Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

"Ok, je te suis"

Bien entendue, sa réponse ne m'étonnais guère. J'avais enfin retrouvé ma Nilania qui ferait tout pour me suivre ! -hi hi-. Mon idée était peut-être un peu gamine, mais bon, rien ne nous empêchait de jouer même à notre âge !

- 1h plus tard-

Nous voilà arrivé au paradis de Miluiel. Fière de connaître cette endroit, j'étais sûr que Nialnia l'aimerait, à vrai dire j’espérais qu'elle ignorait son existence jusque là. De plus, Nilania aimait tout ce qui était coloré, ce n'était vraiment pas une coïncidence si son pouvoir avait un rapport avec les papillons - quoique, ce mylène était BEAUCOUP trop envahissant à mon goût, finalement, si je voulais tenter quoique ce soit avec la louve, c'était peut-être pendant son abscence, je détestais le voyeurisme. Beurk, en plus c'était un insecte, vous vous imaginez ! la centaine de machins que j'écrabouille dans ma tanière pour nettoyé mon foutoirs ??!!! C'était peut-être pour ça que je n'étais pas fais pour vivre avec une compagne attitrée, elle ne supporterait jamais, et en particulier Nila', que je zigouille " c'est pauvre petits êtres sans deffences gna gna gna" Beurk beurk, triple beurk !


Je marchais à coté d'elle, et parfois, je tentais des petits approches comme faire semblant de ne pas avoir fait exprès de coller mes épaules contres les siennes tandis que l'on marchait - oh le vilain !-. Quand nous arrivâmes au beau milieux des fleurs et des plantes, je me mis à éternuer : pouark merde j'étais allergique au pollen ! pouah pouah ! je toussais, continuais d'éternuer. Pff, j'étais vraiment pas fait pour vivre avec les fleurs ! J'aurais choisir un autre endroit finalement.. Mais bon, nous voilà enfin arrivé à destination, et de toute façon, rien que le temps de rentrer il ferait déjà nuit... ouh ouh, ce sera drôlement interessant, j'allais passer une nuit aux côtés de Nilania ~

Toujours est-il que pour l'instant j'avais l'air d'un gros crétins qui éternuait dans un clairière pleine de fleurs, à coté de ma nilania en plus. J'avais pas l'air très intelligent.

Nous marchions, Auron et moi, depuis un bon moment. Milène nous avait rejoins et voletait non-loin de là, butinant de temps en temps les quelques fleurs qui se trouvaient près du chemin. Le silence régnait mais n'était pas pesant. Bien au contraire, il était plutôt léger et reposant. Nous marchions à un rythme régulier, ni trop lent, ni trop rapide... En bref, nous nous promenions bien tranquillement.

J'étais plus ou moins perdu dans mes pensées, comme à chaque fois que je marchais comme ça, d'un pas calme. D'habitude mes pensées se tournaient vers mes souvenirs, quand j'étais encore avec le vieux loup aussi sage que fou. Sage de par ce qu'il disait et sa conduite, fou de m'avoir sauvé... Mais cette fois mes pensées allaient toutes vers le magnifique loup, aussi fier que têtu, qui marchait à mes cotés. A vrai dire, je pensais surtout à ce que j'avais ressentie tout à l'heure quand mon cœur avait battu comme un fou dans ma poitrine. J'essayais de comprendre, mais je ne trouvais aucune explication logique à ce phénomène...

Auron semblait, lui aussi, un peu perdu dans ses pensées. Il ne marchait pas non-plus très droit et ne faisait que me rentrer dedans. Je m'inquiétais un peu, me demandant ce qu'il avait. Mais il ne bronchait même pas quand il me percutait. Ne me regardait même pas, ni ne s'excusait. Dès que nos épaules se touchaient, mon cœur loupait un battement et je ne comprenais vraiment, mais alors vraiment pas pourquoi cet organe qui ne sert qu'à faire pulser le sang dans les veines réagissait comme ça. Et ne pas comprendre m'énervait un peu. Je sentais l'inquiétude de Milène qui lui non plus ne comprenais pas pourquoi mon palpitant palpitait bizarrement.

Nous finîmes par arriver dans un endroit magnifique, plein de fleurs multicolores. Auron avait surement du vouloir me faire plaisir en m'emmenant dans un si bel endroit que je ne connaissais pas... mais cet endroit, je le connaissais. Je le connaissais même plutôt bien et je l'adorais. Mais c'est vrai que ça faisait un moment que je n'y étais pas venu. Le revoir me fit sourire.

D'un coup, je sursautais. Surprise et sortie de mes pensées par l'éternuement du beau loup. Je me tournais vers lui, intriguée. Et le contemplais un peu avant qu'il ne recommence à éternuer... Mon sourire grandit. Un autre éternuement. Un faible rire sortie d ma gueule. Encore un autre. J'explosais de rire. Je ne comprenais pas du tout pourquoi je riais mais je riais. C'était un peu comme tout à l'heure, juste avant que je me jette sur Auron pour le chatouiller. Le fou rire me pris comme ça, au dépourvu.
Peu m'important la raison, j'avais envie de rire et je riais à gorge déployé.

Je la sentis sursauter tellement elle était proche. J'aurais bien voulus la taquiner sur le fait de sursauter pour un rien sauf que c'était moi qui avait l'air ridicule à éternuer à cause des plantes. Son rire cristallin vint à mes oreilles alors que j'en était à mon 23ème éternuement. Je parvins à arrêter d’éternuer après le 24ème. Nilania, se tordait de rire devant. C'est moi ou elle était entrain de se moquer de moi ? Grrr, elle aurait été un autre loup, je lui aurait fait voir de toutes les couleurs pour s'être ris de quelqu'un aussi génial que moi. Mais là c'était Nila, j'allais pas lui en vouloir de rire non plus. Enfin, là c'était quand même plus que rire, on pouvait l'entendre à 18 kilomètres, et se tordait presque par terre en se tenant le ventre, d'ailleurs je me demandais si un loup pouvait touche son ventre avec ses pattes avants, maintenant la question ne me venait même plus à l'esprit ! J'avais un peu peur quand même, qu'elle avale de travers sa salive et s'étouffe devant moi, c'est vrai quoi, surtout avec elle, tout pouvait arriver ! Quand son fou rire commença à se calmer, je posais une patte sur le haut de son crâne tout en caressant, ou plutôt ébouriffant ses poils entres ses deux oreilles.

- C'est bon, ça t'es passée ? ça va mieux p'tit étoile?

J'avais choisit ce surnom car il m'était familier et j’appréciais sa signification, car oui, Nilania était l'étoile qui avait adoucit mon coeur.
( petite parenthèse)
Ehhhhhhhhhh vous allez vous imaginez quoi bande de lecteur de trucs beurks à l'eau de rose ! C'est pas parce-qu’on surnomme quelqu'un "d'étoile"qu’absolument tout de suite on va se marier, avoir beaucoup d'enfant et vécurent vieux et tout frippés comme des momies ! Z'et content ? graouw !
[fermez la parenthèse)

Et d'un seul coup, des rayons du soleils traversèrent la couche nuageuse du ciel. Les nuages quant à eux, se dissipait. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'était pas une bonne chose ....

Je m'étais étalée par terre, après être tombée à force de rire. Je me tortillais dans tous les sens, j'avais mal au ventre mais je continuais... Ca ne voulait pas s'arrêter. Des larmes coulaient de mes yeux qui s'étaient fermés à cause de ma bouche trop grande ouverte. Je n'en pouvais plus, j'en avais du mal à respirer... mais qu'est ce que ça pouvait faire du bien de rire comme ça! Je n'avais encore jamais rie autant. Je me sentais en sécurité quand Auron était avec moi, du coup je me lâchais et voila ce que ça donnait... Ca faisait un bien fou.

Je me rendis compte, quand mes éclats de rire se furent atténués, qu'Auron n'éternuait plus. J'essayais de reprendre mon souffle, riant encore un peu mais moins que l'instant d'avant. Je restais les yeux fermés, de peur de voir la tête d'Auron qui m'en voudrait surement de m'être ainsi moqué de lui... Sincèrement, mon but n'avait pas été de me moquer. Je voulais juste me lâcher, je pense même que j'en avais vraiment besoin.

Je sentis alors quelque chose se poser entre mes deux oreilles et remuer un peu. C'était la patte d'Auron. Il m'ébouriffait les poiles sur la tête. Il n'avait pas l'air de m'en vouloir... Bizarre, j'étais vraiment sure qu'il me dirait quelque chose sur ce que j'avais fait. Bon, ça n'était pas plus mal. Ca aurait été dommage que mon moment de fou rire finissent par l'énervement du beau loup. Ca m'aurait rendu un peu triste et ça aurait aussi gâché un peu ce moment.

"C'est bon, ça t'es passée ? Ça va mieux p'tit étoile?"

Oui, ça va mieux. Ca va même beaucoup mieux... Un léger sourire se dessina sur mes lèvres et j'entrouvris les yeux pour pouvoir voir son si beau visage me regarder. Lui et ses beaux yeux verts comme aucun autre. Des yeux dans lesquels je me plongeais sans aucuns problèmes... Le surnom qu'il avait utilisé m'étonnait un peu mais ne me déplaisait pas. J'aimais bien les étoiles. Elles je pouvais les regarder sans aucuns problèmes, contrairement au soleil... J'avais les yeux rivé sur le visage d'Auron, c'est pourquoi je ne vis pas ce qu'il se passait au dessus de sa tête, pourtant, j'aurais dû le voir, j'aurais dû le remarquer. J'étais pourtant habituer à faire attention à ça. Mais cette fois, je n'avais pas vu... et c'était une grave erreur de ma part... Je fini par voir, mais c'était trop tard...

Trop étonnée par ce changement si soudain de météorologie, je restais les yeux fixés sur ce ciel si bleu et si lumineux... Je louchais presque de le voir ainsi... Si beau. Je ne l'avais encore jamais vu comme ça. Je n'imaginais pas que le ciel était si bleu et le soleil si... trop... beaucoup trop... Le soleil était beaucoup trop lumineux!

"Haaaaaaaaaaaaaaa..."

Un cri retenti et résonna dans toute la clairière. Un cri de pure douleur. Un cri à faire froid dans le dos. Non, pas un simple cri, MON cri. Oui, c'était moi qui avais hurlé. Mes yeux étaient maintenant fermés, ils brulaient. Ils brulaient vraiment! J'avais mal, très mal, trop mal... Vite, faites quelque chose! N'importe quoi! Mais aidez-moi! N'importe qui! Peu importe... j'ai mal...
Je sanglotais. Mais mes larmes ne coulaient pas. J'aurais pourtant tellement voulu qu’elles coulent, ça aurait peut-être pu calmer la brulure... mais non, ses saletés de choses stupides ne voulaient pas couler, même pas un peu... J'avais mal... Je ne voyais plus rien. Et mon cri résonnait encore dans ma tête.
Au loin, j'entendis un cri faire écho au mien... Milène.

Nilania me regardait, de ses deux yeux saphires, comme si j'étais un être merveilleux ou je ne sais quoi. Je savais pas trop comment réagir, et comment prendre cela. car je connaissais bien la jeune louve, elle me regardait souvent comme cela pendant notre enfance, comme un enfant émerveillé par son gentil tuteur qui lui apprenait tout un tas de chose. Etait-ce cette manie de son enfance, ou me regardait juste, de façon... comme ... m'admirer ? Oula, peut-être me faisais-je des idées, après tout, Nilania restait toujours une petite louve, elle me regardait surement pour me regarder, point barre. Je n'eu pas le temps de faire attention au soleil. Et la réalité me heurta de plein fouet lorsque l'hurlement de Nilania résonna dans mes oreilles. Un hurlement de douleur, qui faisait mal... Pas seulement à elle, à moi aussi, je me sentis tout à coup impuissant lorsqu'elle ferma les yeux et continuait de crier de douleur. Où alors ne criait peut-être plus. Le cris résonnait dans ma tête, jamais je n'oublierais un hurlement pareil. Mes tympans vibraient et mon coeur se serrait. Arg on dirait une fille ! "mon coeur se serrait " triple beurk !

Les sanglots de la jeune louve parvenait à présent à mes oreilles. Je ne savais pas quoi faire l'aider. Je me sentais si impuissant, elle souffrait, oui, à cause du soleil, par ma faute, si elle était rester dans ma tanière avec moi, jamais ça ne serait arrivé ! °Merde, je fais quoi ?! Je peux pas la laisser, jamais je pourrais la laisser dans cette état, ah, moi qui est tellement l'habitude de fuir, il faut bien que je fasse quelque chose ! ° Ma seule réaction fut de la serrer fort dans mes pattes, et de me mettre au dessus d'elle pour que le soleil ne la gène plus. Quoique, il était peut-être trop tard... Elle serait devenue aveugle ?! Non ! impensable ! pas possible ! Il faudrait alors que je la reprenne avec moi, et qu'elle apprenne à devoir se débrouiller sans la vue, ou, si elle n'y parvenait pas, rester avec moi... sans me quitter. C'était curieux mais cette idée ne me déplaisait pas tant que ça. OH non quand même ! je n'allais pas jusqu'à souhaiter qu'elle ne puisse plus voir ! Ce serait trop affreux ! si elle ne pouvait plus me voir !?? me fixer avec ses deux beaux yeux curieux et admiratifs ? NOOOON ! PAAS QUESTIIION !!!!!!!

Je la serrais contre ma poitrine, peut-être un peu trop fort, je sentais son souffle dans mon coup, j'en eu des frissons. Mais ne me laissais pas me questionner sur cette réaction jamais connue auparavant. Je sentis sa douce odeur sucrée, qui me paraissait tout à coup plus féminine.
La seule autre idée qui me vint fut de la rassurer.

- Ça va aller maintenant .... je suis là. Je ne te laisserais pas. V-viens, on va chercher un endroit plus sombre où tu pourras rouvrir les yeux. Pour l'instant, garde les fermés.


Bon maintenant, trouver une zone d'ombre ! ARG MAIS POURQUOI ON EST DANS LE LIEUX LE PLUS POMMER SANS ARBRES BORDEL ! Je me relevais lentement tout en faisant attention à ma Nilania. Je ne savais pas trop comment m'y prendre pour l'aider à marcher.

- Est-ce que ... est-ce que tu peux marcher ?

Mais tête ne me faisait plus mal. Je luttais contre les émotions. Je devais réfléchir, sans me laisser submerger par un flot de " ouaaaarg c'est horrible ! comment on va faire ! !!??? Merde, ça doit faire mal !!! Je fais quoiiiiiii ? au secouuuuuuuuuur !!!! "
Je crois que c'était peut-être le seul moment de ma vie où je réfléchissais vraiment, sans suivre mon orgueil.... de tout façon, elle ne m'était d'aucune utilité pour le moment

"Mes yeux", "j'ai mal", "ça brule"... Ces quelques mots tournaient en rond dans ma tête. Passant, et repassant comme les enfants sur un manège. Je ne pensais plus à rien, comme si tout avait disparut sauf la douleur. Il n'y avait plus qu'elle... et elle faisait mal. Je sentie alors quelque chose contre moi, une pression. Je mis quelques instants avant de me rendre compte qu'il s'agissait d'une poitrine de loup. La poitrine d'Auron. Auron... Son odeur fruitée, une douce odeur au milieu de ma douleur. Il me serait fort, très fort contre lui. Ce geste me faisait un bien fou. La douleur était présente, pesante, oppressante mais cette odeur et cette chaleur qui se dégageaient du loup me réconfortaient, je me sentais comme protégée de tout, comme dans un cocon... Auron, j'ai mal...

"Ça va aller maintenant .... Je suis là. Je ne te laisserais pas. V-viens, on va chercher un endroit plus sombre où tu pourras rouvrir les yeux. Pour l'instant, garde-les fermés."

Il essayait de me rassurer, c'était gentil de sa part, vraiment gentil. Mais bon... "Pour l'instant, garde-les fermés"? En même temps je n’allais pas les ouvrir! De toute façon je ne le pouvais pas. Si je n'étais pas aveugle définitivement avec ce qui venait de ce passer, ça allait être le cas si je les ouvrais, mes yeux! Je n’étais pas suffisamment stupide pour les ouvrir! C'était complètement inutile de me le dire!

"Est-ce que ... est-ce que tu peux marcher ?"

Il le faisait exprès là... ce n’était pas possible autrement! C'était aux yeux que je n’avais mal, pas aux pattes! Mais punaise, Auron, il t'arrive de réfléchir? ... Non, je ne suis pas en colère du tout! Je suis même parfaitement CALME! Ca ne se voit pas?

Je me relevais, sans rien dire. Et commençais à marcher. Il m'était arrivé plusieurs fois de me retrouver, ici, dans cette plaine, dans celte situation où je ne pouvais pas ouvrir les yeux parce que, sinon, le soleil me les brulerait. J'avais donc fini par apprendre par cœur comment retourner à ma tanière, les yeux fermés. Du moins, je savais me retrouver si je n'étais pas trop loin de ma tanière et là nous n'en étions pas très éloignés. J'humais l'air en levant la truffe et commençais à marcher en direction de mon chez-moi. Je ne faisais pas attention si Auron me suivais ou non, de toute façon, lui il pouvait se débrouiller tout seul. Moi, ça allait être une autre histoire.... D'habitude, je sentais le soleil arriver et je fermais les yeux immédiatement ce qui faisait que je ne le voyais pas et que mes pauvres yeux ne brulaient pas... A vrai dire, je ne savais pas du tout comment j'allais faire...

Sans me soucier de rien d'autre que de moi-même et de la direction à prendre, je marchais, d'un pas régulier et assez rapide. J'avais envi de vite arriver. Ma tanière se trouvait être un trou dans le sol, comme un terrier. Elle était plutôt spacieuse et sombre. Personne ne l'avais jamais trouvée, elle était bien cachée entre les belles fleurs de cette plaine, car, oui, ma tanière était dans la plaine au milieu de toutes ses fleures magnifique et pleines de couleurs. Dedans se trouvaient tous les objets brillants que j'avais trouvés ou dérobés. Ca allait du simple caillou brillant au beau collier tout aussi brillant en passant par des objets divers et variés, plus étranges les uns que les autres... Ils étaient mon trésors, je n'avais pas eu la chance d'avoir une famille aimante alors je la remplaçais par ces quelques objets qui encombrais mon terrier. Ces quelques babioles, je les aimais plus que tout. Simplement parce qu'ils étaient les choses qui étaient resté le plus longtemps à mes cotés... enfin, si je pouvais dire ça comme ça.

Je ne mis pas très longtemps à arriver... Je sautais dans le trou et disparus au milieu des fleures en entrant dans ma tanière.

Elle ne prit même pas la peine de me répondre. Non, c'était pas possible ! elle serait devenue aussi sourde ?!! je ne savais pas vraiment que pouvait engendrer sa sensibilité au soleil et j'avoue ne pas m'y être trop intéressé avant. Elle se releva sans peine, les yeux toujours clos et commença à marcher. OK... Auron, c'est pas ce qu'on appelle un vent ? Ah ha.. bah si je crois. OUAW géniale, faut fêter ça, mon premier vent ! mais non, si ça se trouve elle était aussi muette. Rohh puis c'était trop pour barbant à la fin ! Je restais là à la regarder sans intervenir, après tout, peut-être qu'elle allait très bien, juste cette merde aux yeux, et elle m'ignorait tout simplement ? Arg, j'aime pas ça. Je détestais savoir ne pas être le centre de l'attention. Elle continuait de s'éloigner doucement, humant l'air par-ci par-là, comme si elle cherchait un endroit particulier. A croire qu'elle connaissait par coeur le coin , et qu'en plus elle réussisse à sentir une odeur autre que celle des fleurs. Au moins elle n'était pas allergique elle !

Bon, maintenant, il me restait un choix, la suivre ou non ? Après tout, elle avait l'air de se débrouiller... Et si elle se prenait un arbre ? Arg, ça doit faire mal ! surtout que c'était un fille, alors elle devait avoir le crâne plus fragile ! Oh puis zut ! Un soupire s'échappa du ma bouche, puis je parti sur ses traces.

Je ne savais pas trop si elle s'attendait à ce que je la suivre ou pas, en tout cas elle restait concentré sur cette odeur. Et qui serrait les fesses pour pas être tenter de respirer par le nez et me remettre à éternuer comme un dégénéré. Au bout de quelques temps, elle sauta dans une espèce de terrier. Et je compris vite qu'il s'agissait de sa tanière. Je savais pas trop si elle accepterait que j'entre dans ce petit chez elle ou je violerais son intimider et tout les secrets qu'elle y gardait. Alors je restais un instant devant. Eh ! mais depuis quand je me comportais en gentleman ??!! Nah mais oh rien a foutre qu'elle aime ou pas ma présence chez elle, je m'imposerais et puis point barre !

Gyah, je suis méchant.

Immédiatement arrivé dans sa demeure, je fus impressionné par le nombre et la diversité de toutes ses trouvailles. De toute les tailles, et toutes les formes. C'était très beau, et à la fois assez chaleureux, à vrai dire, cet univers correspondait parfaitement avec Nilania. Je m'avançais vers elle, en me doutant bien qu'elle entendrait mes pas sur le sol de terre. Après avoir fais un détour pour me retrouver dans on dos, je m'approchais de son oreille, et chuchotait d'un air mystérieux.

- c'est beau chez toi.

Puis me tournais, de façon à me retrouver face à elle, et profitant de ses yeux clos, je m'approchais de sa tête et d'un petit geste, léchais ses lèvres. Je la vis faire une sorte de bon, surprise. Je m'écartais immédiatement, en faisant mine de rien.

- Qui a-t-il ? tu viens de faire un bon !

J'étais soulagé qu'elle n'est pas retrouver encore la vue. - guuh le méchant-

Je venais d'entrer dans mon chez-moi. Auron m'avait suivit. Pendant que je marchais, je ne savais pas s'il me suivait ou non, pour la simple et bonne raison que les fleurs de cette plaines sentent extrêmement fort et ne fond aucuns bruits quand on marche dessus... Sans mes yeux, je ne pouvais absolument pas savoir s'il me suivait ou non. Mais maintenant que nous étions dans ma tanière, je pouvais le sentir et l'entendre. Le fait qu'il m'ait suivi me rendait heureuse, surtout que je ne lui avais pas parlé...

J'avais encore mal aux yeux, la douleur ne passerait pas comme ça, aussi rapidement, je le savais. Mes yeux me brulaient encore mais la fraicheur du terrier soulageait un peu la brulure. J'avais beaucoup moins mal que tout à l'heure maintenant que le soleil ne pesait plus sur mes paupières.

Je m'asseyais, attendant qu'Auron commente la déco de ma tanière - oui, je le connaissais et je m'attendais vraiment à une réaction inattendu (logique non?). Je l'imaginais en train de regarder mes trouvailles avec ses yeux profonds... Je l'entendis alors, faire quelques pas, me contournant. Il était derrière moi, je ne bougeais pas, je n'en trouvais pas le besoin.

"C'est beau chez toi"

Whaaa... Il m'avait fait peur! Je ne l'imaginais pas aussi près que ça de moi! Il était vraiment tout près pourtant... je ne l'avais pas sentis s'approcher autant! Je sentais son souffle sur mon oreille. Il avait prononcé ses quelques mots anodins sur un ton, très bizarre, mystérieux... Un frisson me parcouru l'échine...

Il bougea de nouveau et se retrouva en face de moi. Cette fois je fis très attention à ses moindres mouvement, je ne voulais pas qu'il me surprenne de nouveau. Il s'approcha une nouvelle fois de moi et je ne bougeais toujours pas. Qu'avait-il l'intention de faire? J'imaginais qu'il voulait simplement voir dans quel état étaient mes yeux, je ne reculais donc pas malgré les quelques centimètres seulement, qui nous séparaient. Mais je m'attendais à tout -ou presque- sauf à ce qu'il fit... Surprise, je fis un bond en arrière, m'écartant par la même occasion de lui. J'avais sentis quelque chose sur mes lèvres, quelque chose d'humide, quelque chose rugueux, quelque chose gluant, quelque chose plein de bave... Sa langue! Il avait léché mes lèvres! Et bien sur, mon cœur, ce sal organe que je ne comprenais pas et qui faisait des trucs bizarres ces temps si, se remis à battre comme un fou...
Auron m'avait léché les lèvres?!

"Qui a-t-il ? tu viens de faire un bon !"

Quoi?! J-j'avais rêvé? Ce n'était pas sa langue? Mais c'était quoi alors? J'aurais simplement imaginé ça? Mais pourquoi? Pourquoi j'aurais imaginé ce genre de truc? C'était carrément dégoutant! Vous vous imaginez? Sa langue? Sur mes lèvres? BEURK! C'était simplement impossible que j'imagine "ça". Et comme c'était impossible que j'imagine "ça", ça voulait dire que "ça" c'était réel et que Auron avait vraiment... re-BEURK! Mais pourquoi aurait-il...? Et puis zut! Je comprenais plus rien moi et puis cet abrutie de cœur qui battait... Je lui ai rien demandé moi! Pourquoi il bat comme ça?! Arrêtes! Tu m'empêche de réfléchir!

Je ne voyais rien, je n'entendais rien. Je sentais l'odeur d'Auron, il était encore là mais ne bougeait plus comme s'il attendait une réponse ma part... Mais, moi, pour l'instant tout ce que je pouvais faire c'était de rester, sans bouger, le visage figer pour ne rien montrer de mon trouble... Pourtant, il fallait vraiment que je lui réponde, je le savais mais que lui dire? Je ne savais pas du tout comment réagir... Surtout que j'étais sure qu'il avait vraiment fait... "ça"... Bon, temps pi, je réfléchirais plus tard à ce qu'il venait de se passer. Pour l'instant allons, dans la même direction que lui et faisons comme si de rien était... Je verrais bien... enfin, je sentirais bien comment ça ce passera et je continuerais en fonction de ce qui arrivera. Ce sera plus simple... Ou alors je réfléchirais une fois qu'Auron sera à plus de dix mètres de moi, autrement dit, une fois qu'Auron sera sortit de la grotte.

"Heu... rien, une grosse goutte d'eau vient de me tomber sur la tête, ça m'a surprise."

Bon, voila, l'explication était pas super mais au moins elle était facile et tout à fait possible. Une première chose de faite... Bon, voyons comment je pourrais le faire sortir de la tanière suffisemment longtemps pour réfléchir... Milène! Il ressentait toutes les douleurs que je ressentais! Il avait du avoir très mal tout à l'heure! Il avait crié presque aussi fort que moi. Je savais qu'il allait bien et qu'il n'aurait aucun problème pour revenir à la tanière. Il avait simplement dû perdre connaissance... Je passerais peut-être pour une louve méchante mais tant pi... J'allais me servir de ça... J'avais vraiment besoin de réfléchir ou peut-être avais-je simplement besoin de dormir.

"Auron... J'ai besoin de toi... Est-ce que tu pourrais aller chercher Milène? Je l'ai entendu crier tout à l'heure et je m'inquiète pour lui!"

Non, je ne mentais pas, je m'inquiétais vraiment pour le petit papillon, je ne savais pas où il était et nous n'avions pas communiqué depuis son cri... Je n'en avais pas l'air mais je m'inquiétais vraiment pour Milène.

Ses traits de bougèrent pas. Son visage était dénué de tout sentiments...° Mais bien sûr ma petite Nila, fait comme si mon geste te laissais indifférente, je sais bien qu'il ta pertubée...° Où alors peut-être pensait-elle l'avoir imaginé, ce qui était peut-être encore mieux, notre chère louve brune se poserait des questions du genre " pourquoi j'ai imaginé ça ?" Je ne savais pas pourquoi, mais j'adorais la troublé, c'étais comme mon activité favorite.

"-Heu... rien, une grosse goutte d'eau vient de me tomber sur la tête, ça m'a surprise."

Automatiquement, je glissais un oeil vers le plafond. Ah ouais, en effet, parfaitement sec, un jours d'été. Mais oui, bien sûr, tout à fait ! c'est vrai qu'un gros soleil fait venir l'humidité et les gouttes. Non, bien sûr, au dessus de nos tête, le plafond était parfaitement sec. Il fallait dire que sur ce coup pour les excuses bidons, Nila' était pas très futée. Mais bon, comme ses yeux ne pouvaient pas voir, ceci explique cela comme on dit ... Dommage qu'elle ne pouvait pas voir cette expression de " mais bien sûr, il pleut dans ton terrier " avec un leger sourcil levé du genre moqueur. Non, au lieu de cela, ce crétin de soleil lui avait retiré la possibilité de m'admirer, arg fichu soleil ! gyaaah salopard de merdosh' de O.K j'arrête... n'empêche que c'est un biip - les enfants, fermez les yeux en lisant ses lignes ._. ça peut atteindre votre intelligence psychologique qui pourrait même descendre aussi bas que celle des adultes -
Après un petit temps, Nilania reprit, en me demandant de sa petite voix suppliante - et au passage irésistible-

"-Auron... J'ai besoin de toi... Est-ce que tu pourrais aller chercher Milène? Je l'ai entendu crier tout à l'heure et je m'inquiète pour lui!"

ARG encore ce biip de papillon !!!!!!!!!!
Elle était toujours, TOUJOURS entrain de parler de cet insecte. Elle se crâme les yeux : mon papilloooonn. Elle se noie : mon papillooonnnn ! Elle se sent seule : moonn papillooonn ! Elle désire serrer quelqu'un dans ses pattes : mon papillooon. Je HAIS ce bidule tout riquiqui et inutile ! Ouarrrrk je vais l'massacré !!!
Elle se sentais en insécurité avec moi où quoi ? Il lui fallait absolument son papillon ? argg : mi diou de pétard des shnouketteuuh
Mais non, gentil Auron il va aller chercher papillon, gentil auron il veut pas se faire battre par un microbe, ouii, que c'est ça, Auron il irra chercher papillon !

- Bon, OK, j'y vais, reste là, de toute façon je pense pas que tu puisses aller bien loin.
Et c'est sur cette phrase, que je me retournais, jetant un dernier regard vers la louve ailée, avant de partir à la recherche de ce bidule d'insecte.

1h, vous savez quoi ? 1h que je cherche ce foutu machin !
Et puis d'abbords, où est-ce qu'il pouvait bien être ce voleur de MAnila' ? c'est vrai quoi, un truc de 6 centimètres dans les centaines de milliers d'hectars de four seasons ! Si ça se trouve, elle l'avait trouvé pour pretexte pour se débarasser de moi ! oui, c'était certainement ça ! bien sûr qu'elle savait que je prendrais des heures à trouver son papillons et que comme ça elle pourrait partir, et cacher sa tanière alleurs, pour plus que je ne la retrouve ! Et moi je m'étais fais avoir comme un crétin. Ah bah voilà, quand on veut flirter en lèchant les douces lèvres de la belle demoiselle, on oublie que les louves peuvent avoir des armes redoutables ! Franchement, pourquoi je l'avais écouté ? Au lieu de faire mon gentleman et aller lui chercher son machin volant , j'aurais vraiment du lui sauter dessus, la contraindre à devoir porter ma progéniture...

Oula, d'où me venait ses pensées ? Répugnant, ce que je pouvais me dégouter parfois. Pourtant, c'était quelque chose que je n'orais pas hésité une seconde à faire avec certaines louves.

Heureusement, avant que je m'éloigne dans mes pensées disont... ouais, de mâle quoi. J'aperçu la bestiole bleu et rouge, avec les mêmes motifs que celui qui était sur le front de Nilania. la bestiole était sur le sol. Surement dans le coma, un truc comme ça, bien spur, je me surprit à ésperer que cette chose soit morte. Sur le coup, je lui adressais un " ouais salut euuh Mikrène c'est ça ? Bon, Mikrène, j'ai pas que ça à foutre, faut que tu viennes voir Nilania, sinon je déscendrais dans son estime, et ça, ça m'embête pas mal, OK ?" Le papillon bougea un peu, et se mis sur ses pattes, les ailes replier. Je savais pas tros comment ramener le papillon à Nila, alors, par réflexe, j'essayais de l'attraper avec mes pates. Et là, Scrouk. écrabouiller, en bouillie le papillon.° ET merde, je crois qu'il est mort. °
Tout de suite, je n'osais imaginer l'horreur qu'afficherai Nilania en l'aprenant. Mais en même temps, qi je ne lui apportais pas le corps du petit être, elle continuerait à le chercher nuit et jours. Et moi, perdre des jours et surtout des nuits en compagnie de Nila', pas question. En y repensant j'étais vachement égoïste quand même. Mais quand la vériter sera dévoilé... Elle ne voudra sans doute plus me voir. Alors, je devais profiter du temps qu'il restait pour la marquer au point que quand elle ne m'aimerait plus, elle ne puisse se séparer de moi. Et ce genre d'évênement marquant.. comme un goss par exemple....
Pouark ça recommence, pensé de mâle hrum.. bouh, je suis tombé bien bas !

J'attrapais donc le petit corp en bouillie dans ma bouche, en prenant bien soin de ne pas l'avaler, et d'un pas un petit peu plus pressé qu'à l'aller, je retournais vers la tanière de la louve ailée. Arrivé à destination. Je m'approchais de Nila, déposais le papillon sur le sol. Ne disant rien, je regardais pour voir si elle avait retrouvé la vue. Ses yeux était encore clos, mais elle était belle et bien debout, éveillée.
J'avais compris que l'insecte faisait partie de son pouvoir, elle sentirait surement cette " communication" coupée... Dans un souffle je murmurais

- J'ai fais ce que j'ai pu...

A vrai dire, c'était quand même moi l'auteur du meurtre. Mais je n'allais nullement le faire croire à Nila. Comme si je l'avais retrouvé mort, comme ça...Car que je ne tennais pas dutout à ce qu'elle m'en veuille au point de ne plus vouloir me voir. Parce que c'était exactement le genre de réaction qu'elle aurait.

"-Auron... J'ai besoin de toi... Est-ce que tu pourrais aller chercher Milène? Je l'ai entendu crier tout à l'heure et je m'inquiète pour lui!"

Je savais que ce que je venais de dire n'allait pas plaire à Auron. Par le simple fait qu'Auron n'aimait pas Milène. Je le savais, ça se voyait. A vrai dire Milène non-plus n'aimait pas beaucoup Auron mais il avait accepté de m'accompagner simplement parce que je le lui avait demandé et qu'il voulait tout le temps me faire plaisir... Mon Dieu, faites qu'il aille bien...

"Bon, OK, j'y vais, reste là, de toute façon je pense pas que tu puisses aller bien loin."

°Nan mais ça va hein! C'est pas parce que je vois plus rien que je peux pas marcher et me retrouver!° Quoi qu'il en soit, j'étais heureuse qu'Auron accepte d'y aller sans raler. Auron était vraiment devenu gentil avec moi... Je le remerciais mais il n'entendit pas, il était déjà parti.

Bon, maintenant qu'il est parti... Je devais réfléchir ce qu'il venait de se passer! Alors... première question : Auron m'avait-il vraiment embrassé ou l'avais-je imaginé? Oui, mais pourquoi Auron aurait-il fait un truc pareil? Avais-je vraiment rêvé? Pourquoi j'aurais imaginé ça? Comment ça se faisait? C'était forcement Auron! Il avait fait quelque chose! Oui mais pourquoi? Il... à moins que... peut-être... il... il... non! C'était pas possible! C'était trop absurde! Pfff... Comme si Auron pouvait... enfin... j'en sais rien. Il avait aucune raison de... Mais quoi? Pourquoi? Comment?

Raaaaa, ça m'énerve! Il y beaucoup trop de questions! Et puis pourquoi pas? Ca aussi c'était une bonne question! Et puis zut! J'avais pas besoin de tout savoir! Si je faisais ce que je peux avec ce que j'ai? Ce serait plus simple, beaucoup plus facil. Et il n'y aurait plus de questions! Oui, voilà! J'allais faire comme ça! Et puis tant pi pour le reste!

Et sur ses bonnes paroles, je m'endormi. Je me reveillais un peu plus tard. Je me sentais mal. Très mal. J'étais allongé dans l'herbe. Je ne voyais rien. Mes ailes étaient dépliées, étandues autour de moi. J'avais mal. Oui, très mal. Je ne voulais qu'une chose c'était de ne plus avoir mal. De ne plus rien sentir. Ne plus rien ressentir. Qu'est ce qu'il m'arrivais? Qu'est e qu'il s'était passé pour que je sois dans un tel état? Pour que j'ai si mal? Pourquoi n'étais je plus dans ma tanière? Et Auron? Où était Auron? Pourquoi n'était-il pas là? Auron, s'il te plai, je t'en suplie aide-moi! J'essayais d'ouvrir les yeux mais ils ne voulaient pas. J'essayais de bouger mais mon corps ne voulait rien n'entendre et aucun membre ne faisait ce que je lui demandais. Que s'était-il passé?! Je voulais... Je ne voulais rien. Qu'on me laisse cmme ça, à souffrire, de toute façon personne ne semblait pourvoir m'entendre. L'herbe autour de moi était un peu humide mais aussi confortable qu'on lit douillet. Je sentais des fleurs tout autour de moi. Leur odeur était douce et je m'imaginais leurs couleurs, des couleurs vives et belles : du bleu comme le ciel, du vert comme les incroyables yeux d'Auron, du bleu comme l'eau, du rouge comme la couleur de mon sang que je sentais couler dans mes veines, du orange comme le feu, du jaune comme le soleil que j'avais vu tout à l'heure... Des couleurs vives que je ne voyais pas à cause de mes yeux clos. Ses couleurs je voulais les voir! Un dernière fois, oui, juste une dernière fois. Avant de partir pour ce monde noir... Quelque chose bougea à coté de moi, quelque chose de gros, de très grand. Quelque chose de moche que je n'aimais pas. Comment je savais qu'il était moche et que je ne l'aimais pas? Aucune idée, je le savais c'est tout. La chose s'approcha. Et je réessayais d'ouvrire les yeux pour la voir. J'essayais même si je dsavais que mes yeux avaient été brulés, je voulais la voir... Mes yeux finirent par s'ouvrire et je vis que la chose s'approchait. Elle fit un bruit, comme si elle voulait me parler mais je ne comprennait pas, je n'entendais pas ce qu'elle disait. Je bougeais un peu, je ne voulais pas que cette chose me fasse du mal. Je ne l'aimais pas et je savais qu'elle non-plus ne m'aimait pas. Si elle me faisait quelque chose je ne pourais rien contre elle. Elle s'approcha encore. Non, je ne veux pas, part! S'il te plai part! Auron! Au secour! Aide-moi! Je t'en pris, viens... Auron... Pourquoi? Pourquoi tu n'es pas là? J'ai besoin de toi! Une larme coula le long de ma joue, puis une autre et encore une autre... Je les sentait, elle étaient si chaudes, comme si elles voulaient me réchauffer, elles étaient si douce comme si elles si elles voulaient me réconforter... La chose, la bête, s'approcha encore un peu de moi... Elle approcha ses pattes et... Haaaaaaaaa!!! J'ai maaaaal! Aurooooooon, pourquoi tu ne viens pas!? J'ai mal! Aide moi! S'il te plai! Pourquoi tu ne m'aimes pas? Auron... J'ai mal... Je... Je veux mourir... Auron, tus-moi!

Je me réveillais en sursaut. Les larmes aux yeux. Je ne comprenais pas, j'étais sous le choc. Qu'est ce qu'il venait de se passer? ... Milène! C'était Milène! Il allait vraiment mal! Et je ne pouvais rien pour lui! Milène, excuse moi... Je sentais encore la présence du petit papillon dans ma tête, mais cette présence était faible, très faible... Milène n'allait vraiment pas bien...

J'entendis du bruit à l'exterrieur de la tanière. Auron! Il était rentré! Je senis son odeur ainsi que celle de Milène. Il l'avait trouvé! Je m'approchais d'eux avec l'espoir de voir Milène en pleine forme, l'espoir que mon rêve n'ait été qu'un rêve, l'espoir est une chose trompeuse... Auron s'avança lui aussi vers moi et déposa le papillon par terre.

"J'ai fais ce que j'ai pu..."

Quoi?! Non! C'était pas possible! Alors la chose l'avait vraiment tué!? La chose l'avait écrasé! Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, je ne voulais pas comprendre, mon cerveau reffusait la fatalité. Milène était mort et si ce n'était pas encore le cas, ça n'allait plus tarder... Mes pattes ne me portèrent plus, je me retrouvais allongée par terre devant ce qu'il restait de mon beau papillon... "Ho... Milène, excuse-moi, je t'en prix excuse-moi. Je retrouverais cette chose et je la punirais de ce qu'elle t'a fait! Excuse-moi"... La seule chose que j'eu en réponse fut une image... Milène m'envoya simplement une image de moi, de ma tête, de mon frond, du papillon qui y était dessiné... "Je serais toujours avec toi"

Mes larmes coulèrent encore, mais un léger sourire se dessina à mes lèvres. Oui, il serait toujours avec moi. Je me souvenais de la fois où il m'avait expliqué d'où iol venait... du dessin de mon front. Après quelques instants sans que rien ni personne ne bouge, je relevais la tête, regardant Auron et posais une question à laquelle il ne s'attendait absolument pas...

"Qui a écrasé Milène?"

Contre tout attente, Nilania s'écroula sur le sol. Ecrouler de quoi, de chagrin ? Oh mon dieu .. j'aimerais bien que quelqu'un s'écroule de chagrin pour moi. J'aimerais aussi savoir comment Nilania la prendrait si je mourrais.. Oh mais quelle question ! bien sûr qu'elle s'éffondrerait ! Je pense même qu'elle en mourrait.

N'empêche que je trouvais cela absurde... tout ça pour un simple misérable insecte. Qui crêve en moins de deux en plus ! Nilania devrait apprendre à ne pas s'attacher aux choses fragiles ... Et se reposer sûr ce qui est capable de survivre dans ce monde. Posant un oeil protecteur sur Nilania, je pensais à tout ce que pouvait signifier la situation. Nilania, jeune louve adolescente qui vient de perdre la vue, apprend la mort d'un être qui lui était chère, c'est alors que la personne pour qui son coeur deffit n'importe qui au cent mètre se trouvant à coté d'elle, étant la seule personne qui puisse lui redonner goût à la vie. Sèche ses larmes et la rassure, et c'est là qu'elle choisi le moment pour ouvrir son coeur. - hrum, non non la fin n'est absolument pas inventée de toutes pièces par mon esprit biscornue -

"-Qui a écrasé Milène?"

Contrairement à ce que l'on pouvait penser, cette phrase de me fit pas le choc attendue. A vrai dire, je m'attendais à quelque chose comme cela... Non, ce qui me surprit, ce fut le faite qu'elle savait que la petite chose avait été réduite en bouillie.
Oui, n'était-elle pas sensé ne rien voir ? je commençais serieusement à douté de ce qu'elle pouvait bien penser dans sa tête de linotte. Oh et puis zut, je commençais vraiment à en avoir ras le bol de ces histoires ! pourquoi avoir bousillé 1h de ma vie à sauver un papillon si c'est pour l'écrabouiller dès qu'on veul le prendre dans ses pattes , et voilà que Nila fait sa crise de larmes ! bouuuh ! j'en est ma claque je veux prendre des vaccances ! yarrrk je sens que je vais petter un plommmb !!! C'était ces modites fleurs qui m'étaient monté à la tête où quoi ??!! Je répondis d'un ton brusque, pleine d'agressivité. En laissant échapper un grognement au passage.

- J'en sais rien j'lai vue comme ça. Et puis pourquoi tu t'écroules ?! c'est bon, c'est qu'un insecte !!! pas de quoi en faire un frommage ! Serieux t'en fais beaucoup pour rien dutout !!!

Je la fixais, le rouge presque dans les yeux. Cela m'énervais. J'en voulais pas de son papillon ! finalement, si j'lavais pas tué, je l'aurais tué un autre jours volontairement ! Non mais quoi ?! une ridicule bestiole, pff, pas de quoi en faire un film franchement. Finalement, qu'elle retrouve la vue ! qu'elle me voit dans cet état, à cause de ses caprices insensés à cause de SA bestiole qui fait vraiment plus que nous casser les cacahuètes ! J'étais rarement en colère, mais là, ça dépassait les limites. En même temps on pouvait pas dire que j'étais dans un de mes moments les plus calmes.

A mes mots, Nilania pleura de plus belle. Etait-elle choquée par mes propos ? Surement, c'était la première fois que je m'énervais autant sur elle. Je posais une patte sur ça tête, culpabilisant un peu - oui je sais, moi aussi j'ai du mal à le croire. Moi, culpabiliser.hrum- Toujours un peu en colère , mais un brin de jalousie.

- Mais c'est vrai quoi... Ce papillon compte plus que moi à tes yeux ?

Après ma réplique, elle rouvrit les yeux. Me fixant sans me voir.

"Qui a écrasé Milène?"

Les larmes que j'avais versées pour Milène avaient beaucoup appaisées la brulure de mes yeux. C'est pourquoi je me risquais à les ouvrire. J'y réussis parfaitement. Je n'étais pas entièrement aveugle! Même si je ne distinguais pas grand chose, je voyais commes des taches de couleurs, sombres, et absolument pas distinct. Mais le principal était que je voyais! La joie que j'aurais du ressentir avec cette nouvelle, je ne la ressentis pas. Milène était mort. Voila ce qui était important, peu importait le reste. Les larmes qui avaient coulées pour Milène, tout à l'heure avaient laissées des traces humides sur mes joues. Mais c'était tout ce qu'il restait de visible du chagrun que je ressentais. Le fait d'avoir retrouve, ne serait-ce qu'un peu, la vue me rendait heureuse. Mais cette joie n'était rien par rapport à la perte de Milène...

"J'en sais rien j'lai vue comme ça. Et puis pourquoi tu t'écroules ?! c'est bon, c'est qu'un insecte !!! pas de quoi en faire un frommage ! Serieux t'en fais beaucoup pour rien dutout !!!"

Je levais les yeux vers lui. Le ton avec lequel il avait parlé ne m'avait pas vraiment surprise mais le fait qu'il me parle comme ça... non, le fait qu'il parle de Milène comme ça m'énnervait au plus haut point! Cet espèce d'abruti n'avait donc aucun respect pour les morts? Ca lui servait à quoi de dire ça? Ca lui servait à quoi d'insulter Milène? Ca lui servait à quoi de me dire à quel point j'étais faible? Car, oui, c'est belle et bien ce qu'il disait! J'étais faibke et je le savais! Je n'avais pas été fichu de protéger et d'aider les deux seuls êtres qui m'avaient aimé et aidé depuis le début, depuis qu'on se connaissait. Milène était parti sans que je ne puisse rien faire pour l'aider, tout comme le vieu sage était parti sans que je ne puisse rien faire. Je n'étais qu'un être misérable, je le savais, ce n'était pas la peine de me le dire. Auron n'avait aucun droit de dire ça! Qu'il soit en colère ou non! Il n'avait pas le droit! Cet espèce d'abruti ne connaissait rien à rien! Il ne comprenait rien! Sa pauvre petite tête de piaf ne pouvait même pas assimiler qu'un plus un égale deux et que deux plus deus égale quatre! Comment pouvait-il ne serait-ce qu'esperer pouvoir parler comme ça de Milène? Le traiter comme un moins que rien? Le fait qu'il soit en colère n'excusait en rien ses paroles! Le fait que son ton soit brusque et que ce loup soit agressif, je m'en fichais royalement mais ce qu'il disait me révoltait! Ce loup que j'avais devant n'était pas Auron, il ne l'était plus et s'il l'était encore c'est que je m'étais trompé sur son compte et poas qu'un peu. Je savais pourtant que je ne pouvais avoir confience en personne alors pourquoi avais-je fais confience à ce loup? Il n'était pas différent de mes parents, de ses loups qui m'avaient abandonés pour un rien? Pourquoi il me faisait ça?
Des larmes commencèrent à couler le long de mes joues. Larmes de tristesse, larmes de colère, larmes de dégou, larmes de mépris... Mes larmes coulaient pour Milène, pour le vieux sage, pour mes parents, pour les chiens qui avaient tué mon faux père, pour moi, pour Auron... Le pauvre Milène que j'avais tué par ma stupidité. Le vieux sage qui était mort en me voyant fuir. Pour mes parents qui m'avaient abandoné pour la simple raison que j'étais différente. Pour les sals chiens qui avaient tué le loup qui m'avait tout appris. Pour moi, stupide louve pas fichu de se déffendre et d'aider ceux qu'elle aime. Pour Auron, un abruti de plus dans un monde stupide...

Le loup pausa sa patte sur ma tête... Je n'avais qu'une seule envie : le repousser! Qu'il enlève ses sales pattes de moi et qu'il parte! Qu'il s'en aille pour que je ne le revois plus! Oui, c'était ça! Je ne voulais plus le voir! Je fermais les yeux. Je ne le voyais plus mais je savais qu'il était là, devant moi, qu'il me regardait. Cet espèce d'abruti! Ce sombre idiot! Cette saleté ragoutante! Ce monstre qui se prenait pour le roi du monde en se donnant des air de chef! Tout ce qu'il savait faire s'était brasser de l'air en se ventant. Se pavanant. Dès qu'il y avait un problème il partait se cacher. Il n'était rien!

"Mais c'est vrai quoi... Ce papillon compte plus que moi à tes yeux ?"

Mais je rêve! Il posait cette question comme ça. Comme si de rien était. Il disait ce qu'il voulait quand il voulait et il croyait que j'allais faire comme si de rien était? Il me prenait pour qui? Pour une pauvre cruche complètement gaga? Il se prenait pour qui? Pour le roi du monde?! Il n'était rien! Il était comme la boue sur les poils. Un truc colant qu'on essait en vain de décrocher. Je rouvris les yeux, le regardant fixement sans le voir.

D'un seul coup, la chaleur de la tanière disparut totalement. Le froid envahit le lieu. Je suis sur que s'il y avait eu de l'eau, elle aurait gelé. De la fumé sortait de la truffe d'Auron quand il respirait. Mais pas de la mienne pourtant je respirais tout autant que lui. Mais la chaleur de avait déserté mon corps et il était aussi froid qu'un glaçon, je le savais mais je ne ressentais pas ce froid. Qu'il fasse chaud ou froid, ça ne changeait rien. J'étais toujours aussi en colère. Et mon regard était toujours aussi vide. Je ne pensais plus à rien. Mes pensées avaient déserté ma tête en même temps que la chaleur était parti de la tanière.

Je levais un peux les yeux. Cette fois si, ils n'étaient plus vides. Je voulais que le loup vois ma colère comme il avait laissé la sienne prendre la controle. Je savais qu'il la verait en regardant mes yeux. On m'avait dit que la colère était un sentiment chaud, un sentiment ardant qui brulait tout sur son passage. Mais ma colère n'était pas chaude, bien au contraire, elle était glacé, comme le fu mon regard. Ainsi que ma voix.

"Oui"

Juste un mot. Un simple mot su'on utilise tout le temps et vide de sens normalement. Mais là, j'étais sur que le loup le comprendrait ce mot... Il était entre moi et la sortie. Je passais à coté de lui et je senti la chaleur de son corps dans ce terrier devenu aussi froid que l'hiver lui-même. Bien ce que je pensais... Il n'avait rien à faire ici. Je sortis. Une fois dehors, je parlant sans même faire attention si le loup pouvait m'entendre ou non.

"Je suis misérable, on se ressemble sur ce point sauf que toi, tu es méprisable en plus"

Ma voix fut aussi froide que de la glace. Le soleil s'était couché et il faisait nuit mais ça ne me dérangeait pas, je commençais à marcher et m'allongeais quelque part, au milieu de ses fleurs pleines de couleurs et d'odeur...

D'un seul coup, la température chutta. De 17 on passa à 3. Brrr j'en avais peur de faire un choc termique. Mais le plus bizarre c'est qu'il ni avait aucune raison pour que le froid apparaisse d'un coup de cette manière. Et surtout, nous étions dans une tanière. Et en générale, ces endroits étaient fait pour être douillet, réconfortant et surtout chaud. Alors pourquoi l'air se gelait de cette manière ? quelque chose me disait que cela venait de Nilania. Elle me fixait avec une haine incontrôlable. Cette haine, je la connaissais très bien, c'était les yeux que j'avais croisé chaque fois que je supprimais une personne étant chère à quelqu'un, et que ce quelqu'un luttait pour se venger, ayant bien spur, aucune chance. J'aimais beaucoup voir les gens souffrir. Et oui, j'étais bien loins d'être ce gentil loup amical et séducteur comme certains pouvaient se l'imaginer. En réaliter, je m'étais déjà payer le luxe de prendre la vie de quelqu'un. Mais cela, Nilania l'ignorait totalement, et ne voyait en moi qu'une seule facette de la vrai personne que j'étais. Non, en vrai, elle ignorait tout de cette partie sombre de mon coeur. Ce fut pour cela que son regard emplis de haine ne me fis ni chaud, ni froid, je m'étais préparé à le rencontrer un jour, le jour où elle apprendrait toute la vériter sur moi. Mais pour l'instant, elle ne savait rien, juste que je méprisais son papillon, même pas que c'était moi l'auteur de sa mort. Alors si mademoiselle faisait déjà un caca moue pour si peu, je n'ose imaginer la suite ...


"Oui"

???? ???? ??? ?? ??? QUOIII ??? ALORS CE TRUC COMPTE PLUS QUE MOI ???!!!!
C'était pas vrai. J'abandonne. Serieux pourquoi continuer à se battre quand un misérable insecte compte plus que le loups le plus sexy de four seasons ? Cette louve était aveugle, elle ne savait pas dicérné la beauté réel, préféré un papillon à sa propre race. Il n'y avait rien de moins naturel. La concernée s'approcha de moi, toujours avec cette allure d'hivernale. Je crois que je comprend mieux l'expression blanc comme neige maintenant. Je sentis son corp glacer me frôler la peine. Elle ne dénia même pas m'adresser un regard. Je détestais l'impression que la louve me donnait. J'avais un sentiment jamais encore vécu auparavant : sentiment d'inférieurité. Ce comportement dur et froid n'était pas dutout celui de nilania. Cette louve attachante qui souriait à longueur de journée. Et dont j'avais sauvé d'une mort certaine. Non, maintenant c'était plus qu'un frigo congelée qui marchait, qui aspirait la haine et la colère. Le frigo sortit de la tanière, en marmonnant dans sa barbe.

-"Je suis misérable, on se ressemble sur ce point sauf que toi, tu es méprisable en plus"

Très bien, merci de me le rapeller, de toute façon, ce n'étais pas le première fois que l'on me le disait, ni la dernière. Je sortis moi aussi de la tanière minuscule, en trois enjambées, puis m'éloigna, avant de hurlez dans la forêt résonante.

- TRES BIEN TRANSFORME TOI EN FRIGO SUR PATTE SI CA T'AMUSES !! MOI J'EN EST MA CLAQUE DE ME SOUCIER DE TES PETITS PROBLEMES DE GOSSE CAPRICIEUSE !!!

Puis je partis en courant, laissant ma colère me contrôler, tuant tout les papillons que je croisais. tien, tien tien et tien, fichu Mikrène, et tien, encore tien !bref ALLER TOUS VOUS FAIRE FOUTRE !!!!

Up ^^

rp terminé ;)