Mais où es-tu donc ? [ Orage • Ita ]

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Mais où es-tu donc ? [ Orage • Ita ]


Orage Nobody PUF * : Horsenight Messages : 164 Date d'inscription : 14/11/2011 Âge : 23 Ta localisation réelle : France Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN	Mar 5 Mar 2013 - 17:34 Orage leva ses yeux fatigués vers le soleil de plomb qui lui meurtrissait tout le corps depuis... depuis combien de temps ? Orage avait cessé de compter les heures à partir du moment où il n'avait plus réussi à distinguer un paysage "normal". "Des arbres, de l'herbe, de l'eau... de la vie." Tout dans ce désert lui semblait hostile, il avait l'impression que ce territoire inhospitalier voulait lui prendre la vie. Si ses nombreuses tentatives avaient – pour l'instant – échoué, c'était uniquement parce qu'Orage y croyait encore. Il croyait encore que ce désert avait une fin, que cette fin le mènerait à... À quoi ? Orage ne savait plus. Ses pensées s'embrouillaient. L'espoir, l'unique espoir qui lui restait, était une silhouette rousse élancée. Ita. Celle qui faisait battre son cœur, qui lui permettait de rester en vie, tout simplement de tenir, de ne pas céder à la volonté du désert d'Elessar de le faire tomber. Alors il restait debout, et il avançait. Un pas devant l'autre. Le son que produisait ses pattes en touchant le sable brûlant produisait un son désormais insupportable à ses oreilles meurtries par les cris des rapaces qui attendaient, patients, qu'il tombe. Cela faisait trop longtemps qu'il avançait ainsi, sans voir où il allait. Mais cela encore... Certes, Orage avait une image très nette, dans son esprit, d'Ita la belle automnale. Comment aurait-il pu en être autrement ? Mais, ces derniers temps, il avait l'horrible, l'atroce impression que son image s'estompait peu à peu. Pas beaucoup, mais cela suffisait à lui miner le moral, qu'il avait déjà fort bas. Mais il devait tenir. Il ne pourrait pas s'en aller, mourir en d'autres termes, sans l'avoir revue. Et il avait l'affreux pressentiment qu'il s'était passé quelque chose. Quelque chose, oui, mais quoi ? Trop de temps s'était écoulé depuis leur dernière rencontre. Qui sait ce qui avait pu lui arriver ? Il savait l'automnale robuste et pas du genre à se laisser faire, mais tout de même... Et puis, avec les bruits qui couraient, même un solitaire du genre d'Orage était au courant qu'un évènement des plus mauvais se préparait. Une guerre, disait-on. Et cela laissait Orage dans des gouffres insondables. L'idée qu'il passe les prochaines années à se battre pour une liberté qu'il n'aurait peut-être jamais, c'était insupportable. Cela procurait au solitaire un sentiment de révolte comme jamais il n'en avait ressenti. Et cela diminuait encore plus, si c'était possible, sa gaité et sa joie de vivre. Pour le moment il arrivait encore à tenir, mais pour combien de temps encore ? Orage essaya de se concentrer sur le rythme régulier de ses pas. Ça lui évitait de devoir penser à tous les malheurs qui lui pourrissaient la vie. Et ça l'aidait à supporter la douleur présente dans tout son corps, dans ses jambes, dans ses pattes, dans sa tête, dans son cœur... Au dessus de lui, des vautours, avides de chair, criaient, et faisaient des cercles régulier autour d'Orage. "Maudis piafs", songea-t-il. Malheureusement, il ne pouvait rien y faire. Enfin, si, bien sûr, il pouvait toujours céder, et se laisser tomber dans le gouffre insondable qu'était la mort... Mais, si Orage avait une dernière volonté, c'était bien de revoir celle qui faisait battre son cœur. Après cela, oui, après cela il pourrait s'en aller paisiblement, sans douleurs. Tout à ses douloureuses réflexions, Orage ne senti pas que ses pattes se dérobaient sous lui. Fatigué... il était... fatigué... Comme le sable brulant était doux ! Comme la tendre caresse du soleil de plomb lui était agréable ! Il ne se sentit presque pas fermer les paupières. L'attrait d'un petit somme lui était trop agréable. "Juste... quelques minutes..." songea-t-il, avant de sombrer dans ce qui pouvait être son dernier sommeil. Quelque part, dans un désert aride, un loup est tombé. Quelque part, dans ce désert aride, un autre loup s'approche.


Ita Nobody PUF * : Sheyla, Blaze, cadence12 Messages : 138 Date d'inscription : 08/11/2011 Âge : 31 Ta localisation réelle : Derrière l'écran Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN	Mar 5 Mar 2013 - 18:21 Le soleil dardait ses chauds rayons sur ma tête, me donnant le vertige. Le désespoir m’envahissait de plus en plus à chaque pas dans le sable brûlant. Partout à perdre de vue, il n’y avait que ce maudit sable jaune qui vous brûle les pattes et s’infiltre dans votre pelage. Rien d’autres, aucune végétation, encore moins d’eau et certainement pas âme qui vive. Je me maudissais d’être venu ici. La dernière fois, je l’avais contourné ce désert et c’était une bonne décision. Une voix dans ma tête m’intimait de continuer à avancer, de m’enfoncer encore plus dans cette infinie étendue désertique. Je pouvais presque voir les moutons de poussière rouler à côtés de moi. Le plus insupportable, hormis la chaleur étouffante, était assurément les cris des charognards que je voyais clairement, autant que ma vision floue me le permettait, voler en cercle en peu plus loin devant moi. L’espoir revient en même temps que mon esprit compris que s’il y avait des vautours, assurément je pourrai trouver une source de nourriture et qui sait même d’eau. On dit que l’espoir dans le désert est bien souvent trompeur, c’est tout à fait vrai. Alors que je croyais arriver à l’endroit où j’avais aperçu les oiseaux, il n’y avait rien. Pas même une misérable brindille. Mirage. Malgré tout, je continuais d’attendre les charognards et mon ouïe ne me trompait jamais. Où étaient-ils ces maudits oiseaux? Je continuais ma marche silencieuse à la poursuite des vautours. La voix dans ma tête approuvait cette idée, ce que je trouvais étrange. Mon esprit me poussait-il volontairement à la mort? Vengeance de tout ce que je lui avais infligé avec le temps? Meurtre, amitié, peur, promesse, douleur, amour… Avec toute cette brochette d’évènements mon esprit pouvait bien vouloir ma mort. Je m’assis soudain dans le sable, en prise à une crise de larmes causée par le désespoir qui emplissait mon âme en ce moment même. Alors que je pleurais bêtement sur mon sort, les cris des vautours se firent entendre plus fort. J’étais presque rendu. Il me suffit d’une fraction de seconde pour me remettre sur mes pattes et m’élancé à toute vitesse vers les oiseaux. Ma dernière chance. J’avais bien raison, il y avait là une source de nourriture facile. En effet, je pouvais discerner les contours flous d’un animal probablement mort étendu sur le sable en bas de la dune. N’attendant pas une minute de plus, j’entrepris de descendre la dite dune, mais la tâche était compliquée, le sable s’effondrait sur mon passage. Mon cœur rata un battement quand je le reconnu. Il était là devant moi. Comme mort. Les larmes coulaient à nouveau sur mes joues. Par pitié. Non. Son pelage moucheté de roux était couvert de sable fin. Les vautours lui tournaient autour se rapprochant à chaque coup d’aile. J’hurlais à leur attention pour les faire fuir. Les éloigner de celui qui faisait battre mon cœur. Orage. Les derniers pas me parurent si pénibles. Mes pattes si lourdes. Par pitié. Non. - Je t’en prie Orage… Je n’avais pas la force de dire autre chose. Je vins m’étendre contre lui. Ma tête posée sur une de ses pattes avant. Mon museau tout près du sien. Mes larmes formaient des tâches sombres sur le sable brûlant. Par pitié. Non.


Orage Nobody PUF * : Horsenight Messages : 164 Date d'inscription : 14/11/2011 Âge : 23 Ta localisation réelle : France Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN	Mar 5 Mar 2013 - 19:17 Il marche sur un tapis de fleurs. Le soleil est haut mais il ne tape pas comme sur le territoire estival. Il règne une odeur agréable, celle de la paix et de la tranquilité. Mais on peut aussi sentir les douces effluves de la viande fraichement chassée, celle des fleurs aussi, des oiseaux. Une brise tendre chuchote des mots à ses oreilles. Ici, il se sent chez lui, il est heureux. Il sait où il va, sa vie a un but et il sait être proche de l'atteindre. Il s'avance dans la grotte, où une assemblée de loups est en train de chuchoter. Lorsqu'il entre, tous les murmures se taisent. Il aime cela, être le centre de l'attention, avoir des dizaines de regards fixés sur lui. Il lève la tête, fièrement, et dévisage les loups, un par un. S'il leur demandait, ils se jetteraient d'une falaise sans la moindre hésitation, le moindre doute. Ça aussi, il aime. Il aime cette autorité que lui procure son sang et par conséquent son rang. Un petit sourire supérieur lui barre les lèvres quand il s'avance vers une louve aux ailes dont les couleurs oscillent entre gris et noir. Elle lui sourit gentiment. Cette marque d'affection ne forme en lui aucun plaisir d'être aimé. Il regarde la louve sans sentiment particulier. Ah, si, peut-être une pointe de jalousie, car elle est l'aînée. Son aînée. Il grimace intérieurement, mais ne laisse paraître aucune émotion. Sa sœur lui adresse la parole : – Bonjour, mon frère. Comment vas-tu ? As-tu été mis au courant de la situation ? Car il nous faut prendre une décision, tu le sais, Kéro... Quelque part, dans un désert aride, un loup se réveille en sursaut. Quelque part, dans ce désert aride, ce loup a trouvé qui il est. Orage se réveilla en sursaut. Il avait l'impression qu'une éternité s'était écoulée depuis qu'il était tombé et qu'il s'était endormi. Fébrile, il jeta un coup d'œil inquiet autour de lui. Une louve était allongée à côté de lui, sa tête posée sur une des pattes avant du jeune loup, son corps roux tout serré contre le sien. Elle semble endormie. Orage la reconnait immédiatement et son cœur fait un bon dans sa poitrine. Incapable de se contenir, il se lève d'un bond et hurle de joie, comme si toute son énergie perdue avait tout à coup retrouvé son corps. après avoir crié sa joie au ciel et au soleil, qui lui paraissait maintenant presque bienveillant, il se précipite au côtés de sa bien-aimée et frotte son museau contre le sien. Il sait qu'elle est en vie, quoique faible, mais rien ne l'arrêtera. Car il sait qui il est ! Et car Ita est là. Avec elle, tout est possible, pour elle, il irait au bout du monde, et bien plus encore. Alors, il la caresse tendrement, lui lèche le museau, pour la réveiller. Quand il pense avoir fait le nécessaire à ce qu'elle reprenne conscience, il lui chuchote tendrement à l'oreille: – Ita, mon coeur... Je suis là... Nous sommes ensemble...


Ita Nobody PUF * : Sheyla, Blaze, cadence12 Messages : 138 Date d'inscription : 08/11/2011 Âge : 31 Ta localisation réelle : Derrière l'écran Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN	Mar 5 Mar 2013 - 20:25 Le sommeil est la plus douce des sensations. Le sommeil auprès de l’être aimé est encore plus doux. S’endormir à jamais à ses côtés. Partager le dernier souffle de vie. Un futile dernier espoir qui nous garde en vie une minute de plus. Les pensées tournaient à plein régime dans ma tête, je revoyais ma vie d’avant et ma vie d’après ce jour-là. La peur, celle qui m’envahissait si souvent depuis ce jour, celle qui me faisait tuer. Je n’en voulais plus. Peut-être que dans l’eau delà j’en serais débarrassé. C’est sur cette pensée que je fermais les yeux pour sombrer dans le sommeil. J’ignore comment de temps durant cette pause dodo, mais une chose froide et humide sur ma joue me tira peu à peu de mes songes. Il me fallut un moment pour comprendre qu’il s’agissait d’Orage qui tentait de me faire revenir sur terre. Orage. Mon cœur s’accélère soudainement et je sais l’électricité qui circule dans mon corps comme à l’habitude. J’ouvre les yeux alors qu’il murmure doucement à mon oreille. Ensemble. Pour toujours et à jamais. Je le regarde discrètement, guettant le moment où il s’approche de moi. Dès l’instant où son museau s’approche du mien, j’étire le cou pour lui voler un baiser. C’est un baiser brutal rempli d’électricité statique. Un baiser à la moi d’après. Je fixe mon regard dans le sien, me laissant porter par ses yeux quelques secondes. Je lui redonne un second baiser, doux et contrôlé cette fois. Un baiser à la moi d’avant. - J’ai, j’ai cru que je t’avais perdu Je me suis remise à pleurer de plus bel, c’est idiot. J’avais je ne m’étais montré si faible devant Orage.


Orage Nobody PUF * : Horsenight Messages : 164 Date d'inscription : 14/11/2011 Âge : 23 Ta localisation réelle : France Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN	Sam 9 Mar 2013 - 14:30 Dès l'instant où Orage approcha son museau de celui de la magnifique louve rousse, celle ci arqua le cou et l'embrassa. C'était un baiser brûlant, plein de passion, auquel Orage n'était pas habitué. Cela le laissa étourdi, la tête pleine de session fabuleuses, il avait l'impression de flotter sur un nuage. Orage regarda Ita droit dans les yeux, et se rendit compte qu'il était plus que jamais amoureux d'elle. Il fit en sorte de transmette tout l'amour possible dans ce regard, pour que cet instant dure une éternité. Il aurait pu passer sa vie entière à la regarder, simplement la regarder. Elle était une telle œuvre d'art par son physique, on aurait pu la mettre sur un piédestal et tous les loups de Four Seasons se seraient inclinés devant un tel phénomène de beauté vivante. Et mortelle. C'était toutefois ce que pensait Orage. Ita l'embrassa une seconde fois, cette fois avec douceur et tendresse. Puis elle déclara d'une voix tremblante : – J'ai, j'ai cru que je t'avais perdu... Et elle se remit à pleurer. Orage, surprit, resta un instant immobile, ne sachant trop quoi faire. Jamais Ita n'avait eu un tel comportement en présence d'Orage. Il le prit comme un cadeau, une marque de confiance, qu'elle accepte de se dévoiler ainsi, malgré son image de féroce guerrière adepte du sang. Il se pencha vers elle, lui donnant un petit coup de tête. Il rélféchit un instant à ce qu'il pourrait lui dire, puis laissa son instinct faire le travail. – Chut... ça va aller... Moi aussi j'ai eu peur... Ça a été dur, pour toi comme pour moi... Mais maintenant, on est ensemble... Ça va aller... Quand on est ensemble on est plus forts, tout va bien se passer. On ne se séparera plus, je te le promet... Il la prit entre ses pattes, comme un enfant. Il la berça encore un peu, puis déclara de nouveau : – Je... Heu... Quand tu m'as trouvé, j'étais inconscient... Et... Pendant que je "dormais", j'ai rêvé... C'était une sorte de vision. Je me voyais... Au milieu de plusieurs loups... Et une louve me parlait... Elle m'a appelé "Kéro". Est-ce-que... Tu connaissais quelqu'un qui s'appelait Kéro ? Sa voix avait tremblé sur ses derniers mots. Peut-être allait-il apprendre qu'il avait été important. Peut-être n'allait-il rien apprendre du tout, peut-être Kéro avait-il été un simple gamma, tout juste bon à suivre le mouvement... Mais peut-être que Kéro avait eu sa place à la droite d'un Alpha, peut-être... Orage aurait pu formuler 1000 hypothèses, mais il n'osait aventurer ses rêves sur un terrain aussi glissant que son passé. Il préféra attendre la réponse d'Ita pour ensuite espérer... quelque chose.


Ita Nobody PUF * : Sheyla, Blaze, cadence12 Messages : 138 Date d'inscription : 08/11/2011 Âge : 31 Ta localisation réelle : Derrière l'écran Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN	Mar 12 Mar 2013 - 4:12 Orage sembla surpris par mon soudain élan de sentiment, il était bien rare en effet que qui que se soit me voit dans un tel état de faiblesse. Habituellement, quand je sentais les larmes me monter aux yeux, je sortais courir pour chasser ma peine jusqu'à l'épuisement total. Je passais en quelque sorte mes émotions à travers l'effort physique. Un échappatoire qui n'était que temporaire et de courte durée, les sentiments me poursuivant dans mon sommeil à travers mes cauchemars. Cauchemars qui avaient le don de me pourrir l'existence depuis des mois, à chaque fois que j'en venais enfin à fermer les yeux ils étaient là à m'entendre. Les larmes coulaient toujours en silence sur mes joues et je fermais les paupières pour chasser mes sombres pensées et les enfermer tout au fond de mon esprit une fois de plus. – Chut... ça va aller... Moi aussi j'ai eu peur... Ça a été dur, pour toi comme pour moi... Mais maintenant, on est ensemble... Ça va aller... Quand on est ensemble on est plus forts, tout va bien se passer. On ne se séparera plus, je te le promet... Mon amoureux passa ses pattes autour de moi pour me réconforter comme on rassure les louveteaux en les prenant dans nos pattes quand ils se font des peurs. Sauf que leurs peurs à eux disparaissaient dans la minute alors que les miennes ne voulaient me quitter. Ensemble. Ce mot qui voulait tout dire, mais c'était si dur. À chaque seconde de ma vie je craignais de lui faire du mal, que dans un accès de colère je m'en prenne à lui. Je pourrais mettre fin à ses jours de manière brutale si je le voulais. Ce que j'étais très loin de désirer. J'en étais complètement folle amoureuse. D'un amour qui arrivait à chasser les nuages dans mes yeux quand il était auprès de moi. Si seulement il pouvait lire dans mes pensées, voir que derrière mon masque sévère il pourrait trouver la Ita d'avant, celle qui n'avait pas peur. – Je... Heu... Quand tu m'as trouvé, j'étais inconscient... Et... Pendant que je "dormais", j'ai rêvé... C'était une sorte de vision. Je me voyais... Au milieu de plusieurs loups... Et une louve me parlait... Elle m'a appelé "Kéro". Est-ce-que... Tu connaissais quelqu'un qui s'appelait Kéro ? La question d'Orage me surprit. Nous n'avions que rarement parlé de son passé pour la simple et bonne raison qu'il en avait tout oublié. Visiblement, la mémoire lui revenait peu à peu tandis que je tentais d'effacer la mienne. Kéro. J'avais peut-être déjà entendu ce nom, mais où et quand je l'ignorais. À vrai dire plus j'y pensais et moi cela me disait quelque chose. Je ne pouvais aider Orage à trouver la réponse. Je baissais la tête ainsi que le regard, je ne voulais pas le regarder en face. Je lui avais promis de l'aider à retrouver son passé, mais j'étais incapable de répondre à une simple question. Je n'était qu'une pauvre louve dérangée et inutile. Je parlais d'une voix basse, presque inaudible. - Je suis désolé Orage, ce nom ne me dit absolument rien... Je redresse finalement la tête en chassant les larmes de mes yeux d'un clignement de paupière. Tâchant d'afficher un sourire à l'intention de mon compagnon. - Nous pourrions demander à Ypso, il sait peut-être quelque chose. Si tu le souhaites bien entendu.


Orage Nobody PUF * : Horsenight Messages : 164 Date d'inscription : 14/11/2011 Âge : 23 Ta localisation réelle : France Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN	Lun 1 Avr 2013 - 18:04 Ita baissa la tête et son regard violet. Ce simple mouvement brisa le cœur d'Orage. Voir ainsi sa bien-aimée baisser la tête face a lui, comme elle le. Ferait pour un supérieur hiérarchique de sa meute, cela, il ne pouvait l'accepter. Comment Ita, la fière Ita, pouvait elle s'incliner face à lui ?! Elle qui, d'habitude, relevait toujours la tête, regardait les gens de haut ! Orage aurait tellement voulu l'aider, lui dire combien il l'aimait ! Au moins pour prouver sa bonne foi... Peut-être Ita n'était-elle pas sûre qu'Orage l'aimait ? Peut-être avait-elle l'impression qu'Orage se fichait d'elle ? Rien qu'a cette pensée, le solitaire frissonnait. Si seulement il avait pu lui ouvrir son esprit, pour montrer à Ita que son amour était réel... Tout aurait été tellement plus simple ! Il s'apprêtait a lui murmurer des mots doux, quand sa belle le prit de vitesse en murmurant d'une voix si douce et si basse qu'il du se pencher pour l'entendre : - Je suis désolé Orage, ce nom ne me dit absolument rien... Et elle redressa la tête, ce qui réchauffa le cœur d'Orage. Elle battit des paupières pour chasser ses larmes, perles adamantines qui faisaint briller ses yeux ayant l'éclat du soleil couchant. Elle était belle, oh oui elle était belle. Orage aurait fait le tour du monde pour la conquérir, tant il la désirait. Elle eut un petit sourire, qui, songea le solitaire, la rendait encore plus belle, si c'était possible. Elle lui chuchota plus audiblement cette fois : - Nous pourrions demander à Ypso, il sait peut-être quelque chose. Si tu le souhaites bien entendu. Orage afficha soudain une tête de trente pieds de long. Heuu... Ypso ? Il captait bien, la ? Orage n'était pas sur d'avoir très envie de rencontrer Ypso, le redouté Alpha automnal. Il avait la ~~sale~~ réputation d'être fort sévère, d'être bougon et d'avoir... Mal vieilli. Pour toutes ces raisons, Orage n'était pas chaud-chaud pour le rencontrer. Mais après tout, s'il était en présence d'Ita, l'une des meilleures guerrières que four Seasons ai jamais connu, peut être l'alpha serait-il plus clément ? Et puis, si Orage avait tant envie de retrouver ses origines, c'était a ses risques et périls... Aussi déclara-t-il d'une voix qu'il voulait déterminée : - Oui, bien sur.. C'est une bonne idée. Merci, Ita. Tu sais, ce n'est pas un problème que tu ne saches rien sur Kéro. Après tout, ce n'est pas la mort. Ah ah, il tentait de faire de l'humour. Ben, c'était raté. - Mais avant d'aller voir qui que ce soit, ajouta-t-il, il faut nous sortir d'ici. Et malheureusement, Elessar, ou qui que ce soit qui ait déjà visité ce désert, n'a pas eut la bonne idée d'installer un panneau "sortie", il va falloir nous débrouiller par nos propres moyens... Il eut un sourire rusé et déclara : - J'ai un petit creux, pas toi ? Je me mangerais bien de l'aile de vautour, pour midi... Il espéra que cette remarque allait la faire rire...


Ita Nobody PUF * : Sheyla, Blaze, cadence12 Messages : 138 Date d'inscription : 08/11/2011 Âge : 31 Ta localisation réelle : Derrière l'écran Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN	Lun 27 Mai 2013 - 20:10 Je regardais le vide devant moi, tâchant de détourner quelque peu mon regard de mon compagnon sans que cela soit trop visible. Je ne voulais pas qu'il croit que je me refusais à le regarder dans les yeux, mais c'était un peu le cas. En effet, j'aurais réellement voulu lui venir en aide avec son passé, je lui avais promis... Il redressa la tête en attendant le nom de mon Alpha. Je me demandais ce qui pouvait le déranger et l'amener à prendre cet air. Il est bien vrai qu'Ypso n'avait pas très bonne réputation, mais la mienne était encore pire après tout. - Oui, bien sur.. C'est une bonne idée. Merci, Ita. Tu sais, ce n'est pas un problème que tu ne saches rien sur Kéro. Après tout, ce n'est pas la mort. Mon regard revint immédiatement sur Orage. C'était bien la première fois que quelqu'un me disait merci, c'était comment dire... spécial. Je m’apprêtais à lui répondre, mais il prit la parole avant moi. - Mais avant d'aller voir qui que ce soit il faut nous sortir d'ici. Et malheureusement, Elessar, ou qui que ce soit qui ait déjà visité ce désert, n'a pas eut la bonne idée d'installer un panneau "sortie", il va falloir nous débrouiller par nos propres moyens... L'humour d'Orage était assez amusant et un sourire niais se dessina malgré moi sur mes babines. Je n'avais aucune notion de quelle direction prendre pour sortir d'ici, mais il suffisait de suivre nos instinct pour nous en sortir, le mien avait déjà fait ses preuves. - J'ai un petit creux, pas toi ? Je me mangerais bien de l'aile de vautour, pour midi... De l'aile de vautour, l'idée était intéressante, quoiqu'il ne devait pas y avoir grand chose à manger sur ce charognard. Charognards qui commençaient à sérieusement m'agacer à force de nous tourner autour sans arrêt. Je m'assis dans le sable chaud, un sourire mi-amusé mi-sérieux sur les babines. Je réfléchissais à la manière de un de ses gros volatiles pour en faire notre casse-croûte. Rien dans notre entourage ne pourrait nous aider, il n'y avait que des buttes de sable à perte de vue. Il y avait bien une option qui s'offrait à nous, mais elle restait risquée. Je tournais la tête vers Orage une fraction de seconde, il ignorait ce que j'avais comme idée en tête et cela me convenait parfaitement. Je lui fis signe de rester immobile, il allait me servir d’appât. Pendant qu'il jouait à la statue, attirant l'attention des vautours sur lui, je m'éloignais d'une cinquante de mètres, juste de quoi disparaître derrière la butte de sable la plus proche. Je me mis alors à courir en rond, idiot me direz vu, pas tout à fait. Cette manœuvre avait deux objectifs. Tout d'abord, en courant de la sorte, je provoquais un nuage de sable qui porté par le vent se dirigeait vers mon compagnon et notre futur repas, c'était mon camouflage. De plus, je pouvais à l'aide de ma course, augmenter graduellement le vitesse de mon métabolisme sans prendre le risque de l'accélération trop brutale et donc sans mettre ma vie en jeu trop rapidement. La dernière étape de mon plan, quelque peu fou je dois bien l'avouer, était bien simple et je la mis en application rapidement. Il me suffit de partir à courir en direction d'Orage, puis de provoquer une brusque accélération de mon rythme cardiaque pour augmenter ma vitesse de manière impressionnante et finalement de bondir sur les vautours. Les électrocutant pour qu'ils tombent au sol, complètement sonnés. Je ramenais mon rythme cardiaque à la normale, pas question de mourir bêtement pour une erreur de calcul, déjà que la tête me tournait sérieusement. J'abattu un des vautours qui tentait de s'enfuir d'un coup de croc avant de le tendre sans un mot à Orage. Ne nous restait plus qu'à trouver comment sortir d'ici désormais. Spoiler:


Orage Nobody PUF * : Horsenight Messages : 164 Date d'inscription : 14/11/2011 Âge : 23 Ta localisation réelle : France Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN	Mer 29 Mai 2013 - 14:48 Ita ne répondit pas à Orage. Elle lui fit simplement un signe de tête discret, comme pour acquiescer, mais il comprit par ce geste qu'elle lui intimait de rester immobile. Il n'osa pas hausser un sourcil interrogateur, mais fit ce qu'elle lui demandait. Il aurait fait n'importe quoi pour elle, que ce soit stupide, ou non. Il fit donc la statue... et attendit. Du coin de l'œil, il vit Ita s'éloigner. Il aurait pu être inquiet mais il lui faisait confiance : elle ne l'aurait jamais abandonné ainsi. Il la vit se dissimuler derrière une butte de sable, à une cinquantaine de mètre de l'endroit où il se trouvait. Cela faisait sans doute partie d'un plan, d'un plan pour se remplir la panse, mais au diable si Orage savait de quoi il en résultait. Il attendait toujours. Peu à peu, un nuage de poussière s'éleva autour de la butte de sable. Comme si... comme si une fusée tournait autour. Il comprit qu'Ita courrait pour soulever une vague de sable. Il eut un petit sourire en coin. Ita était merveilleusement intelligente, décidément. La vague de sable se déplaça vers lui. Il fit la statue une fois de plus : ne pas inquiéter les vautours... Ainsi, deux ou trois oiseaux stupides plongèrent avec de grands cris sur lui. Mais Ita surgit alors, et en électrisa presque une dizaine. Elle mordit dans la gorge de l'un qui essayait de fuir ce qu'il sentait être sa dernière heure... Ita lui tendit sans un mot. Il lui sourit, et accepta avec reconnaissance. – Eh bien, ça se voit que tu es une chasseuse née. Quelle adresse ! Et quel plan, aussi... Je n'aurais pas fait mieux ! ajouta-t-il en riant. Il mordit avec délectation dans l'aile. Ce n'était pas très nutritif, mais bon... – Tu sais, déclara-t-il entre deux bouchées, je me suis rendu compte de quelque chose. On pourrait grâce à mon pouvoir se sortir d'ici. En fait, la nuit, je peux lire le passé dans les étoiles... Si j'essaie de déchiffrer comme les loups nous précédant sont sortis d'ici, on pourra s'en tirer facilement. Enfin... Il était un peu gêné. À vrai dire, son plan était vraiment très tordu. Mais, un peu nigaud qu'il était, il n'avait pas su trouver mieux... Spoiler:


Ita Nobody PUF * : Sheyla, Blaze, cadence12 Messages : 138 Date d'inscription : 08/11/2011 Âge : 31 Ta localisation réelle : Derrière l'écran Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN	Lun 10 Juin 2013 - 21:50 Orage accepta en souriant la proie fraîchement tuée que je lui tendais, ce geste me fit plaisir. Certains loups refusaient de se mourir de proies que j’avais touchées, il faut dire que j’avais mauvaise réputation, ce qui était bien entendu désiré. On racontait donc toutes sortes de choses sur mon comptes, certains allaient croire que j’étais empoissonnée, d’autres que j’étais immense, bref toutes sortes de racontars qui servaient à entretenir mon image de tueuse invisible. Je pris une bonne bouchée du corps maigre d’un des vautours, il n’y avait pas grand viande après ces charognards, mais cela restait mieux que rien. – Eh bien, ça se voit que tu es une chasseuse née. Quelle adresse ! Et quel plan, aussi... Je n'aurais pas fait mieux ! Je pouvais sentir l’amusement dans la voix de mon compagnon, décidément, il émanait une joie de vivre de lui, une comme celle des louveteaux. C’était surement cet éclat de bonheur vivant en Orage qui me le rendait si attirant. J’avais envie de retrouver cette joie dans ma propre vie et mon amoureux devait en faire partie pour rendre cela possible. Je rougis légèrement, heureusement que cela ne paraît pas sous mon pelage de feu, aux compliments du mâle. S’il avait vu la nullité que j’étais plus jeune. Sans mon passage de l’autre côté des montagnes du Sud, nous en serions encore à manger des grains de sable. – Tu sais je me suis rendu compte de quelque chose. On pourrait grâce à mon pouvoir se sortir d'ici. En fait, la nuit, je peux lire le passé dans les étoiles... Si j'essaie de déchiffrer comme les loups nous précédant sont sortis d'ici, on pourra s'en tirer facilement. Enfin... Mon compagnon paraissait quelque peu gêné de sa proposition, je pouvais le voir à ses yeux qui regardaient nerveusement vers le sol à intervalle régulier et à son pouls que j’entendais légèrement plus rapide que tout à l’heure. Malgré tout, je trouvais son idée assez intéressante, mais surtout, j’étais curieuse de voir mon amoureux se servir de son don. Lire le passé… on pouvait en apprendre tellement avec un tel pouvoir, peut-être pourrait-il lire mon passé dans les étoiles pour pouvoir répondre à mes questions. Je devrais surement lui demander, mais j’hésitais, je ne voulais pas tout revoir de mon passé, seulement le début. Avant tout ça, histoire de retrouver celle que j’étais jadis. - C'est une bonne idée je trouve Je lui souris, m’asseyant sur mon postérieur en un mouvement fluide et rapide. Je sentais encore mon sang battre à mes tempes et mon cœur qui allait trop vite, mais je n’en tenais guère rigueur, c’était un état de fait après l’utilisation de mon don, il me suffisait de ne pas trop en abuser pour éviter les problèmes. Je mangeais calmement, tâchant d’oublier le goût poussiéreux de notre repas, me faisant la réflexion que cela faisait un pitoyable premier repas en amoureux, si l’on peut dire cela comme ça. Ne restait plus qu’à attendre le couché de soleil et la venue des étoiles, en espérant une nuit sans nuage pour faciliter la tâche à Orage. Je me rapprochais de lui, délaissant le repas, je m’étendis à ses côtés, collée contre lui. Je posais ma tête sur mes pattes pour fermer les yeux un instant, je sentais le sommeil me gagner après toute cette agitation, mais je me devais de dire une seule chose à Orage avant de me laisser glisser dans les bras de Morphée. - Merci, je continuais dans un murmure, merci Orage d’être toujours là pour moi malgré celle que je suis.


Orage Nobody PUF * : Horsenight Messages : 164 Date d'inscription : 14/11/2011 Âge : 23 Ta localisation réelle : France Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN	Mer 3 Juil 2013 - 15:10 - C'est une bonne idée je trouve. Un petit sourire indécis pointa le bout de son nez sur le visage d'Orage, tandis que saa belle s'asseyait près de lui. Il se plaça à côté d'elle, de manière à ce qu'ils se touchent. Il pouvait sentir le cœur d'Ita battre très fort, trop fort, à cause de l'effort qu'elle venait de fournir. Elle prit une bouchée de vautour, et mâcha tranquillement. Orage en fit de même. Quand ils eurent fini, ils s'allongèrent, admirant le coucher de soleil. Elle murmura : - Merci, merci Orage d’être toujours là pour moi malgré celle que je suis. Il la regarda tendrement. Pour lui, Ita était Ita, la seule, l'unique, la merveilleuse Ita. Ne pas l'aimer aurait été un crime, la délaisser un sacrilège, la fuir le pire des péché. Il chuchota en retour : – Pourquoi m'en irais-je ? Sans toi je ne suis rien, Ita, tu es toute ma vie... Je t'aime. Ce n'était pas la première fois qu'il le lui disait, mais là, seuls dans un désert, perdus, ces mots prenaient une plus grande ampleur. Il sentit son cœur battre plus fort quand il aperçut un sourire sur les lèvres de sa douce. La rendre heureuse le rendait heureux; qu'aurait-il pû demander de plus ? Si elle lui avait demandé, il aurait abandonné les recherches sur son passé ; si elle lui avait demandé, il aurait sauté d'une falaise sans hésiter, les yeux bandés s'il l’avait fallu. Il irait au bout du monde pour elle, ferait tout ce qu'elle lui demandait. La nuit était tombée. C'était une nuit sans nuage, comme il l'avait espéré ; une de ces nuits d'été où il fait chaud, même au plus profond de la nuit. Ita s'était endormie. Il ne se dégagea pas d'elle, releva simplement la tête vers le ciel étoilé. Puis il attendit. Au bout d'une dizaine de minute, les étoiles se mirent en mouvement, comme happées par un tourbillon céleste. Elles se regroupèrent, formèrent une image. Puis l'image se mit en mouvement, déroulant un film passé depuis des années. Captivé, Orage s'abandonna au spectacle. Plus rien n'existait que ces étoiles qui lui racontaient une histoire parfois plus vieille qu'elles-même, plus rien n'existait que ce merveilleux don qu'il avait. Le mouvement s'accéléra, le temps passe, on voit des loups. Orage essaya de distinguer des choses intéressantes. Il proposa aux étoiles de lui montrer l'histoire de ce désert. Beaucoup s'étaient perdus ici, la plupart y avait péri, par manque d'eau, de nourriture, ou tout simplement de fatigue. Mais certains aussi avaient survécu. Les étoiles murmurèrent à Orage que ceux qui avaient survécu avaient suivi l'Étoile du Nord, la plus brillante d'entre elles. Un profond sentiment de gratitude s'éleva en Orage pour ce merveilleux don venu du ciel, et qui venait de lui sauver la vie. Il ne put résister à l'attrait de profiter encore plus de ce don, même si cela l'épuisait. Il demanda aux étoiles de lui montrer un passé printanier. Alors, elles lui montrèrent la vie au sein du clan, il y a de cela quelques années. Plusieurs loups s'activaient. Certains lui étaient étrangement familiés... Une louve aux couleurs chatoyante s'approche d'une autre louve. L'autre est grise et noire, plus fade que la louve aux couleurs de feu, mais chacune resplendit de la même joie de vivre. Elles se chuchotent des secrets à l'oreille, rient ensemble. Soudain un loup s'approche. C'est un mélange de ces deux louves, avec un pelage marron moucheté de roux, et une bande blanche sur le poitrail. Orage ne se reconnait pas, il est en transe, il admire simplement la scène qui se déroule sous ses yeux. Le loup s'approche, et les deux louves lui sourient. Ils se connaissent bien, ils sont frères et soeurs, murmurent les étoiles. Les deux louves sont destinées à devenir Alpha, elles sont destinées à créé le futur. Sans elles, rien ne serait pareil aujourd'hui ; sans elles, aucun des clans ne seraient devenus ce qu'ils sont aujourd'hui. L'une deviendra Alpha du printemps, l'autre Alpha de l'hiver. Promises à un destin exceptionnel dont elles n'ont pas conscience, elles rient ensemble, sans savoir que plus tard, elle se haïront... Quand il se rendit compte que ses dernières forces s'en allaient de lui, Orage sursauta et ferma les yeux. La vision s'évapora instantanément, mais elle restait bien présente dans sa tête. Il ne savait pas qui étaient ces loups, mais c'était bouleversant. Il venait d'assister à une scène dont il ne connaissait pas l'origine, une scène dont seulement trois loups connaissaient le contenu. Il ne le savait toujours pas, mais il était l'un de ces trois loups.


Ita Nobody PUF * : Sheyla, Blaze, cadence12 Messages : 138 Date d'inscription : 08/11/2011 Âge : 31 Ta localisation réelle : Derrière l'écran Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN	Ven 12 Juil 2013 - 3:35 J'écoutais Orage d'une oreille discrète, le regard perdu à l'horizon. Ici, il n'y avait nul point de repère, rien à quoi se raccrocher. Cela me faisait penser à ma vie d'avant, à mon voyage alors que j'étais la proie et que rien ne me donnait espoir. Deux des mots d'Orage résonnèrent un moment dans mon esprit Je t'aime... il était fou de voir à quel point ces trois courtes syllabes pouvaient modifier le cour de votre vie. Aujourd'hui, maintenant, alors que lui et moi étions prisonniers de ce désert sans nul porte de sortie autre que l'espoir, ces syllabes prenaient tout leur sens, encore plus qu'avant. Orage aurait pu partir, ne pas m'attendre, mais il restait auprès de moi. Il avait besoin de moi comme j'avais besoin de lui, je me raccrochais à mon compagnon tel un singe à sa branche, jamais trop loin pour se sentir en sécurité en tout temps. Je me lançais bercer par le vent chaud et le bruit sourd des battements cardiaque d'Orage collé contre moi, je comptais lentement les pulsations une à une tel le louveteau qui compte les moutons pour trouver le sommeil. Ce fut un sommeil doux et sans rêve qui finit par m'emporter avec lui durant de longues heures me faisant perdre la notion du temps qui passe. Je n'arrivais pas à me souvenir de la dernière fois que j'avais dormi aussi paisiblement, sans être sur mes gardes de manière constante. Je savais qu'il veillerait sur moi cette nuit, je lui faisais entièrement confiance. C'était le vide complet dans mon esprit, une sensation de calme plat plus que reposante. Je me sentais revivre en quelque sorte. Cet état de béatitude prit soudainement fait que je sentis un corps sursauter près du mien. Ce brusque mouvement musculaire suffit à me ramener à la conscience, mais je n'ouvrais pas les yeux pour autant. Je me contentais d'écouter pour saisir les événements. Je n'entendais que la respiration d'Orage et le rythme de nos deux cœurs, rien d'alarmant. J'ouvris lentement les yeux pour plonger mon regard dans celui si doux de mon amoureux, me laissant emporter quelques instants au creux de son âme. Sans un mot, j'étirais longuement mes pattes avant de me relever en souplesse. Il n'y avait pas besoin de paroles, nous savions tout deux ce qui devait être fait. Orage prit la tête de notre marche, guidant mes pas un à un. J'observais les traces laissées par nos pattes dans le sable chaud du désert. Un long chemin sinueux à travers les dunes, un chemin qui racontait sa partie de notre histoire. C'était un moment doux que je voulais imprégner à jamais dans mon esprit. Jamais je ne voudrais oublier cet instant d'intimité partagé avec Orage. Quand deux âmes se retrouvent si proche l'une de l'autre qu'aucun mot n'est nécessaire afin qu'elles se comprennent, une sorte de magie magnifique. Le parcourt était long et fatiguant, la chaleur ne diminuait que peu malgré la disparition du soleil. Je portais attention aux étoiles qui brillaient de milles feu, il n'y avait aucun nuage pour les masquer et leur blancheur éclairait la nuit. La fin du désert était proche, je pouvais sentir l'odeur de la mer et des arbres. Mon esprit voulu un instant se mettre à courir pour aller retrouver cette végétation cher à mon cœur, mais mon âme me retient. Je ne voulais pas briser tout avec Orage, je voulais rester auprès de lui pour toujours et à jamais. Je donnerai ma vie pour lui...


Moune Kroko’Fonda♥ Espèce : Loup/louve PUF * : jodie262626/Moune Messages : 2319 Date d'inscription : 23/02/2011 Âge : 27 Ta localisation réelle : Gni Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN	Mar 30 Juil 2013 - 23:52 Up?


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