, tout était différent avec lui. Le loup à la mèche blanche parvenait à la mettre à l'aise malgré son air indifférent et froid. Elle savait bien qu'il se dévoilait à elle en partie parce qu'elle était son Alpha et qu'il la respectait. Cependant elle osait espérer que cela allait maintenant plus loin. Elle songeait qu'elle ne se trompait pas. Il parvenait à la tutoyer sans buter sur les mots maintenant et il venait de lui dire qu'il était prêt à lui donner son entière confiance. Un brin de ses anciennes craintes revinrent effleurer son esprit. Et si tout cela sortait de son antre ? Si ses aveux venaient à sortir d'ici elle perdrait toute son autorité. Ou peut-être pas toute mais elle perdrait cette image impassible et forte qu'elle avait durement acquéri durant les quelques mois où elle s'était tenue à la tête du clan. Comme si Opium lisait dans ses pensées il lui offrit exactement les mots qu'elle avait besoin d'entendre à cet instant précis.

- Ne t'inquiète pas pour cela. Rien ne sortira de ce sanctuaire et tout restera entre nous si tel est ton désir.

Le sourire qui apparut sur les babines de la louve était lumineux, parfait. Un de ses rares sourires qui ne semblait pas aussi précieux lorsqu'elle était en compagnie du Tueur. Elle ne comprenait pas comment elle faisait pour être aussi heureuse lorsqu'il était là. Peut-être était-ce ça que ça faisait d'avoir un ami. Parce qu'elle considérait maintenant le loup à la mèche blanche comme tel. Un ami inestimable. Un ami sur lequel elle pouvait compter en toutes circonstances.

- J'aimerai autant que tout le clan ne soit pas au courant qu'il me reste encore une petite parcelle de cœur cachée sous le masque de glace.

Elle plaisantait doucement sur le sujet. Elle savait qu'Opium comprendrait ce qu'elle voulait dire pour la simple et excellente raison que lui aussi cachait chacune de ses joies et chacune de ses peine sous une mine impassible à travers laquelle personne, ou presque, ne pouvait rien lire.

- Tu sais que j'ai entendu une rumeur intéressante ? Apparemment certains loups m'appellent la Reine des Glaces. C'est plutôt valorisant qu'en penses-tu ?

Oui, elle abordait des sujets plus légers. Elle en avait assez de toujours penser à ses devoirs, à ce qu'elle devait faire pour que le clan ait de quoi subsister. Ce n'était pas toujours facile d'avoir suffisamment de gibier en hiver même s'ils avait l'habitude de chasser sur ces terres que tous les autres loups jugeaient inhospitalières.

- La Reine des Glaces qui vit en Hiver, c'est beau. Dans tous les cas ça me plait. Et puis, ça veut bien dire qu'ils m'aiment un tant soit peu. On ne nomme pas Reine quelqu'un qu'on ne respecte pas, n'est-ce pas ?

Une lueur d'inquiétude s'alluma dans le regard de cristal. Encore une fois la peur de ne pas bien faire les choses, de décevoir, revenait à la surface de son esprit. Elle s'efforça de respirer un grand coup, chassant ses angoisses pour simplement profiter du moment qui lui était offert. Elle avait appris grâce aux coups que lui avaient donné la vie qu'il fallait prendre le moindre petit moment de bonheur qui pouvait lui être offert.

Son sourire. Ce petite mouvement des commissures des lèvres qui se relevait et illuminait tout son visage d'une lumière douce et chaleureuse. Ce sourire qui montrait qu'elle était heureuse et un vrai sourire, pas un piètre mensonge. Le coeur du tueur l’envolé, abaisser et heureux de la voir aussi heureuse. Grâce à lui. Il était bouffie d'orgueil, il le savait, enfin il l'ignorait parce que cela touchait son honneur et que finalement ne l'avouerai jamais, mais là n'était pas la question. Meneldil était heureuse, alors son coeur était heureux.

- J'aimerai autant que tout le clan ne soit pas au courant qu'il me reste encore une petite parcelle de cœur cachée sous le masque de glace.
- Tes désirs sont des ordres - Dit-il, souriant avec un petit mouvement de tête.

Ses besoins de mystères, ils avaient tout deux les mêmes. Un masque de glace, une attitude qui n'est pas des plus aimable et tout le charisme était là. Isberg, glaçon, glace, tout les surnoms étaient bon, mais aucun n’ébranlait les maitres de l'art du masque qui cache les sentiment.

- Tu sais que j'ai entendu une rumeur intéressante ? Apparemment certains loups m'appellent la Reine des Glaces. C'est plutôt valorisant qu'en penses-tu ?

Les yeux du tueur furent parcourue d'une légère lueur d'amusement devant un tel nom, il l'avait déjà entendue et à vrai dire, ce nom lui plaisait beaucoup.

- Très valorisant. J'ai déjà entendue les loups hivernaux prononcer votre nouveau surnom, non sans admiration. Ils voient et valorise tes apparitions et les efforts invisible à leur yeux.

Une reine. Cela lui allais si bien d'être reine, grande et puissante, dominant l'hiver et peu être un jour bien plus que cela. Le tueur n'était pas ambitieux, tant qu'il était aux cotés de son alpha tout allait pour le mieux et si sont bonheur devait passer par des conquêtes alors il l'y aiderait.

- La Reine des Glaces qui vit en Hiver, c'est beau. Dans tous les cas ça me plait. Et puis, ça veut bien dire qu'ils m'aiment un tant soit peu. On ne nomme pas Reine quelqu'un qu'on ne respecte pas, n'est-ce pas ?
- Des ombres où je les observent parfois, ils souriant et l’intonation de leur voix n'avais rien de moqueuse. Krys, une jeune chasseresse, m'a raconté un jour avoir été attendrit par une toute jeunes louveteau qui voulait devenir comme vous, enfin toi.

Son sourire se tordit un peu par la honte qu'il avait eut à remplacer le " vous" par le " tu", dire qu'il faisait tant d'effort pour elle et qu'il pourrait alors tout cacher et tout reperdre dans l'abîmes noir qui se trouvait entre le masque de glace et le véritable coeur. Croissant son regard, il y lut alors une lueur, une bride, un sentiment qu'il n'aimait pas voir dans ses yeux, il angoissa. Il savait, il lisait comme on lui avait jadis apprit, mais il avait aussi peur qu'elle en ce moment. De décevoir.

- Je suis désolé - laissa-t-il filer en murmurant.

- Ne t'en fait pas. Ce n'est pas très important.

Ce n'était pas grave, pas important, il ne la décevait donc pas ? Il en était heureuse ? Mais pourtant, cela lui tenait à coeur qu'elle le tutois, que faire ? Que dire ? Il ne fit rien, il ne lui montra pas son trouble et son doute, même si devant, il pouvait tout se permettre, ou presque... Une voix retentis, sans qu'il n'eut besoin de faire pivoté ses oreilles sombre, sans qu'il n'eut besoin de se retournez vers la sorti pour regarder si le propriétaire de cette voix allait entré, il la reconnue sans peine.
Il ne voulais pas lâcher son alpha des yeux, on l'appelait à disparaitre et à briser ce moment si doux et louable, ses minutes qui avait redonner au coeur du tueur la chaleurs qu'il avait crue depuis longtemps disparue. Il maudissait ceux qui la blessait, la rendait triste, même ceux qui l'inquiétait, il ne voulais que son bonheur, uniquement cela, le reste de sa propre vie, ses rêves et envies n'avaient aucunes valeurs à coté de cela. La reine soupira et quand elle reprit la parole, ce fut pour le loup noir comme si une symphonie débutait à nouveau.

- Je crois bien que le devoir m'appelle. Merci pour tout ça Opium, merci beaucoup. Sors quand tu en auras envie. Ce n'est que pour entrer qu'on a besoin de mots spécifiques.

Il la suivait du regard, avec un léger rictus qu'il maintenait pour elle, malgré une légère douleur à la commissure de celle-ci. Pourtant, quand la reine des glaces déposé un simple baisé sur sa joue, tout parue figé. Quand elle se retourna une dernière fois, le tueur avec toujours le museau tourné vers l'endroit où se trouvait Meneldil il y avait quelques instants. Elle l'avait embrassé... Il ne comprenait pas ce qu'il se passa en lui en ce moment là, un chaleur intense envahit son coeur et son corps, son corps était aussi immobile que de la roche, plus aucune connexion n'était plus faite chez le loup noir. Il était pour ainsi dire, en état de choc.

Quand il retrouva conscience, l'alpha était déjà parti depuis longtemps. Le temps avait parue s’arrêter et le tueur n'en revenait toujours pas de cette acte, de cette simple action de ... tendresse. Son visage s'empourpra alors à une vitesse incroyable, si sont visage n'était pas recouvert du noir de sol corps, on aurait put alors voir toute la gène qui l'inondait. Il sauta ses jambes et entouré de sa bulles de silence se précipita en dehors de se doux havre de paix le souffle cour. Meneldil l'avait embrasser sur la joie ... elle était la première à avoir fait un tel acte... au plus loin qu'il se souvienne.

[ Fin du RP pour moi aussi ]