Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Elle me regarde des étoiles dans les yeux, ses longues mèches me tombent dans les yeux lorsqu'elle se penche sur moi. Ses pattes protectrices sont aussi délicate qu'un cocon de soit et je me sens bien comme je ne l'ai jamais été. Une question me trotte dans la tête depuis quelques le temps, je lui pose la question à elle qui sait tout.
"- Ça signifie quoi indésirable ? "
Ses yeux se grandit, elle est surprise de ma question, mais n'hésite pas à me répondre par une autre question "- Où as-tu entendue ce mots ? " avec toute l’honnêteté qui me vient, je lui répond à mon tour -" C'est la grand mère de Keisha qui lui a dit qu'elle était indésirable" Elle fronce les sourcils, tout en découvrant un air que j'ignorais. Surprise ? Dégoût ? Peut-être un peu de ça... Elle frotte ma tête avec une de ses pattes et parle d'un ton que je ne connaissais pas "- Etre indésirable, c'est quand on ne t'as pas désirer, que tu naisses alors que tes parents ne s'attendaient pas a avoir un louveteau" Je comprend ce qu'elle veux dire. C'est alors qu'une question me brûle la gorge, j'ai très envie de la lui poser, je voulais absolument savoir. Comme si elle devinait mes pensées, elle me lèche le bou du nez tout en faisant un calin avant de s'exclamer : "- Mais toi ma chérie, j'ai souhaiter ta venue au monde plus que n'importe qui. Tu m'es très précieuse."

En un bon, je me réveillais, surprise d'un tel rêve. Un rêve ? pas si sûr, c'était un souvenir... J'y revoyais ma mère, elle qui n'était plus de ce monde aujourd’hui. Je en me souvenais presque plus de son visage, et la revoir ainsi dans mon rêve m'avait presque ramenée dans le passé. Je songeais à ses derniers mots. Elle avait souhaitée ma venue. Un coup d'oeil vers mon ventre rond qui semblait sur le point d'exploser, je devais être arrivée à terme. Depuis quelques temps, une boule s'était formée dans ma gorge et j'avais du mal à avaler. Rongée par les remords... Ils aillaient naître, ils étaient indésirables, pire, redoutés par leurs propres parents. Aerin faisait comme si rien ne s'était passé, il m'évitait la plus part du temps, parfois une semaine qui s'écoulait sans que l'on se voit. Et mon ventre grandissait de plus en plus. Combien seraient-ils ? 1,2,3,4 ? La mère d'Aerin avait donner naissance à 4 louveteaux, la mienne rien que moi. Cela signifiait-il quelques chose ? En naîtra-t-il quatre ou un seul ? Seul l'avenir nous le fera découvrir. Je me relevais et repris ma marche. J'étais au beau milieu du territoire printanier, allez savoir ce que je fichais là. Peut-être un instinct qui me poussait à m'écarter de mon clan afin de donner naissance en territoire neutre ? Pourtant, le danger était le même, voir pire. Et si par mal chance je mettais bas alors alors que je n'étais pas encore arrivée à destination...

Je ne crus pas si bien dire, à cet instant, un violente douleur me tordit le ventre et mon corps vint s'affaler sur le sol enneigé. Suivit d'autres contractions de plus en plus intenses.

Alors c'était ainsi ? Ils allaient naître en territoire printanier, sans leur père pour les voir venir au monde. Et moi, seule, j'allais surmonter cela....

Haru avait le coeur léger. Il sautillait niaisement plus qu'il ne marchait. Il était amoureux et c'était réciproque, que demander de plus ? Peut-être le droit d'aimer ce loup au yeux des autres, en particulier aux yeux de son clan. Mais ils s'étaient octroyé une pause consacrée à leur bonheur d'être amoureux. Plus tard, ils penseraient aux mauvais côtés plus tard.

Une fine pellicule de neige avait recouvert l'herbe et les cerisiers nus. L'hiver était de nouveau là. Et cela lui rappelait Midnight. Midnight qu'il avait aimé, Midnight qu'il avait retrouvé, Midnight dont il était en partie responsable de la mort. Midnight qui faisait encore pleurer son coeur avec une pointe de remord. Si les regrets ne l'habitaient plus, les remords toujours le hanteraient. Mais s'il n'oubliait pas, il savait quand même être heureux. Il se sentait l'âme d'un louveteau orphelin, à la fois insouciant et meurtrit par la vie. Le louveteau qu'il avait été et qu'il était toujours un peu. Et ce louveteau avait une arme infaillible contre la déprime : le jeu. L'émerveillement continu de toute chose, la faculté de trouver quelque chose à jouer n'importe où. La neige était justement un jouet fantastique.

Même s'il était printanier, Haru aimait regarder les flocons tomber, leur vue l'émerveillait toujours. Cette blancheur pure et presque aveuglante, cette eau fraîche à portée de langue, ces cristaux du ciel aux formes géométriques. Il remplaçait les fleurs en quelque sorte. Des pétales blancs tombés du ciel, comme c'était romantique. Dommage qu'il ne pouvait les cueillir. Il ne savait pas si un bouquet plairait à Toboe, c'était un loup, pas une louve. Mais n'était-ce pas l'intention qui comptait ? Enfin bon, il n'y avait plus de fleur de toute façon. A part peut-être quelques fleurs hivernales, très rares en terres printanières.


Une odeur sucrée de fruit parvint aux narines du loup vert. Un estival ? Toboe lui rendait-il visite ? Cela ressemblait à son odeur, mais le froid lui engourdissait la truffe, il n'était pas certain de reconnaître parfaitement le parfum de l'être aimé.

Toujours armé de sa bonne humeur, Haru pista l'odeur. Il finit par apercevoir une forme bleue étalée sur le sol. Un gros aras bleu ? Non, un loup ailé avec un sacré embonpoint. Le pelage d'Haru devait être lui aussi très voyant autour de tout ce blanc. L'estival avait l'air de souffrir. Il bougeait à peine et respirait beaucoup. Une minute ? L'estivalE ! C'était une femelle ! Et ce gros ventre ?

Comprenant (enfin) ce qu'il avait sous les yeux, Haru se précipita, oubliant toute prudence et toute règle stipulant qu'il devait chasser les intrus.

Mais une fois devant elle, il ne sut trop que dire ou que faire. Il avait jamais accouché de petits, il n'avait même jamais vu l'intimité d'une femelle. Mais il ne pouvait pas rester sans rien faire alors que ça avait l'air de faire fichtrement mal. La seule référence qu'il avait en matière de douleur ventrale était une indigestion qu'il avait fait loupiot après avoir mangé des champignons pas très comestibles. Mais là, ça devait être cent fois plus douloureux.

-Euh ... Ca va ? Je peux faire quelque chose pour vous aider ?

Il se sentait complètement impuissant et ridicule. Il n'était qu'un pauvre jeune puceau sans expérience face à une future mère. Il se demanda même un instant pourquoi les mâles ne vouait pas un culte aux femelles alors qu'elles avaient ce rôle sacré de porter leurs progéniture et ce sens du sacrifice important pour mettre leur corps à mal en mettant au monde. Lui être petit scarabé devant grande divinité de la vie. Pas pouvoir faire grand chose, mais là quand même pour prier.

J'étais purement et simplement effrayée. Personne n'était là, pas même pour m'accompagner dans cette souffrance, je devais être forte, pour eux. Pas question que je laisse la peur et la douleur m'envelopper et m'empêcher de surmonter tout cela. Je serrais les dents tout en m'efforçant de me calmer le plus possible. Je parvenue à me concentrer sur la neige qui tombaient un fin petits flocons tout autour de moi, j'arrivais à trouver cela jolie, malgré la gravité de la situation. J'inspirais et expirais d'une allure saccadée.

Un loup était là, je sentais sa présence, soit j'étais suffisamment lucide pour entendre quoique ce soit arrivé, soit c'était mes instincts maternelles qui me dictaient de faire attention et de protéger la naissance de mes futurs petits. Je pus voir sa fourrure verte sur tout ce fond de blanc, il me regardait. Je pus lire sur son visage qu'il était presque aussi effrayé que moi. Le pauvre, il devait sans doute airer sur le territoire tranquillement et voilà qu'il tombait sur une louve entrain d'accoucher péniblement. Voilà que j'avais pitier un inconnu. Je en pus esquiver un grognement du fond de ma gorge lorsqu'il s'approcha tout près.

"-Euh ... Ca va ? Je peux faire quelque chose pour vous aider ?"

Aha, la bonne blague, oui vas-y pousse à ma place.
Bon au moins, il n'avait pas l'intention de bouffer mes petits. Je pouvais -peut-être- penser à lui faire confiance. De tout façon, pas le choix, les petits voulaient découvrir le monde maintenant, et pas dans 3heures. Raah, quelle bande de monstres exigent je vous jure ! J'eu tout de même la force de murmurer à ce loup vert.

- Reste là, pitié, je ne veux pas surmonter cela toute seule...

Au moins, peut-être qu'il comprendrait. Je souhaitais juste une présence, même si il ne s'agissait pas d'Aerin, ou d'un estival, au moins la présence d'un loup au près de moi. Je ne serais pas seule...

Au bout de minutes ou peut-être des heures interminables, le temps n'avais plus d'importance. Je sentis quelques chose de chaud sur mes pattes arrières, puis un grand soulagement. Lorsque je me décidais à me tourner afin de regarder, un hoquet de frayeur me prit la gorge et je faihis régurgiter ma déjeuner. Un rouge écarlate colorait la neige, du sang, mon sang, une tel quantité me donnais le tournis, et devais aussi dégoûter le printanier, mais ça, franchement, on s'en fou. Je pus discerner quelque chose remuer dans tout ce liquide vermeil. Un tout petit être, envelopper de deux perds d'ailes. Quelque chose me poussa à l'attraper avec ma gueule, de manière tendre. Je n'eu même pas le temps de m'interroger sur la "berk, bouffer tout ce sang pouaaah" que je m'entrepris à nettoyer cette petite chose à grand coup de langer. IL s'agissait d'une petite louve d'une couleur qui me rappelait tellement Aerin... Beige, accompagnée de marron sur la tête et le long du dos. Son ventre était d'une couleur grise métallique, tout comme le dos de ses pattes arrières. Du marron sur ses membres. Et le dessous du bout de sa queue bleu clair comme la couleur de mes ailes. Je ne pus distinguer la vrai couleur de ses plumes, elles changeaient, entre le multicolore et le bleu/blanc. Je finis par comprendre que c'était sans doute son pouvoir, la couleur de ses ailes changeaient en fonction de je ne sais quoi.

Spoiler:

Je laissais le loup vert approcher. Il m'avait accompagner jusque là, il avait bien le droit de voir à quoi ressemblait mes petits. Soudains j’aperçus un petit signe distinctif sur la mini-louve. Un tourbillon rouge sur ses deux pattes avant, si semblable au rouge de mon grand frère Toboe. La nature était étrange, nous n'avions pas le même sang, et pourtant cette petite tenait de son oncle adoptif.

"Reste là, pitié, je ne veux pas surmonter cela toute seule..."

Bon, elle avait compris qu'il ne lui ferait pas de mal. Rester là. Oui, oui, oui, pas de problème, mais ... Ne rien faire c'était frustrant. Il se sentait complètement impuissant.
Et elle semblait tant souffrir.

Haru passa les longues minutes assis à se demander pourquoi une louve pleine et presque à terme était venue jusqu'en terre printanière. Peut-être que le père était printanier ? Aie, aie, aie, Moune n'aimerait pas ça du tout.

La jeune louve ailée se tendit d'un coup, ça avait l'air vraiment vraiment sérieux là. Du sang coulait d'entre ses postérieures. Haru trouva alors quoi faire. Il commença à creuser la neige autour de la louve, l'eau était bien pour les laver, mais le froid mettait leur santé en danger. Seulement sous la neige, l'herbe était dans le même état, à savoir glacée.

Un hoquet de la part de la louve arracha Haru à ses réflexions sur la manière d'arranger ça. Il releva le museau juste à temps pour la voir prendre une petite boule de poil humide. Enfin, un truc de poil recouvert d'un truc gluant tout rouge. Donc sans doute un petit à la naissance.

Le jeune printanier observa la mère nettoyer son petit avec curiosité et intérêt. Il n'avait jamais vu de nouveau né. En tout cas, celui là avait les ailes de sa mère et une couleur sans doute estivale, bien qu'elle lui rappela vaguement quelqu'un, mais qui ?

Une fois le petit propre, la nouvelle maman laissa quand même Haru assouvir sa curiosité. Le regard de ce dernier tomba sur des tourbillons familiers sur les pattes du petit. Cette louve était peut-être de la famille de Toboe, pourtant il avait dit n'avoir qu'une soeur adoptive. Peut-être une cousine, en tout cas, Haru se garda bien de le faire remarquer, il n'était pas sensé connaître le loup rouge.

Les yeux du printanier remontèrent jusqu'à l'épaule. Un flocon ! Calion ! Et cette couleur, c'était celle d'Aerin ! Voilà pourquoi ça lui disait quelque chose. Les fils de Sheyla. L'un d'eux était le père des petits de la louve. Aerin était devenu estival, il y avait des chances pour que ce soit lui le père de cette petite -enfin, il a sentit que c'était une fille-.

-Euh ... Tu es la compagne d'Aerin ?

Question idiote. Ca se voyait comme la truffe au milieu de la figure. Elle n'avait sans doute pas très envie de parler du père absent pour le moment. Aerin ne devait pas savoir que sa compagne était dans cet état, peut-être le cherchait-elle d'ailleurs. Mieux valait chercher à réchauffer l'endroit et à le préserver des prédateurs ou des autres loups.

-Courage, je vais ... utiliser mon pouvoir pour nous faire un tapis plus chaud et un abris.

Il recouvrit donc son corps d'écorce, première étape pour faire ce qu'il voulait tenter. De fines branches bien feuillue sortirent de son corps et il les tressa les unes aux autres avec soin avant de les glisser délicatement sous la jeune maman. Puis il les décrocha de son corps.
Ensuite, il fit pousser de plus grosses branches sur son dos et en fit des arcs de cercle au dessus d'eux qu'il cala dans la neige et le sol. Il forma ainsi un genre de coupole en bois pas très discrète en laissant une ouverture sur un tiers de l'abris. Épuisé par cet exploit de concentration -bah oui, faut pas le surestimer non plus- le printanier se coucha dans l'entrée de sa cabane improvisée. Il était quand même assez content de s'être rendu utile.

Tout en levant la tête je pus remarquer le travail du loup printanier. Il n'avait pas chômer à ce que l'on pouvait voir... Il avait creuser la neige tout autour de moi et le nouveau né afin que le froid n'atteigne pas la petite. Je fus touchée d'un tel geste. Surtout que j'étais pour lui une étrangère qui venait se taper l'incruste pour y faire ses petits. Non, au lieu de me chasser il m'avait aider, c'était vraiment sympa de sa part.

Il s'avança afin de découvrir le pelage du louveteau. Sa curiosité semblait s'attarder sur les tourbillons sur chacune des pattes de la petite, avant de remonter sur son flocon au dessus de son épaule, ses yeux s'écarquillèrent. Avait-il reconnue quoique ce soit ? Après tout, c'était un printanier et Aerin y avait passer toute son enfance, adolescence, et le début de son age adulte. Il avait dû connaître des loups qu'il ne voyait plus aujourd'hui. Le pelage de la petit trahissait bien l’identité de ses parents. Immédiatement, le loup comprit :

"-Euh ... Tu es la compagne d'Aerin ? "

J’acquiesçais en hochant la tête, il avait donc comprit. Au moins, il était une connaissance d'Aerin alors peut-être ne voulait-il pas bouffer ses petits pour ensuite s'attirer la colère de l'estival. Enfin quoique, se père indigne serait capable de le remercier, vue qu'il détestait les petits.

"-Courage, je vais ... utiliser mon pouvoir pour nous faire un tapis plus chaud et un abris. "

Puis le corps du printanier se changea complètement une écorce. Waow, classe le pouvoir ici. Soudain des espèces de lianes pleines de feuilles surgirent de l’intérieur de son corps d'arbre. Ces choses se tressaient d'elle même avant de se placer délicatement en dessous de mon corps. Je le laissais faire, après tout même si je souhaitais faire quelque chose, dans mon état quasiment rien était à ma portée.

Comme par magie, de troncs d'arbre sortirent de son dos et se tortillèrent pour former des arcs de cercles dans le ciel, avant de se poser les uns sur les autre autour de moi. Un vrai petite cabane ! Au moins ici je ne gèlerais pas sur place, et cet abris garantissait de la chaleur pour le nouveau né.

L’emploie accomplie, le jeune printanier s'écroula devant la cabane en bois, surement fatiguée par temps d'efforts.

Je restais un instant à observée la petite entre mes pattes, elle s'agitait vigoureusement. Je compris bien vite qu'elle devait surement avoir faim, et la posais au creux de mon ventre afin qu'elle puisse s'abreuver. Il fallait que je lui trouve un nom. Aerin n'aurait pas cette chance, il était absent, temps pis pour lui. UN nom me vint immédiatement à l'esprit, j'aimais sa consonance.

- Niagara...

A peine ais-je murmurer son nom qu'une nouvelle série de contraction me tordirent le ventre. Et bien, il semblerait que la petite Niagara ne serait pas fille unique...

La jeune mère l'avait laissé agir et semblait contente du résultat. Elle se concentra à nouveau vers sa petite.

"Niagara...."

Haru mangea un peu de neige pour se réhydrater. Cela lui donna une idée. Il avait encore un peu de force pour ça. Avec la même technique qu'il avait employée pour créer l'abris, il créa un récipient dans lequel il mit la neige, il s'enroula alors autour du bol de neige pour le réchauffer. Il allait créer de l'eau pour la maman. Il espérait juste que les contractions ne reviendraient pas trop vite le temps que la neige fonde. Il avait entendu dire que les accouchements pouvaient durer des heures et des heures. Il aurait besoin de quelques longues minutes pour que l'eau fonde et il espérait que son récipient d'écorce serait bien étanche.

Le printanier finit par offrir le bol à la maman alors que la neige n'avait qu'à moitié fondu. Le frais lui ferait peut-être du bien et si elle ne buvait pas tout tout de suite, le reste de neige aurait le temps de fondre.



[pauvre Haru qui cherche à s'occuper x) désolée si c'est court ><]

[ ce n'est point grave, c'est pardonné par ma lenteur avoisinant celle d'un des escargots les plus frippés x) ]

La douleur réapparut, et me recroquevilla sur moi même d’instinct. Mal.. mal très mal..... Il fallait que je me concentre sur autre chose afin d'atténuer la douleur.

C'est alors que mes yeux tombèrent sur ce que fabriquait le loup vert. Sortant de terre, des racines vinrent former une coque. Je n'en revenais pas : il venait de s'être épuiser à crée un abris pour une louve qui ne connaissait même pas, et voilà qu'il utilisait le peu d'énergie qu'il avait en stock pour une étrangère ! Il fallait que je pense à le remercier une fois le travail terminée....

Une contraction me fit fermer les yeux, fronçant les sourcils par la même occasion. Il ne fallut pas longtemps avant de sentir le liquide vermeille me couleur entre les pattes. Après une dernière souffrance plus intense que les autres, tout s'arrêta d'un coup. Tel une tornade de passage, et même pas quelques minutes, elle avait emportée votre maison et était déjà 3km plus loin une fois que vous vous apercevez des dégâts. Je m'approchait du nouveau né avec empressement, me dépêchant de percer la poche de placenta. Le petit pus bientôt prendre sa première bouffée d'air. En attendant Niagara pignait de tout cette agitation.... cette petite allait sans doute devenir exigeante.

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Je léchais le nouveau né pour le débarrasser de mon sang, puis observait son pelage de plus près. Il me ressemblait. Cette couleur bleu de la mer, et ce jaune/beige se rapprochant du sable le plus fin. Quelques touches de bleu pétant par-ci par-là, et des yeux des plus éclatant. On pouvait déduire que le papillon bleu sur son épaule signifiait la descendance d'Aerin, qui était autrefois printaniers. Un nom me vint en tête, il signifiait la chance de ce petit qu'il avait de vivre.
- Satchi.

Je me tournais vers l'inconnu après avoir bus quelques gorgées du brevage qu'il m'avait préparé.

- je n'oublierais jamais ce que tu as fait. Veux-tu bien me donner ton nom pour que je le grave dans ma mémoire ?

La louve se tordit de douleur et Haru baissa les oreilles en grimaçant. Que ça avait l'air de faire mal. Et tout ce sang.
Le printanier n'arrivait malgré tout pas à détacher ses yeux de la louve. En fait, donne la vie n'avait rien de beau. C'était ensanglanté, humide. La mère souffrait le martyre et les autres loups présents étaient juste impuissants.
Finalement, une deuxième boule de poil apparue. Sa mère l'aida à se dépêtrer du placenta et le nettoya. Les couleurs qu'arborait le petit étaient très similaires à celles de sa mère.

"Satchi."

Elle releva la tête vers le printanier qui émergea de son statut de simple spectateur.

"Je n'oublierais jamais ce que tu as fait. Veux-tu bien me donner ton nom pour que je le grave dans ma mémoire ? "

Le loup vert se sentit un peu gêné par tant de considération alors qu'il avait l'impression de n'avoir rien fait de particulier.

-C'est gentil, euh ... Je m'appelle Haru. Et ... Et vous ?

Après coup, il se rendit compte qu'elle ne voudrait peut-être pas se dévoiler. Après tout, elle était en territoire étranger.

-Je ne vous dénoncerais pas ... En fait, je vais peut-être moi même bientôt rejoindre le clan estival. J'ai rencontré quelqu'un avec qui je veux faire ma vie en été.

Il rougit. Il n'osait pas vraiment donner le nom de Toboe. Parce qu'il avait peur qu'elle le juge sur cette relation entre loup. Ce n'était tout de même pas commun.

Le prinatniers répondit, le feu aux joues.

"-C'est gentil, euh ... Je m'appelle Haru. Et ... Et vous ?"

Haru ?! non de non, s'agirait-il du compagnon de Toboe ? Il me semblait bien que mon frère m'avait dit qu'il s'appelait Haru, et il avait peu de chance qu'il y est plusieurs loups au printemps qui possédait ce nom.
Hmm... c'était quand même une très très grande coincidence ! Nous étions mhhh presque beaux frères et soeurs ! Enfin, il fallait que je lui annonce cette nouvelle, je ne pouvais pas garder cela pour moi.


"-Je ne vous dénoncerais pas ... En fait, je vais peut-être moi même bientôt rejoindre le clan estival. J'ai rencontré quelqu'un avec qui je veux faire ma vie en été."

Pas de doute, ça ne pouvait être que ce haru là. Ces joues rosies par le gène losqu'il mentionna ce "quelqu'un" lui rendait un air mignon. Son caractère contrastait avec celui de mon pas doué de frère adoptif, Haru avait sue faire de courage en aidant une inconnue !
A mon tour, je lui dévoilais mon nom.

- Je me nomme Sheen, et... le loup dont tu parles, c'est mon frère...

Peur de réveiller des soupçons de septicité chez le printanier, je lui dit immédiatement le nom de l'estival.

- Toboe, mon frère adoptif. Euhh.... alors comme ça, tu vas nous rejoindre ? Et donc.... mes... louveteaux sont comme qui dirait, tes neveux et nièces ?

" Je me nomme Sheen, et... le loup dont tu parles, c'est mon frère... "

Haru redressa brusquement la tête, surpris et un peu perdu. Il n'avait pas parlé d'un loup ou d'une louve.
Le printanier chercha tout d'abord où il avait pu gaffer.

"Toboe, mon frère adoptif. Euhh.... alors comme ça, tu vas nous rejoindre ? Et donc.... mes... louveteaux sont comme qui dirait, tes neveux et nièces ? "

Le jeune loup réalisa alors qu'il était parfaitement idiot de s'imaginer avoir fait quoi que ce soit de mal. C'était normal que Toboe ai parlé de lui à sa famille. Si Haru n'y avait pas pensé, c'est qu'il n'avait pas de famille à qui parler de son histoire, il avait gardé tout cela enfoui en lui, caché.

Après coup, le futur estival réalisa que Sheen, dont Toboe lui avait parlé, l'acceptait. Elle ne s'arrêtait pas aux limites des clans, ni à celles du sexe. Elle l'acceptait même dans sa famille.

Emu, Haru posa un regard tout neuf sur les deux nouveaux nés. Ses neveux. Sa famille ... Il avait une famille ? Lui ? Il aurait tout aussi bien pu être le père qu'il n'en aurait pas été plus ému. Il versa même quelques larmes.

-Merci ... Je ... Je suis orphelin, je n'ai jamais eu de famille. Si j'avais su ... C'est dingue la coïncidence !

Regonflé à bloc par cette nouvelle, fermement décidé à protéger cette mère et son enfant, Haru se mit en tête de les ramener tous ensemble à terres estivales où ils seraient en sécurité ... Dès qu'il aurait retrouvé suffisamment d'énergie pour les porter tous avec ses lianes.

-Je vais vous aider à rentrer. Pour le moment, reposez vous tous, sourit-il.

Le nouveau tonton ne pouvant pas rester en place, il perfectionna le camouflage de l'abris en le recouvrant de neige, cela ne demandait pas d'énergie, juste de gratter un peu la neige.

J'observais avec attention la reaction du loup vert tout en gardant un oeil sur mes deux petits, bien sûr. Haru eu l'air très étonné tout d'abbord, puis souris. Et je pue lire de la joie, ou quelque chose comme... comme si il n'y croyait pas. J'étais bien sûr très secouée, et puis le rencontrer dans ces circonstances....Mais mon instinct maternelle atténuait un peu tout les restes. J'avais du mal à allonger deux pensées cohérentes, à chaque fois je retombais sur Aerin, ou sur les louvetaux, sur notre vie.


"-Merci ... Je ... Je suis orphelin, je n'ai jamais eu de famille. Si j'avais su ... C'est dingue la coïncidence !"

Orfelin ! alors son émotion se compenait ! Moi aussi j'étais orfeline, enfin, avant que les parents de Toboe ne m'accepte dans leur famille. Et maintenant, j'étais... j'étais maman. Haru ajouta ensuite, toujours aussi souriant.
"
-Je vais vous aider à rentrer. Pour le moment, reposez vous tous"

j'hochais la tête puis la posais sur mes deux pattes avants, repensant à tout ça. Aujourd'hui j'avais eu des louveteaux, et j'avais par la même occasion rencontré mon beau frère. Je fermais les paupières, faisant entièrement confiance à haru. Je me reposerais.. ensuite je rentrerais avec l'aide du printanier.

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rp fini ?

[ça me va, rp fini ^^]