Alors que la brume recouvrait la forêt, alors que le tueur à la patte blanche marchait sans but dans cette forêt qui l'avait vu grandir et devenir ce qu'il était aujourd'hui, alors que la neige qui se pliait en silence sous ses pattes ne laissait de son passage que ses empreintes. Il crut entendre une mélodie triste, déchirante, une mélodie si triste qu'il ne pouvait l'ignoré, lui qui avait pourtant un coeur fait de glace. Il s’arrêta et leva le nez au vent. Vent charger de petits flocons et porteur d'une odeur qu'il ne connaissait sans pourtant en connaitre la propriétaire. Une femelle oui, mais où partait-elle. Il sentait son odeur et sentait ce sentiment qui la rongeait, il le ressentait d'avantage parce qu'il le connaissait et son instinct ne pouvait l'ignoré.
Il frotta son museau avec sa pattes blanches pour enlever les flocons qui s'étaient amassé et se lança à la poursuite de cette odeur de solitude et de fatalité. Il trottinait, de peur de ne pas aller assez vite, de peur d'aller trop vite, il cherchait cet être perdu qui était malheureux, trop malheureux, au point où il crue sentir sa propre odeur de louveteau orphelin. Il sauta par dessus un tas de pierre et inspectera les horizons blanc, donc les seuls être vivant étaient les arbres et encore, le vent se chargeait de plus en plus de flocons de plus en plus gros.
Il se prit à courir à la poursuite de cette odeur, frappant le sol de ses foulé apeuré, il voulait la rattrapé, mais rien n'y fit. Le vent tourna, avec lui la neige qui frappa maintenant avec violence le pelage noir du tueur solitaire. Les yeux grand ouverts, le chemin qu'il avait suivit n'était que blancheur, l'odeur qu'il avait suivit n'était plus que le froid de l'hiver. Il avait perdu celle qu'il aurait voulu connaitre, celle dont il ressentait la solitude, celle qui lui avait rappeler qui il avait été. Tout avait disparu.