Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Meneldil voulait aller jusqu'au lac. Elle devait cependant passer par la Barrière de glace pour se faire. Elle marchait de manière précautionneuse. Elle ne voulait pas risquer de glisser et de se rompre la nuque. Cependant, ses mouvements ne manquaient pas de grâce. Elle était habituée après tout. Elle n'était pas hivernale pour rien. Elle connaissait les terres de son clan comme le coussinet de sa patte. Elle ne saurait s'y perdre ou s'y faire mal. A moins qu'elle ne veuille le faire volontairement. Et elle ne voulait pas ... Elle ne le ferait jamais. Elle ne voulait pas faire comme maman et laisser des cœurs éplorés derrière elle. La mort d'un proche faisait tant de mal ... Elle secoua vivement la tête, manquant de glisser sur quelques mètres. Elle ne devait pas avoir ce genre de pensées. Elle fronça les sourcils lorsqu'elle capta des traces de pas dans la neige. Tien, tien, qui venait donc ici ? Elle suivit les traces. Elle voulait en avoir le cœur net. Normalement, cela ne devrait rien être d'autre qu'un hivernal en goguette mais savait-on jamais. Le Sous-Chef avait besoin d'en avoir le cœur net. Aussi suivit-elle la piste des traces de pas dans la poudreuse.
Presque tapie dans la neige elle s'approcha de son but tout doucement lorsqu'elle perçut les effluves douces et fraîches du loup duquel elle s'approchait. Lorsqu'elle reconnut le loup qui se tenait devant elle elle se sentit se glacer. Opium, Tueur de son état. Son immobilisme fit glisser une pierre sous sa patte. Elle se crispa encore d'avantage. Elle était obligée de se dévoiler maintenant.
Composant soigneusement son masque de froideur étudié elle s'avança pour cesser d'observer le loup au pelage de jais barré de blanc sur sa tête et sa patte avant droite. Elle s'avança, la tête haute, presque hautaine dans son attitude. Depuis son altercation avec Ness elle ne parvenait pas à voir les Tueurs de la même manière qu'elle l'avait toujours fait. Elle ne voyait pas des loups fiers et dignes quoiqu'un peu mystérieux. Elle ne voyait que des roublards prêts à la vendre à la moindre occasion. Elle salua cependant le loup de suie comme il se fallait :

- Bonjour Opium. Comment vas-tu ?

Garder son masque. Ne pas le laisser fondre comme face à son homologue féminine. Elle se retint de grimacer au souvenir de la louve sombre qui lui avait causé tant de douleurs. Qu'elle l'eut fait exprès ou non cela lui importait peu. Elle enfouit ces émotions au fond d'elle même.

- Ness t'a peut-être rendue visite, non ?

Elle ne pouvait pas s'empêcher de poser cette question. Elle voulait savoir si la Tueuse avait répandu le bruit de sa faiblesse dans tout le clan. Elle n'avait pu empêcher ses larmes de couler face à elle.

Marchant. Doucement dans cette étendue banche et pure, froide et presque divine pour les autres saison, la neige était un élément salvateur pour le tueur silencieux. Avec son pelage noir, il n'était pas des plus discret certes, mais le froid lui donnais une raison de courir, de se battre, de se réchauffer. Cela lui rappela le contacte du sang encore chaud sur son museau, quel liquide bienfaiteur qu'il y repensait.

Une fois lors d'une mission, où Hiver était sous la menace incessante des tempête de neige, c'est le sang de sa victime qui lui avait permit de vivre, lui réchauffant son corps engourdie. Qu'est ce qu'il avait aimé ce gout métallique, il ne s'en lasserait jamais, mais tuez ses semblables n'était pas de mesure et le tueur devait attendre un ordre de l'Alpha pour passer à l'action.

Il arriva à la barrière de glace, une grande étendue d'eau geler par deux loups au pelage opposé. Une vielle légende pour louveteaux, mais cet endroit ensoleiller était parfait pour le loup qui aimait ce genre d'endroit, surtout quand personne n'était présent pour le déranger pendant son bain de soleil. Tout était parfait... où presque, comme souvent la solitude d'Opium disparaissait pour laisser place à une compagnie féminine, elles avaient l'air de toutes se passer le mot en se moment. Temps qu'elles parlent peut, cela ne dérangeais pas Opium, mais quel fut sa surprise quand il découvrit que cette poursuivant n'était d'autre que Meneldil, Sous-Chef de l'hiver et fille de Kiba. Même si la louve était jeune et qu'elle n'était pas l'Alpha, Opium lui vouait son plus grand respect, elle serait sa prochaine chef après tout, elle le méritait rien. Opium se retourna vers elle, pour montrer plus de respect que de lui montrer le dos, attentivement il l'écouta.

- Bonjour Opium. Comment vas-tu ?
- Je me porte bien.

Il n'y avait pas de signe particulier d'affection dans sa voix, mais le fait qu'il eu répondue à la louve prouvait déjà son respect. Il n'ajouta rien de plus et ne retira aucun mot plus que nécessaire. Il calcula dans sa tête, ce que la louve pourrais lui demander, ce qu'il lui répondrait, que ordre elle donnerais et s'il devait obéir ? Pourtant tout ses calculs ne l'avait pas attendue à cette question, étrange, mais souate, il y répondit clairement, sans quitter les yeux de Meneldil de ses yeux bleu,d'une clarté comparable à celle de la glace.

- Ness t'a peut-être rendue visite, non ?
- Nous nous somme vu il y a peu, certes. Quelque chose vous chiffonne Meneldil ?

Il c'était permit cette question par curiosité certes, mais aussi par inquiétude. Il n'était pas courant que le Sous-Chef demande des informations sur une louve d'Hiver. Qu'est ce que Ness avait bien put faire ? Meneldil et la glace qui l'entourait n'impressionnait pourtant pas Opium et il était surement le dernier loup à avoir l'esprit paternel et protecteur, surtout naturellement, mais Hiver était la une autre question que de protéger un loup.

- Nous nous somme vu il y a peu, certes. Quelque chose vous chiffonne Meneldil ?

La louve fronça légèrement le museau. Elle ne doutait pas des paroles du Tueur mais se méfiait à peu près de tout et de tout le monde ces temps derniers. Elle ne parvenait plus à se départir de ce maintient glacial qui était maintenant le sien. Elle avait mis du temps à réussir à se composer ce masque et à garder les autres à distance. Mais elle le faisait maintenant presque sans difficulté. Elle enfouissant tout ses sentiments autre que le devoir au fin fond d'elle même, là où ils ne pourraient plus venir la perturber. Elle devait suivre sa ligne de conduite sans sourciller. Les derniers évènements qui avaient eu lieu avec Ness n'avaient été qu'une confirmation.

- Non non, rien. Tout du moins, rien d'important.

Elle tourna la tête à droite et à gauche. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait décidé de s'adresser à Opium. Le Tueur était fidèle au clan, cela était sûr, mais elle ne lui faisait pas vraiment confiance. Et s'il était comme son homologue féminine ? Et s'il était différent ? Et voilà, les doutes qui l'assaillaient de nouveau. Elle fouetta l'air de sa queue en un léger mouvement d'humeur. Elle comprima bien vite cet accès de doutes. Elle planta ses yeux de cristal dans ceux, encore plus clairs que les siens, de son vis à vis. Il ne devait pas lire les doutes dans son regard. Seulement la détermination. Une détermination à tout faire pour son clan. Une détermination froide et indestructible. Le clan était sa vie et elle donnerait volontiers la sienne pour la survie de ceux sur lesquels elle veillait.

- Dis moi, si je devais prendre la place de Kiba, quitterais-tu le clan ? Il paraît que les rumeurs à mon sujet vont bon train. En as-tu entendu parler ou non ?

Elle avait posé sa question de but en blanc. Elle ne voulait pas tourner autour du pot avec le Tueur. Il ne semblait pas enclin à de telles pratiques. Et, pour sa part, Meneldil était contente de trouver un loup avec lequel elle avait l'impression de pouvoir parler tranquillement, sans avoir à prendre garde à la moindre de ses paroles. Elle sentait qu'elle n'avait pas besoin de parler à demis mots. Qu'il comprendrait son envie d'en savoir plus sur ce qu'il se disait sur elle.

- Non non, rien. Tout du moins, rien d'important.

Le tueur silencieux se demandait ce que Meneldil cachait, il savait que sa collège même si elle parait aimable et joyeuse n'était pas la plus pure de hiver. Les yeux de Ness notamment, des saphirs pur, donnait froid dans le dos d'Opium. Il détestait ses yeux si beau. Elle secoua la tête de droite à gauche, comme pour chasser une penser triste ou gênante. Opium ne la quitta pas des yeux, froid comme l'étendue de glace en contrebas. Le fait que la louve est rencontrait Ness le tracassait encore et encore, il était curieux de savoir ce qu'il s'était passer, mais si la louve ne le voulais pas, alors il ferait taire de force sa curiosité maladive. Il reporta cette même curiosité sur autre chose, de bien plus attrayant à ses yeux, les yeux de Meneldil d'un bleu ciel, surement crée le jour le plus clair de l'hiver, qui traduisait une détermination sans faillit qui réchauffèrent le coeur du tueur. Il aimait voir se regard. La louve était aussi déterminé que lui, bien que les raisons soit différente.

- Dis moi, si je devais prendre la place de Kiba, quitterais-tu le clan ? Il paraît que les rumeurs à mon sujet vont bon train. En as-tu entendu parler ou non ?

De nature, Opium cachait très bien ses émotions, comme s'il était fait de glace tout entier, mais sur le coup, il ne put cacher sa surprise. Il ouvrit grand les yeux, étonner de cette question. Doutait-elle de sa fidélité envers l'hiver ? Envers ce clan qui l'avait sauver lors de la mort de sa douce mère. Non, jamais. Des rumeurs ? C'est la première fois qu'Opium en entendait parler et pour la première fois il regretta amèrement de ne pas vivre plus proche des autres loups, il aurait put entendre ses rumeurs et les rapporter à l'héritière de Kiba. Serrant les dents et se forçant de reprendre une attitude le plus neutre possible, il ne put néanmoins que montre à Meneldil, un visage déterminé.

- Jamais je ne quitterait le clan !

Il n'avait pas l'habitude de parler aussi fort, bien que sa voix n'était pas aussi haute pour dire qu'il criait, mais sa voix emplie de détermination traduisait ses sentiments de fidélité. Ses cordes vocales lui firent mal, sa lui apprendrait à parler si brusquement et plus fort cas l’accoutumer. Il se mordit les lèvres et baissa la tête avant de continuer.

- Je suis désolé de vous dire que je ne sait rien sur ses prétendue rumeur, je passe peut de temps avec les autres loups, le bruit tel que leur bavardage m'insuporte. - Il releva la tête pour regarder la louve dans les yeux, il se tenait droit tel une statue de marbre sombre - Meneldil. Sachez que pour rien au monde je ne quitterait le clan. Si Kiba ne revenait pas et que vous devriez prendre sa place d'Alpha, sachez que je vous soutiendrais toujours, je serait votre arme et tout ce que vous désirais. Je jure que ma fidélité envers vous et votre famille restera à jamais intacte et sans limite.

On pourrais se moquer de cette fidélité aveugle envers les Alphas, ils pourraient demander n'importe quoi, Opium était déterminer à leur obéir. Il ne quitta jamais Meneldil du regard pendant tout son discourt, il voulais qu'elle voit, que même s'il était froid et solitaire, il avait le même regard qu'elle. Déterminé et que pour elle et sa famille, il mourrait.

- Jamais je ne quitterait le clan !

Meneldil haussa un sourcil, un peu étonnée devant tant de virulence. Mais elle ne pouvait douter de l'accent de vérité qui résonnait dans sa voix. Il était convaincu par ce qu'il disait. Apparemment surpris lui même par ce pseudo éclat il baissa la tête. Sa mèche blanche cachant momentanément ses yeux si particuliers.

- Je suis désolé de vous dire que je ne sait rien sur ses prétendue rumeur, je passe peut de temps avec les autres loups, le bruit tel que leur bavardage m'insupporte.

Ah, un loup qui aurait parfaitement pu devenir neutre. Pour Meneldil les neutres n'étaient rien que des loups incapables de se conformer à la hiérarchie. Ils ne méritaient pas le droit qu'on leur avait alloué d'aller où bon leur semblaient. Ils n'étaient que vermine. L'hivernale avait cependant été forcée de réviser un tant soit peu ce jugement en apprenant que les neutres s'étaient battus aux côtés des clans. Elle cessa de laisser ses pensées vagabonder, se re-concentrant sur Opium qui n'avait pas fini de parler.

- Meneldil. Sachez que pour rien au monde je ne quitterait le clan. Si Kiba ne revenait pas et que vous devriez prendre sa place d'Alpha, sachez que je vous soutiendrais toujours, je serait votre arme et tout ce que vous désirez. Je jure que ma fidélité envers vous et votre famille restera à jamais intacte et sans limites.

La jeune louve sourit, une ombre de sa gentillesse passée voletant un instant dans son regard avant qu'elle ne reprenne contenance. Ce qu'elle voyait dans les yeux du Tueur était la même chose qu'on devait pouvoir apercevoir dans ses yeux de cristal. Une froide détermination. Inébranlable. Cela lui plaisait. Elle laissa planer son esquisse de sourire. On la disait instable. Elle se qualifiait plutôt de bornée.

- Ne me vouvoie pas s'il te plais. Cela n'est bon que pour les malhonnêtes. Et tu n'es pas malhonnête. Je te crois lorsque tu dis ne jamais trahir ou quitter le clan. Je n'ai aucune raison de douter de toi. Je ne voulais pas te vexer en te posant cette question. Il court seulement des bruits ...

Elle laissa sa phrase en suspend. Repensant à ce que lui avait dit Ness. Elle s'était immédiatement figuré que d'autres loups pensaient comme elle. Ce qui ne s'était pas avéré totalement faux. Des bruits couraient jusqu'aux galerie de sa tanière. Elle laissa son regard se perdre dans les méandres des yeux de son vis à vis. Des yeux si clairs, des yeux uniques. Elle aimait les être unique. Et ce blanc tranchant sur le noir. Noir comme la grande majorité de son pelage. Et ces fleurs honnies ... Elle chassa ces images de ses pensées. Ce n'était pas le moment de s'appesantir sur les injustices de la nature. Elle arborait avec fierté le flocon de son front et cachait la honte des fleurs sur ses pattes. Ainsi allait la vie.

- Certains me disent instable. Ils pensent que je ne saurai mener le clan. Que la mort d'Herenya m'a détruite. Je ne peux pas les en blâmer. Ils pensent au clan. Elle laissa planer un léger silence avant de reprendre. Face au clan l'individu n'est rien. Mais je ne sais pas comment leur prouver que je peux être digne de leur confiance. Aurais-tu une idée ?

Sa question était plus ou moins rhétorique puisqu'elle parlait plus ou moins pour elle même. Elle ne savait pas ce que le futur pouvait lui réserver. Le secret de son don était bien gardé. Mais que feraient les hivernaux s'ils apprenaient qu'elle avait le pouvoir d'une printanière ? Elle n'osait y penser.

- Ne me vouvoie pas s'il te plais. Cela n'est bon que pour les malhonnêtes. Et tu n'es pas malhonnête. Je te crois lorsque tu dis ne jamais trahir ou quitter le clan. Je n'ai aucune raison de douter de toi. Je ne voulais pas te vexer en te posant cette question. Il court seulement des bruits ...

La louve était pleine de surprise, cette fois Opium sut caché sa réaction. Depuis tout petit, il vouvoyez toutes les personnes au dessus de lui dans la hiérarchie. Ce que lui demandait Meneldil n'était pour lui pas logique, mais il lui devait obéissance. Il se mordit les lèvres pour se remémoré cet ordre, il devait tutoyez. Il préférait encore aller tuer un ours, l'épreuve lui semblait plus facile. Il aima la manière dont Meneldil le considérait, il était fier qu'elle est sut discerné son trait de caractère le plus noble. L’honnête. C'est cette fierté qui lui servirait de principal soutien pour arriver à tutoyer la louve. Il inspira profondément, une bouffé d'air frais venue lui caresser les poumons.

- Veillez ... hm ... Excuse mon comportement, Meneldil.

Il pensa qu'il ferait encore cette erreur pendant un moment. Le louve aillant laisser sa phrase en suspend, comme quand la neige descend doucement du ciel. Laissant la louve dans ses pensés. Opium se promis de faire d'avantage attention au bruits à présent, ses yeux comme hypnotiser par ceux du loup noir, mais ça il ne le sut pas totalement.

- Certains me disent instable. Ils pensent que je ne saurai mener le clan. Que la mort d'Herenya m'a détruite. Je ne peux pas les en blâmer. Ils pensent au clan. Elle laissa planer un léger silence avant de reprendre. Face au clan l'individu n'est rien. Mais je ne sais pas comment leur prouver que je peux être digne de leur confiance. Aurais-tu une idée ?

Le visage bien que plus amical envers sa sous-Chef, l'esquisse de sourire qui avait put apparaitre disparue aussi bien qu'elle était difficile à voir. Herenya. Ancien Alpha, ancienne compagne de Kiba. Elle était morte dans le canyon. La perte d'un être cher était douloureux; trop douloureux, Opium ne le savait que trop bien. Comment les loups hose t-il juger d'instable une louve aussi courageuse, qui se tien encore droite malgré la douleur du deuil. La rage montait et Opium ne put retenir ses lèvres de se retrousser quelque peut, il ne supportait pas qu'on juge ses chefs. Sa question, si douce aux oreilles fragile du tueur, flattait son coeur froid comme la glace. Il devait aider son sous-chef.

- L'ignorance des notre me met en colère Meneldil. Ils sont aveugle aux épreuves que tu vis et au efforts que tu fais. Oui, il se peut que tu sois fragile, instable aussi, mais tu as perdu ta mère, c'est déjà une épreuve bien trop douloureuse - on pouvais entendre dans sa voix, ce petit accent de mémoire emplie de douleur. - La meute veut une preuve de votre .... ta stabilité. Je pense que sauvez ou aidez d'une manière ou d'une autre l'hiver pourrais satisfaites ses aveugles.

Il était sévère dans ses paroles, l'hiver l'avait gardez avec lui même s'il était orphelin, mais il supportait mal l'idée que les loups ne comprenait pas à quel point la perte d'une mère était douloureux. Il jugeait de sévère ses loups qui confondait la tristesse avec la faiblesse absolue.

Les paroles de la louve tricolore semblaient déplaire au Tueur sans qu'elle ne sut réellement pourquoi. Il avait simplement l'air en colère à en croire ces crocs qui s'étaient brièvement découverts. Elle savait que les loups envoyés pour tuer pouvaient être dangereux. Mais, étonnement, elle savait qu'elle pouvait faire confiance à Opium. Le loup lui semblait fidèle à l'Hiver. Un roc contre tous ceux qui auraient pu vouloir du mal à leur si belle saison.

- L'ignorance des notre me met en colère Meneldil. Ils sont aveugles aux épreuves que tu vis et au efforts que tu fais. Oui, il se peut que tu sois fragile, instable aussi, mais tu as perdu ta mère, c'est déjà une épreuve bien trop douloureuse.

Meneldil fronça un peu les sourcils. Elle ne savait trop que penser des paroles du loup de suie. Il semblait la comprendre, des accents de compassion dansant dans sa voix. Elle détestait la compassion. Elle était bonne pour les faibles, pour les êtres ayant encore besoin d'être épaulés. Elle saurait s'en sortir seule. Elle n'avait pas besoin de la compassion de quiconque. Elle saurait aller de l'avant et mener son clan à la victoire. Sa saison sera un jour celle qui dominera les autres. Elle voulait que cette certitude s'ancre en elle jusqu'à ce qu'elle n'ait plus besoin de se la remémorer. Mais, derrière cette sollicitude, elle sentait autre chose. Quelque chose de plus personnel. Elle ne s'autorisa pas le droit de poser de questions au Tueur. S'il avait voulu lui faire des confidences il l'aurait fait. Elle ne voulait pas le forcer. Cependant, mener sa petite enquête lorsqu'elle serait seule n'était pas forcément exclu.

- La meute veut une preuve de votre .... ta stabilité. Je pense que sauver ou aider d'une manière ou d'une autre l'hiver pourrait satisfaites ces aveugles.

Elle ne put s'empêcher de sourire doucement lorsqu'Opium avait butté sur le tutoiement. Elle trouvait cela assez touchant de voir à quel point il semblait englué dans le protocole. Comme elle l'avait détesté ce protocole lorsqu'elle était plus jeune. Elle s'y rattachait maintenant bien souvent pour s'empêcher de ne pas perdre la face. Elle répondis, sincère mais songeuse, on la sentait un peu distante, perdue dans ses plans d'avenir.

- En effet, ce serait encore la meilleure solution. Mais je ne vois pas quelle sorte d'actes je pourrais commettre. Je ne vais pas déclencher une guerre insensée pour gagner simplement un peu de prestige parmi les miens. Ce serait avoir des pertes bien lourdes pour bien peu de choses.

Elle se perdit un instant dans ses pensées. Elle analysait les solutions qui se présentaient à elle. Elles n'étaient pas bien nombreuses et présentaient toutes de nombreuses ramifications. Il lui faudrait du temps pour songer calmement à tout cela. D'autant plus qu'elle ne voulait pas vraiment y penser tant que Kiba n'aurait pas fait part de sa décision. Allait-il ou non lui laisser la direction du clan ? Telle était la question. Elle poussa un petit soupir de résignation.

- Je ne peux qu'attendre pour l'instant. Que je guette la moindre ouverture, comme si j'étais à la chasse.

Sauf que, cette fois-ci, le prix de la partie serait élevé. Très élevé même si on ne parlait que de ses propres intérêts. Elle devait pouvoir montrer aux siens qu'elle était capable de les diriger, de les guider sur le droit chemin. Ainsi serait fait. Elle ne pouvait pas faillir. Elle ne faillirait pas si prêt du but.

- Je suis vraiment désolée de venir t'ennuyer avec tout ça.

Elle venait de prendre conscience qu'Opium avait peut-être mieux à faire que de palabrer sans fin avec elle. Il voulait peut-être partir à la chasse ou s'entretenir avec quelqu'un. On ne savait jamais.

- En effet, ce serait encore la meilleure solution. Mais je ne vois pas quelle sorte d'actes je pourrais commettre. Je ne vais pas déclencher une guerre insensée pour gagner simplement un peu de prestige parmi les miens. Ce serait avoir des pertes bien lourdes pour bien peu de choses.

Les troupes. Il les avaient oublier. Il n'avait pas l'habitude de penser aux troupes, il était un tueur discret et solitaire, et il aimait ce statue. Sa seule compagne était la solitude et il l'aimait assez pour ne jamais regretter le silence qu'elle traine avec elle. Meneldil elle, avait l'âme d'une dirigeante et si par malheurs on refuserait son statue d'Aplha, son soucie des troupes jouerait en sa faveur. Meneldil se fit songeuse et Opium ne remarqua seulement quand elle reprit la parole, il baissa la tête à la fois honteux de ne pas trouver de solution pour son alpha et de ne pas l'avoir du dans ses réflexions, au moins les avaient-ils respecter.

Elle avoua qu'ils devaient être patient, mais la fin de la phrase intriguait le loup assassin sans qu'il ne le montre pour autant. Il releva la tête et regarda la louve dans les yeux. Pourquoi guetter ? Elle n'était pas à la chasse, mais elle devrait être dans l'inquiétude de revoir son père revenir. Opium n'avait jamais connue le sien, mais ne devait-il pas avoir un amour égale à celui qu'on porte à sa mère ? Quoi qu'il en soit, cette " chasse" comme elle l’appelais, n'était pas aussi simple qu'on pouvais le penser.

- Je suis vraiment désolée de venir t'ennuyer avec tout ça.

Il agita les oreilles, curieux de cette phrase qui arriva comme une fleur en plein milieux du froid de l'hiver. Il pencha légèrement la tête sur le coter, combien de fois sa sous-chef l'avait étonner aujourd'hui ?

- Mais pourquoi vous ... Tu m’ennuierais ? Si je peu me rendre utile, surtout à toi, je n'ai aucune raison d'être ennuyer. C'est plutôt à moi de m'excuser de ne pas pouvoir d'aider ....

Sa plus grande honte, sa plus grand hantise, celle d'être inutile pour son Alpha se réalisait peu à peu. Il voulais à tout prit aider Meneldil, elle serait un jour son alpha et s'il ne pouvais pas la servir maintenant, à quoi lui servirait-il plus tard ? Cette peur phobique était de plus en plus croissante avec les années.

- Mais pourquoi vous ... Tu m’ennuierai ? Si je peux me rendre utile, surtout à toi, je n'ai aucune raison d'être ennuyé. C'est plutôt à moi de m'excuser de ne pas pouvoir d'aider ...

La Sous-Chef le regarda, un brin surprise. Serait-ce un peu de détresse qu'elle aurait perçu dans son ton ? Non, elle devait se tromper. Elle chassa cette impression. Le Tueur lui faisait l'impression de quelqu'un que rien ne pouvait ébranler. Elle savait bien que les apparences pouvaient être trompeuses. Mais là elle ne pensait pas que ce soit le cas et que simplement quelques mots de sa part pu le mettre réellement mal à l'aise. Elle esquissa après un léger sourire. Encore. Elle était généreuse aujourd'hui. Mais, en même temps, elle se sentait assez bien avec Opium. Le Tueur arrivait à l'attendrir. Ce n'était pas péjoratif. Elle ne le voyait pas comme un enfant. C'était juste un appuis là où elle s'y attendait le moins.

- Je ne peux pas te demander de prendre des décisions que je suis seule capable de prendre. C'est tout ce que je voulais dire. Rien de plus, rien de moins. Chacun a son rôle dans le clan. Aucun vraiment plus important que les autres mais avec un tâche à accomplir pour que tout tourne rond. Celui des Alphas est de guider, je ne devrais pas embêter mes membres avec mes soucis.

Elle laissa passer un petit silence. Elle ne savait pas vraiment si ses explications conviendraient au Tueur. Elle espérait que oui parce que de toute manière elle voyait mais que lui dire d'autre. Quoique ... L'inspiration lui venant elle poursuivit sa phrase qu'elle avait plus ou moins laissée en suspend.

- Mais toi je peux te faire confiance. Parfois ça fait du bien de partager un peu ce qui peut encombrer notre esprit.

Elle lui avait déjà dit qu'elle sentait qu'elle pouvait lui faire confiance. Mais elle préférait le répéter. Elle aurait voulu pouvoir avoir cette même confiance envers chacun des membres du clan. Mais elle savait que ce n'était pas vraiment possible. Être Alpha voulait peut-être dire être impartial mais cela ne l'empêchait pas d'être louve. Et d'avoir des affinités avec certains loups et pas avec d'autres.

Spoiler:

Up =3

Ses mots, aussi froid que la neige de son pays, firent portant naitre dans le coeur du loup une flamme de la fidélité encore plus grande que celle qui brulait auparavant. Elle lui dicta ses soucis et lui dit encore une fois qu'elle avait confiance en lui, qu'il en était fier d'entendre ses mots, qu'il était fier d'être le destinataire d'une tel confiance, le confident de sa futur Alpha. Secrètement, il se promis de ne jamais faire quoi que se soit qui pourrait trahit Meneldil et que ses ordres serait exaucé comme ceux de Kiba.

- Ta confiance m'honore Meneldil et crois moi, je n'ai pas la prétention de devenir Alpha. Ma seul prétention serait d'affirmé que je serait à votre service et aux services de vos descendant pour toute l'éternité. Je vous est juré fidélité et si je peux vous aidez plus que je ne le fait, alors j'en serait heureux.

Il hésita, il ne savait plus quel mouvement employer face à Meneldil. Devait-il lever la tête et paraitre fier ou alors faire une révérence ? Il ne le sut pas, alors il ne bougea pas. Comme son Sous-chef quelques secondes avant lui, il reprit inspiré.

- De plus, je tien à vous ... à toi comme quelques chose de précieux. Un saphir ou alors une opale peu être, car votre ... ta confiance met aussi précieuse qu'une de ses pierres et je te remercierai jamais assez de me l'accorder.

Le vent viens lécher avec grâce et délicatesse le pelage épais des deux loups dont la conversation ne tarderait pas à prendre fin. Opium ne voulais que cela se termine, il aimait parler avec elle, il aimait entendre qu'elle lui faisait confiance. Sa voix si sévère c'était transformé en une belle musique qui caressait les oreilles du tueur à la patte blanche.

Tôt le matin, il c'était réveillé avec des envies de meurtre et il c'était diriger alors que tous dormait encore, vers le lac où les lapins meurent sous ses crocs d'argent. Pourtant, depuis qu'il avait vu Meneldil, ses pulsions meurtrière avait disparue. Comme quoi, même si Opium peu paraitre belliqueux et sanguinaire, il n'en reste pas moins un excellent petit soldat au service de sa reine.

- Ta confiance m'honore Meneldil et crois moi, je n'ai pas la prétention de devenir Alpha. Ma seul prétention serait d'affirmé que je serait à votre service et aux services de vos descendant pour toute l'éternité. Je vous est juré fidélité et si je peux vous aidez plus que je ne le fait, alors j'en serait heureux.

La louve remarqua qu'il était de nouveau repassé au vouvoiement. Tant pis, il finirait bien par s'habituer à lui dire "tu" n'est-ce pas ? Elle ne pensait pas faire si peur que ça malgré son air froid. Air froid qu'elle se composait, qu'elle avait choisi. Pour la première fois elle se disait que son masque éloignait peut-être les autres un peu plus qu'elle ne l'aurait voulu. Mais elle n'était cependant pas prête à s'en départir. Elle n'était qu'une épave à l'intérieur. Elle était Sous-Chef elle ne devait pas montrer cette facette là d'elle même. Les dirigeants se devaient d'être forts ainsi allaient les choses. Elle savait cela depuis qu'elle était toute petite. Elle avait suivi sa mère assez longtemps pour avoir remarqué qu'elle n'était pas vraiment la même lorsqu'elle était seule et lorsqu'elle était environnée par les loups qu'elle devait guider.

- De plus, je tien à vous ... à toi comme quelques chose de précieux. Un saphir ou alors une opale peu être, car votre ... ta confiance met aussi précieuse qu'une de ses pierres et je te remercierai jamais assez de me l'accorder.

Le sourire qui fleurit sur les babines de Meneldil n'était pas feint. Lumineux et plein de reconnaissance pour ce Tueur qui lui offrait sa confiance, qui lui offrait sa reconnaissance. Elle s'avança doucement vers lui donna un petit coup de museau dans l'épaule. Un petit geste amical qui pouvait sembler bien dérisoire par rapport à tout ce que le Tueur venait, consciemment ou non, de lui offrir. Cependant, pour la louve tricolore c'était un accomplissement. Depuis combien de temps n'avait-elle accepté le moindre contact avec autrui ? Elle ne savait plus. La mémoire lui faisait bêtement défaut. Cela devait faire assez longtemps. Et le dernier en date devait être son père. Même lorsqu'elle avait revu Melinya et Midnight ces dernières ne l'avaient pas vraiment approché. En même temps, la situation avait été tendue. La louve chassa ces pensées. Le passé était le passé. On ne pouvait rien y changer alors pas la peine de s'appesantir dessus.

- Merci.

Un simple mot. Un simple mot qui voulait pourtant tout dire. Dans la voix de la Sous-Chef on sentait toute la gratitude qu'elle pouvait ressentir. Elle s'écarta un peu du loup ébène et planta son regard bleu glacier dans celui d'Opium, un léger sourire ourlant toujours ses babines. Elle avait l'âme plus sereine. Toujours pas de solution pour résoudre ses soucis mais elle avait gagné un appuis. Un appuis qu'elle savait inébranlable.

- C'est agréable d'avoir quelqu'un sur qui compter. Si jamais tu as des ennuis n'hésite pas à venir me trouver. L'entrée est toujours grande ouverte pour toi.

Elle laissa passer un silence. Elle ne savait pas vraiment quoi ajouter. Elle continua de regarder Opium dans ses yeux, comme pour se convaincre qu'elle avait réellement trouvé ce qui se rapprochait le plus d'un ami au vu de sa situation actuelle c'était plus qu'elle ne pouvait en espérer.

Ce geste, peu être insignifiant pour certains ou choquant pour d'autre, fut, pour Opium, comme s'il avait sauté dans le lac glacer par l'hiver et dès lors qu'il eut toujours la glace se reformant au dessus de lui. Il n’osait plus bouger, trop surpris pour faire un quelconque geste. Ce geste d'affection si rare lui fit même mal au cœur, la dernière à avoir été si tendre avec lui, c’était sa défunte mère. Il avait mal au cœur, mais en lui une douce chaleur s’éveillait. Meneldil se retira de ses épais poils et le regarda de ses grands yeux aussi bleus que les siens, quoi que plus doux par leur couleur. Elle souriait, elle était heureuse et Opium bien que toujours surpris par son geste, fut le plus heureux des loups d’être la source d’un tel bonheur. Il avait rendu son sous-chef heureux, alors il était heureux.

- C'est agréable d'avoir quelqu'un sur qui compter. Si jamais tu as des ennuis n'hésite pas à venir me trouver. L'entrée est toujours grande ouverte pour toi.

Répondant au cadeau de la louve tricolore par quelque chose d'aussi généreux, il lui sourit à son tour. Rare et doux, la seule qui lui avait vu ce sourire était Ness, peu être aussi son maitre qui l'avait élever à devenir tueur.

Un petit silence se plaça entre les deux loups qui ne savait plus quoi dire et pour une fois, Opium rejeta se merveilleux silence, pour elle, pour Meneldil.

- Ma tanière t'es également ouverte et elle se sera toujours... je voulais que tu le sache également.

Il se félicita intérieurement, il avait tutoyer Meneldil sans se reprendre une fois et pourtant il voulais rire de la gêne qu'il ressentait encore à cet acte, mais si tel était le souhait de la louve, il devait se plier à son désir. Un petit vent se leva, apportant avec lui les sons éloigner des tueur plus âgé, rappelant leur élèves et leur membres. Opium, les oreilles dresser entendue distinctement le message et jura muettement dans l'instant qu'il suivit. Lui qui était si bien, si heureux avec Meneldil, le voila qu'il devait rejoindre ses compatriote qu'il n'appréciait pas, trop bruyant et trop stupide à son gout.
Son attention était porter sur le message, tellement qu'il ne sentie plus la présence de Meneldil pendant quelques instant et c'est avec un peu de peine dans ses grand yeux glacé qu'il s'adressa à sa Sous-Chef.

- Je doit te laisser, les anciens tueur nous convoque... Je suis désolé.

Si perdit doucement son sourire pour retrouver son visage de marbre. Il se leva, dominant Meneldil de peu, inclina doucement la tête en la penchant un peu sur le coté et lui dit un délicat murmure d'au revoir. Il regrettait déjà d'avoir dit ses mots et mourrait d'envie de tuer les idiots qui avait osé interrompre se moment merveilleux. Ils les détesterait, ce n'était pas nouveau et à se rythme cela n'allais pas aller en s’arrangeant.

Spoiler:

Un doux sourire vint orner les babines du tueur et il lui retourna sa proposition. C'est à ce moment là que Meneldil comprit qu'elle venait de lui faire un cadeau certainement plus précieux qu'elle ne l'avait pensé. Ce loup était comme elle, dur et froid mais renfermant bien des choses derrière tout ça. Elle ne savait pas encore exactement quoi mais elle se fit la promesse de le découvrir, un jour. Un jour où ils auraient tout le temps de parler elle et lui. La louve tricolore vit son vis à vis se tendre, écoutant manifestement quelque chose. Elle tendit l'oreille à son tour, cherchant à capter les mêmes bruits que le Tueur. Mais, mis à part le bruit du vent, elle ne percevait pas grand chose. Mais Opium en entendait davantage, c'était évident. Son sourire disparut lentement, le masque de marbre reprenait son emprise sur le loup noir et blanc. Meneldil laissa ses yeux de cristal se planter dans ceux, si clairs, du tueur. Elle l'aimait bien ce loup. Elle espérait qu'il l'avait compris et que cette première rencontre ne serait pas la dernière.

- Je doit te laisser, les anciens tueur nous convoque... Je suis désolé.

La louve était déçue que leur rencontre soit ainsi écourtée mais elle ne l'empêcha pas de partir. Il avait lui aussi ses obligations comme elle pouvait avoir les siennes. Ils avaient tous deux un rôle plus que prenant. Elle entendit son au revoir mais e put se résoudre à y répondre immédiatement. Elle priait simplement pour que ce soit réellement juste un au revoir et pas un adieu.

Le tueur était déjà bien loin lorsque les deux mots franchirent ses babines. Combien de temps était-elle restée plantée là, seule ? Quelques minutes au minimum. Elle s'ébroua comme pour chasser quelques flocons inexistants de son pelage. Il était temps de se remettre en marche, de veiller sur les siens. Elle avait pris assez de temps pour elle. Trop de temps même. Elle n'en méritait pas tant. Le clan devait passer avant tout.