Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Solitude. La solitude rongeait la louve blanche. La solitude était le seul plaisir de cette louve. La solitude lui faisait ressentir comme un trou dans sa poitrine ; dans son cœur. Oui, la solitude et le rejet. Ces sentiments étaient ceux qu’elle éprouvait le plus souvent. Elle, une louve avec un physique qui était loin d’être déplaisant et nombreux étaient, les loups qui se rinçaient l’œil sur elle. Elle était la louve parfaite extérieurement, quand on la regardait on avait envie de lui parler on avait envie de partager de bons moments avec elle mais la louve hivernale fuit toujours la compagnie et rends ainsi impossible tout contact. Je ne vous dis pas qu’elle est insociable loin de là. Voyez, Angeals sa meilleure amie ou encore … d’autre canidés.
Enfin bref, elle marchait maintenant. Oui, marcher et explorer de nouveaux lieux : c’était ses passe-temps préférés. Comme toujours, elle faisait son tour de garde habituel et comme toujours elle chasse son petit déjeuner. Le cœur qui palpite, le muscle qui se bloquent, la respiration qui se ralentie et tous ses sens en alerte. Le bruit de pas dans la neige molle qu’abritait la forêt. Elle bondit aussi vite que l’éclair en direction de sa proie : un lapin blanc. Un peu maigrichon mais cela devrait lui fournir les forces dont elle a besoin si un danger la menace. Oui, elle est comme ça : prévenante. Et cela l’avait sauvé maintes fois de blessures ou même de la mort. Ce mot. Ce mot qu'elle arrivait à peine à prononcer. La mort. Cela la ramenait sur son passé. De toute façon, qu’est-ce qui ne la ramenait pas sur son passé ? Ce passé qu’elle s'efforçait d’enfouir au plus profond de son âme qui pourtant resurgissait. On ne fuit pas son passé ; on l’assume. Cette phrase résonnait chaque jour, chaque minute, chaque seconde dans tête. Cette même phrase que Jake lui avait dit un jour enfin LE jour qui précédait le ‘massacre’. La louve secoua sa tête en tentant d’oublier ce fameux jour. Elle se concentrait sur le sang qui giclait de sa proie. Ce sang chaud qui réchauffait un peu le corps de Dyapour. Oui, elle s’appelait Dyapour.
Après s’être rempli la panse, elle se dirigea vers les falaises, son endroit préféré. En quelques minutes elle y serait. Lorsqu’elle y arriva, elle se rendit compte que finalement elle ne serait pas aussi seule qu’elle aurait bien voulu l’être. Le lieu était occupé par une louve tricolore. Visiblement perdue dans ses pensées. Elle me regarda, me sourit et me dis :
- Bien le bonjour, à qui ai-je l'honneur ?
Honneur ? Avait-elle perdu la raison ? Un honneur de me rencontrer. Pour moi, ces mots sonnaient faux. Non pas par la façon dont elle les avait dit mais parce qu’ils s’adressaient à moi. Je m'étais assisse, avait observé le paysage puis après quelques minutes d’observation je lui avais répondu.
-Dyapour, Gamma des Hivernaux. Et toi ?
De un, je n’essayais pas de me la raconter en disant ‘gamma’ mais bien de définir mon rang. De deux je me permettais de la tutoyer ça c’était moi, j’aimais me sentir supérieure et jamais je ne m’abaisserais à vouvoyez une personne.