Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

J'avais enfin déballé tout ce que j'avais dans ma tête. Bon, soyons plus precis ... j'avais balancé toutes les quatres véritées à ma mère. Elle s'était emportée dans une de ses colère - très courante bien sûr- et avait voulu encore une fois porté sa patte pleine de griffes sur moi. Mais mon instinct de survie avait emporté sur la violence maternelle. J'avais vite fait pris la couleur terne et grise de la tanière et m'étais enfuit à toute patte. Jamais je ne la reverrais. Jamais. J'attendrais d'être plus fort pour lui faire subir tout ce qu'elle m'avait fait subir jusqu'à ce jours. En attendant j'avais prévu de me tapir dans l'ombre et de m'entrainer. Bien sur, j'enlevais mon bandage rouge brillant et blanc pendant cette entrainement, mon bracelet était assez léger et pas trop embêtant, mes anneaux non plus. mes percings.. ben, ils restaient toujours sur moi. Bref, cette matinée était comme les autres. Pluvieuse, comme la plus part des matins de printemps. Mais l'entrainement commençait déjà, dans cette clairière tranquille, pleine d'animaux à grignoter. Ma faim finit par creuser mon ventre, et j'arrêtais l'entrainement pour partir en chasse. Je n'eu aucun mal à attraper une simple souris, lui broillait les os d'un seul coup de machoire et l'avalais, mais.., un petit rongeur n'était pas assez pour étancher ma faim. J'oubliait mes bandages et y passa un coup d'oeil. Plus rien. Je lachait un grognement et partie vite là où ils DEVAIENT être là ! j'allais le bouffé celui-qui me les avaient chourrés. Mon instincts me guida vers une petite chose beige et brune cachée dans les hautes herbes...

Ca faisait plusieur jours que j'errais, les yeux vide, perdue dans mes pensées. Ces sales chiens l'avaient tué , ils avaient tué le seul être qui m'avait aimé! Le seul qui m'avait aidé, celui qui avait remplacé mes parents alors que ceux ci m'avaient abandonné, celui qui avait pancé mes plaies, m'avait soigner. Ces sale chiens ne m'avaient pas vu et je m'étais lachement enfuis. Je n'étais pas encors assez forte pour me battre contre eux et mon père adoptif était trop sage et trop vieux pour se défendre contre ses abrutis. Je les détestais! Je détestais les chiens! Et je me détestais de ne pas avoir été suffisamment forte pour l'aider, suffisamment courageuse pour rester et tenir tête à ces sales cleps. Oui, je me détestais mais je me vengerais! Je les retrouverais et les ferais souffrirs! Non, je ne les turais pas. Je ne voulais pas devenir comme eux, je ne voulais pas devenir un monstre...
J'avais faim. Je ne savais pas encore bien chasser et plus j'avais faim, moins j'y arrivais. Il fallait pourtant que je mange, sinon je mourrais et si je mourrais je ne pourais pas me venger. Je devais donc vivre, mais comment? Si je ne pouvais pas chasser, comment est-ce que je pouvais trouver ma nourriture?
A cet instant, alors que j'étais une fois de plus perdue dans mes pensées, je vis quelque chose de très intéressent. Il y avait, là, devant moi, un loup qui s'entrainait. Il faisait des pirouettes et des galipettes en tous sens. Il était très beau (je dois bien l'avouer)avec un corps plutôt musclé et très grand, ainsi que de beaux poils soyeux. Mais ce n'est pas lui qui avait attiré mon regard dans un premier temps. C'était ce qu'il y avait pas très loin, à coté de lui. Quelque chose brillait intensément. Un genre de bandage ou quelque chose comme ça. Les objets brillants m'attiraient depuis que je m'étais fait rejeter par ma famille. Et cet objet qui brillait et semblait se moquer de ma maigreur, avait l'air d'être de grande valeur... je le voulais! Même si il appartenant à ce loup, je voulais cette chose comme j'aurai voulu que mes parents m'aiment et m'offrent toutes sortes de cadeaux plus ou moins beaux.
Plus le loup s'entrainait, plus il s'écartait de l'objet que je convoitais. Moi en attendant, je m'en approchais. A un moment, il partit, me laissant seule à seulement quelques mètres de ses bandages. Je ne le voyais plus, il devait être assez loin. Malgré la faim qui me tailladait le ventre, je franchit les quelques derniers mètre en un grand bond, m'emparais du trésors et partis en courant. Mais je ne pu aller bien loin... J'avais trop faim! Je m'arrêtais donc et me cachais dans les hautes herbes, espérant qu'il ne me trouve pas en revenant chercher son bandage.
Evidemment ça arriva... Son instinct de loup le guida jusqu'a moi. Je cachais ce que je lui avait dérobé derière moi. Il me laisserait peut-être tranquil s'il pense que je n'ai pas ce qui lui appartient... Il me regardait attentivement, me dévisageait. Et je ne pus m'empècher de perdre mon regard dans ses magnifiques yeux verts. Ce loup était vraiment beau avec ses petits coeurs dans les oreilles et ses mèches blanches et noires.
Après m'avoir longuement dévisagé, il posa son regard sur quelque chose derière moi. Zut, il l'avait vu et moi j'allais avoir des ennuis. Et comme si je n'avais pas assez de problème avec ce loup, mon ventre se mit à gronder. Les sublimes yeux verts se posèrent à nouveau sur moi, mais cette fois, ce n'est pas de la curiositée que j'y vis...

Une louveteaute, non, une toute petite louveteaute se trouvait là. Je la dévisageais un instant pendant qu'elle faisait de même, son pelage était en grande partie brun-beige, des yeux, bleu, qui brillait d'un éclat.... comme si c'était un enfant qui ne voulait pas se faire engeuler après une bétise. Faut dire, on en était, des petits, même moi, jl'avoue. Je pus voir aussi deux petits ailes sombre puis rouge, frémirent dans son dos. Et, un drôle de papillon était marqué sur son frond. Plutot jolie celle-là. Mais autre chose attira mon attention. Une tache, d'abord rouge, brillante, et.... du blanc. Mon bandage. Toi ma jolie, je vais m'occuper de toi, tu vas voir ! Je sentais une boule de colère et de haine emplire le fond de ma gorge. Je ne supportais pas à ce que l'on touche à mes affaires, oh non, absolument pas dutout ! Mes yeux revinrent sur elle, en particulier sur son maigre ventre qui venait de lâcher une plainte... avec une assez grande sonorité à vrai dire ! je lachais un grognement, avant de lui dire, d'une voix menaçante.

- Quel est ton nom ? que je sache qui a tenté de me voler mon ruban avant de le réduire en charpille !!!

Je continuais de la détailler encore plus. Elle tremblottait. Rahh, c'était bien les filles çà, dès qu'elles se sentaient menaçées, elles tremblaient et espéraient disuader leurs enemis d'un regard désespéré et pitoyable. Je ne la quittait pas du regard. Attendant sa réponse, sachant pertinament que plus le temps passeraient, plus l'envie de lui sotter dessus grandirait. Je me voyais bien bondir, lui arracher mon bandage, puis lui faire du mal. Oui, j'avais aquis une certaine haine envers les femelles, surtout après ce que ma propre mère me faisait subir. J'étais un lâche. Je me savais fort et n'hésiterait pas à utiliser cet atout. Elle avait cherchée, elle allait trouver
.

Il grogna. En toute évidance, il n'était pas contant. Il devait vraiment tenir à cette belle chose qui se trouvait encore derière moi, parce qu'il me regardait d'un air vraiment méchant...

" Quel est ton nom ? que je sache qui a tenté de me voler mon ruban avant de le réduire en charpille !!!"

Ha, j'avais raison, il n'était pas très contant... Bon, il fallait que je trouve une solution pour me sortir de pétrun. Je savais que j'était très mignonne et puis vu le bruit que mon ventre vennait d'émettre, je semblais surement fragile (a vrai dire je l'étais...). Je pouvais surement m'en servir. Mais sa ne suffirai pas, peut-être qu'en tremblant un peu... Je commençais donc à trembler et le regardais avec des yeux supliant comme le ferait toutes louveteautes normales dans ce genre de situation. Je n'étais pas en état de me battre, et de toutes façons, je n'aurais pas pu le battre même si je n'avais pas été affamé. C'est pourquoi je tentais la pitité... sans grand succet aparemment. Son regard resta aussi sévère qu'il l'était.
Bon, je devais trouver autre chose. Ho et puis mince, ce n'était pas grave. De toute façon vu l'état dans lequel j'étais, quelques egratignures de plus ou de moins, sa ne changerai pas grand chose.

"Mon nom t'importe peu. Si tu veux me tabasser, vas-y, fait le! Mais fait vite, je n'aime pas m'attarder trop longtemps dans un endroit aussi découvert!"

Heu... ce n'était peu-être pas la meilleure des idées, mais c'est celle que j'avais choisi et aussi celle qui me ressemblait le plus. Il parut quelque peu surprit de ma réponse mais n'en sembla pas moins énervé. Maintenant, je ne le regardais plus de façon pitoyable mais le provoquais carrement, le regardant droit dans les yeux. Il bougea, vite. Je me préparais à ressevoire le coup, qui n'arriva finalement pas. Au lieu de ça, il s'était dangereusement approché de moi! J'attrapais le ruban et fis un bond en arrière m'écartant de lui, comme je pouvais. Mais il avança... Je me reculais encore et il me suivit. On continua comme ça jusqu'a que je me retrouve le dos contre un arbre... Qu'est-ce qu'il faisait là cet abruti d'arbre?! Le loup continuait de s'approcher et moi, je ne pouvais plus reculer.

"N'approche pas!"

Mais il continua... comme s'il allait m'obéir en même temps... J'essayais de m'enfuir en contournant l'arbre mais quelque chose de pointu me tailliada la patte. Je ne vis pas se que c'était. La douleur arriva d'un seul coup et je glapis. Je sentais le sang couler en abondance le long de ma patte! J'avais vraiment mal! Et dire que quelques instants plus tôt, j'étais prète à ressevoir les coups de ce loup. Le loup! Je ne le voyais plus, ou était-il passé? Il ne pouvait pas être parti, j'avais encore son précieux ruban... Non, je ne l'avais plus, j'avais du le laisser tomber quand je m'étais couper. Et lui, il avait du le récuperé et était surement partie...

"Mon nom t'importe peu. Si tu veux me tabasser, vas-y, fait le! Mais fait vite, je n'aime pas m'attarder trop longtemps dans un endroit aussi découvert!"

hmm.. mais d'où venait se brin de bravoure ? c'était à se demander quand même, si elle tenait à la vie. oh, à mon avis pas beaucoup à ce que je voyais. Toujours en facçe de moi, au niveau des hautes herbes, me fixant. J'en était surpris, j'avoue, mais pourtant, ma haine était toujours là. Une lueur de defis dans ses deux yeux saphir. Que me voulait-elle à la fin ? Mon ruban ? là elle pouvait foutre sa patte dans l'oeil ! J'allais le récupérer. Et ensuite ? Qu'allais-je véritablement faire après ça. Lui sauter dessus ? la mordre. Où, tenter n'importe quoi pour la disuader de recommencer. Curieux, mais toujours énervé, je m'approchais d'elle. Celle-ci ne bougea pas d'un poil. Mais ne m'avouant pas vaincu je continuais d'avancer. Elle recula. Je fis un pas. Elle recula encore, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'un arbre l'empêche de reculer.

"N'approche pas!"

Mais oui, et mes fesses en cafetière tant que tu y es !
Elle n'était surement pas très futée, car elle avait égaré mon bandage. Quand je m'en rendit compte, je parti aussitôt pendant que l'autre cruche couinait en se prenant une écharde. Je courrais vite jusqu'à mon lieu d'entrainement et dénichais rapidement mon precieux tissu, je n'eu aucun mal à le mettre - quoi que - et m'allongeait tranquillement à l'ombre des arbres, un endroit où l'herbe de poussaient pas. Seulement un mélange de terre et des anciennes feuilles mortes de l'année d'avant. Je fermais un oeil, puis deux. tranquillement, je me sentais envahir par le pays des songes. couinement. Sanglot. couinement. Pleur, pleur. Couinement. "bouhouhou". BORDEL C'EST PAS FINIS CE CIRQUE ?!! Je relevais la tête et bondit sur mes pattes, de mauvaise humeur. L'autre louve riquiqui était toujours au près de l'arbres, un long filet de sang dégoulinant sur le long d'une de ses pattes avants. Mais quelle maline, quelle malione dites-moi ! - c'est ironique hein-
Je partie vers elle, jugeant plus "tripant" d'utiliser mon pouvoir. J'étais invisible et la petite chose poilue ne pouvait plus me voir. J'avançais sans bruit, avant de me retrouver derrière elle et de parler d'un coupn m'attendant à la voir sursauter.

- Bon dit moi,tu vas encore couiner pendant longtemps ?

Je me rendis visible à cet instant, avant de sortir un sourir, plus doux cette fois. Je n'attendais pas de réponse à sa question. Je n'avais pas l'attention de l'aider, juste de l'observer. Curieux de savoir comment pouvais se débrouiller un riquiqui bidul comme cela pour ne pas se vider de son sang avec une ... euuh, truc bizarre ouvert avec du sang ? Je restais toujours près d'elle. Et d'une voix pleine d'assurance et limite sarcastique, j'ajoutas .

- Bon, t'as l'intention de ne pas vouloir me dire ton nom encore une fois ? tu as peut être envie que je " te tabasses" ? Oh mais si tu es si obstinée que ça, j'ai tout mon temps pour t'observer pour savoir comme tu te débrouilles !

Il était bien parti. J'en étais un peu triste, il était le seul loup avec lequel j'avais parlé, à par mon père adoptif, depuis que je m'étais fait jeter par mes parents. Le sang continuait de couler, moi de couiner telle la petite chose que j'étais.

" Bon dit moi,tu vas encore couiner pendant longtemps ?"

Je sursautais, je ne l'avais pas vu arriver, pourtant il était derière moi, le ruban que je lui avais dérobé quelques instants plus tôt entourait maintenant sa patte. Il me sourit. Non pas d'un sourire moqueur ni méchant comme tout à l'heure, mais un sourire doux et franc. Ca lui allait bien ce sourire et se visage doux même si ça faisait un peu décalé par rapport à comment il était tout à l'heure... Il demandait si je couinerais pendant longtemps? Mais sa va hein! J'ai mal, moi! Ho et puis zut, qu'il aille se faire voir. Il continuait de me regarder l'air curieux et presque amuser. Il est sadique, ce type!

"Bon, t'as l'intention de ne pas vouloir me dire ton nom encore une fois ? tu as peut être envie que je " te tabasses" ? Oh mais si tu es si obstinée que ça, j'ai tout mon temps pour t'observer pour savoir comme tu te débrouilles !"

C'est ce que je viens de dire, il est sadique... Il n'empèche que j'étais heureuse qu'il soit revenu. Mais, en même temps, je ne voulais pas ressentir ce sentiment de joie. Je ne voulais pas qu'il reste, il y aurai alors le risque qu'on devienne ami et je ne voulais pas que sa recommence comme avec mes parents. Je ne veoulais plus me faire rejeter. Je ne voulais plus souffrire comme j'avais souffaire avant de rencontrer mon père adoptif. Mais je ne voulais plus être seule non plus. Que faire? Prendre le risque de souffrir si on devenait ami ou rester seule jusqu'à ma mort? J'aimais la solitude, mais pas tout le temps. Je voulais des amis mais j'avais peur d'en avoir. Que lui dire? Que repondre? Mon nom, simplement? Non je ne voulais pas. J'avais peur. J'aurai presque préferé qu'il me réduise en charpille comme il l'avait dit. Au moins je n'aurais pas été dans cette situation. Je devais lui répondre. Mais quoi? Pourquoi ne pas commencer pas la vérité?

"Mes parents ont refusé de me donner un nom parce que dès que je suis née, ils ont voulu m'abandonner, ils ont dailleur fini par le faire."

POurquoi j'avais dit ça? Je ne voulais pas qu'il est pitié de moi. En même temps, ke ne pensais pas avoir trop gaffer. Ce loup n'avait pas l'air du genre à avoir pitié...
Mon sang continuait de couler. C'était peut-être plus grave que ce que je pensais parce que je baignais maintenant dans mon sang. Et qu'est ce que je pouvais avoir faim. Mon corps était à boue. Je n'en pouvais plus. Je devais me reposer. Non surtout pas! Je ne devais pas penser à sa, je devais lui montrer que je savais me débrouiller. Il me fallait un bandage pour arrêter le saignement. Mais avec quoi faire un bandage? Il n'y avait rien à coté de moi qu pourait me servir. Je me sentais partir. J'avais perdu trop de sang? Oui c'est possible. Mes paupière devinrent lourdent. J'avait de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts. J'avais besoin de son aide! Il falait que je lui dise avant de tomber dans les vapes... Comme un appel au secoure...

"Je m'appelle Nilania."

Là, elle parut dans un grand moment de doute. Mhh.. amusant. Mine de rien, j'avais réussi à la troubler. Faut dire que la plupart des gens me trouvaient associable. Sauf que.. j'en avait purement et simplement : rien à foutre ! des mots finir enfin par franchir la barrière de ses lèvres.

"Mes parents ont refusé de me donner un nom parce que dès que je suis née, ils ont voulu m'abandonner, ils ont dailleur fini par le faire."

Euuuh ... ? elle me déballait sa vie la, je rêvais pas ! Je ne demandais rien moi, à part juste un nom. Je la vis s'allonger. Du sang coulait le long de sa patte. Une hémoragie. Le genre de truc super dur à arrêter, et aussi dangereux. Rahlala, mais quel maligne celle là ! mais coment elle avait fait son compte pour se couper aussi gravement ? Elle se vidait à moitier de son sang. Pendant que je la regardais tranquillement. Bon, faudrait pt'être que je fasse quelque chose. J'allais-pas la laisser quand même ? Un cadavre sur mon lieu d'entrainement ? pas question ! c'était improbable que je laisse faire un chose pareil !

"- je m'appelle .. Nilania."

Elle murmurait d'une façon étouffée. Elle allait mourir, ça c'était obliger. Je l'attrapais par la nuque comme font les mères avec leurs petits et l'attrapait pendant qu'elle commençait à perdre connaissance. Elle n'était pas lourde, bien au contraire, plus légère que je ne me l'imaginais. Je la tirais jusqu'à l'ombre des arbres, et après avoir arborer une mine de dégout sur tout ce sang qui coulait, j'appuyais sur son épaule. Il fallait maintenir la plaie. En appuyant avec les deux pattes en même temps. Le sang se tachant sur mes pattes. J'avais bien sûr retirer mes accessoirs de mes pattes avant -fallait pas les tachers quand même - . je restais la bien longtemps. Jusqu'à ce que crampe s'en suive. Rohh puis j'en avait la claque là maintenant. Pourquoi m'obstiner à sauver quelqu'un que je ne connaissais pas ? C'était encore la solitude qui faisait des siennes ? Peut être.. peut être pas.
Quand le sang se mit à couler plus lentement, je la lâchais et la laissais dans l'ombre et je m'allongeais à coté d'elle, pouvant enfin reprendre ma sieste tranquillement.
Quelque minutes - ou peut être une heure- plus tard, je rouvris les yeux et les posèrent sur la petite masse brune. Elle dormait encore et sa patte arborait des croutes et une belle cicatrice. Bon, j'allais faire quoi après ça moi ? brrr. C'est vrai, j'avais mangé qu'une maigre souris. Je partis donc à la recherche de quelques chose à nous mettres sous la dent. Bon, c'est vrai, j'avoue, j'allais m'occuper de la chose brune. J'avais quand même ressentie un peut de pitier pour elle. Et j'aimais bien son courage. J'étais encore jeune, et les plus grandes proies que j'arrivais à attraper étaient des lièvres, des lapins sauvage, des langoustes, des belettes, de simples rongeurs. Un lapin, ça me tentais bien. D'ailleurs j'avais apperçu un terrier quelques minutes auparavant avant de venir à mon lieu d'entrainement. Après avoir attendue un petit temps devant le terrier. Le rongeur en sortit. Je n'eu besoin que de faire un bon, d'enfoncer mes crocs dans sa frèle grogre et d'ainsi l'achever. Je le trainais ensuite vers ma petite masse brune que j'étais, hum, fière d'avoir sauver. Je déchirais la chair et mangeais ma part. Je me contenais pour ne pas tout manger. Il fallait en laisser pour la petite chose. J'attendais patiamment son reveille.

"Je m'appelle Nilania."

Ma voix était à peine audible, je le savais mais que pouvais-je y faire ? Mes yeux étaient fermés et j'étais allongé par terre, mais j'étais encore un peu consciente. Je sentais le sang couler le long de ma patte. Je ne voulais pas mourir. J'avais peur. Je me sentais mal. Je devais me battre pour ne pas mourir. Si la mort venait à me prendre, je ne pourrais pas me venger... Pourtant la mort était tentante, elle me permettrait d'oublier. Oublier mes souffrances, oublier ma faim, oublier ces sales cleps stupides, oublier mes parents égoïstes qui m'avaient abandonné pour une raison si futile... Oublier mon père adoptif, oublier ce loup... Je ne voulais pas oublier ! Je ne devais pas oublier ! Les souvenirs sont le plus cher et le plus précieux des trésors. Je devais les garder avec moi. Je devais les avoir près de mon coeur. Les oublier serait lâche et je ne voulais plus l'être. Je devais vivre, je devais venger le seul être qui m'avait aidé et aimé. Je devais vivre... Mais la mort m'attirait, elle me narguait et se moquait de moi, riant de mon malheur. Que pouvais-je faire pour qu'elle cesse de me rire au nez ? Et puis zut, qu'elle rit, de toute façon elle parvient toujours à ses fins. Elle gagne toujours. Elle gagnera contre moi, mais pas maintenant, je n'avais pas le droit de baisser les bras, pas le droit d'abandonner. Elle m'aurait, c'est certain, mais plus tard, dans quelques années, quand je me serais vengée ou peut-être même longtemps après...
Je me sentais comme dans des eaux calmes qui m'emmenaient dans le pays des songes. Des eaux calmes et douces. La douleur avait disparu et je me sentais bien. J'avais envie de dormir. L'eau, telle une berceuse me donnait sommeil. Je me sentais vraiment bien, je me sentais en confiance... Confiance? Non! Je ne devais pas avoir confiance, je ne pouvais pas faire confiance à la mort! Je devais me battre pour ne pas mourir, pour tenir ma promesse de vengence. Je devais vivre.
Je sentis alors le sol s'éloigner sous moi. Je volais? Non, c'était impossible, je n'avais plus assez de forces pour me servir de mes pattes alors me servir de mes ailes... J'avais des crocs sur ma nuque. Quelqu'un me mordait? Non, je ne pensais pas. Ma mère ne l'avait jamais fait avec moi mais j'avais vu tant de louves le faire avec leurs petits que je su que ses crocs ne me voulaient aucun mal, ils ne faisaient que me transporter ailleur. Ailleur? Qui? Où? Il n'y avait qu'un seul loup dans les parages, c'était forcement lui qui me portait. Mais où m'emmenait-il? Surement pensait-il que j'étais morte... et ce serai surement le cas dans quelques instants. Non! Je ne devais pas me dire que j'allais mourir! Et lui, il devait savoir que je n'étais pas morte! Et si ce n'était pas le cas, il fallait que je trouve une solution pour qu'il le comprenne. Comment pouvais-je le lui faire comprendre? Bouger? Je ne pouvais pas. Parler? Je ne pouvais pas non plus. Ouvrir les yeux? Je ne pouvais pas plus... J'étais vraiment patetique. Je n'étais qu'une bonne à rien. Une incapable. Pas même fichu de montrer signe de vie... Peut-être devrais-je simplement accepter la mort, la serrer entre mes pattes comme une vieille amie. Accepter la mort, renoncer à la vie. J'étais une lâche et ce depuis toujours, pourquoi ça devrait changer? J'avais eu du mal à arriver jusqu'ici, à vrai dire, je ne faisais pas vraiment attention où j'allais et je ne savais pas du tout où j'étais en ce moment... Cela importait peu maintenant étant donné que la mort était proche. D'ici quelques instants, je ne serais plus. Personne ne saurait que j'avais existé, à par peut-être ce loup, mais lui m'oublirait vite... NON! Je ne devais vraiment pas penser comme ça! Je ne devais pas mourir! Si la mort m'attrapait, je ne pourrais pas tenir la promesse que j'avais faite à mon vieux père, le seul que j'étais fière d'appeler comme ça même s'il ne l'était pas vraiment. Il n'empèche que je sentais que la mort n'était pas loin, elle était même toute proche... Je rassemblais alors mes idées en une pensé: je ne mourrais pas! Voilà, ma decision était prise, la mort ne m'aurait que dans longtemps! Je ne devais pas mourir!
J'eu alors l'impression de couler. Il n'y avait pourtant pas d'eau dans les parages! Non, c'est la mort qui venait de me rattraper, elle me tirait vers elle. Je lui resistais de toutes mes forces, mais j'étais faible et elle forte. Au secour. Par pitié. Aidez-moi. Je ne veux pas mourir. S'il vous plai. J'ai peur...
Mes idées s'embrouillèrent. Mes pensées cessèrent. La vague noire du songe éternel m'emporta...



Je reprennais conscience. J'étais morte? Non, j'avais faim, j'avais mal, je ne me sentais pas bien et j'en étais heureuse. Ca prouvais que j'étais en vie! La mort m'avait recraché! Elle me laissait la chance de pouvoir me venger! Etant rassurer d'être toujours en vie, j'ouvris légerement les yeux. Il fallut quelques secondes pour qu'ils s'habituent à la lumière un peu grise... En un premier temps je regardais mon épaule amochée. Le sang avait cessé de couler et une croute commençait à ce former. Tant mieux. Je regardais ensuite autour de moi. J'étais alongée à l'ombre d'un grand et somptueux arbre. Autour de lui se trouvaient d'autres arbres, plus petits et moins interressents. Le ciel était encore gris. Un beau gris, j'aimais cette couleur. Elle me faisait un peu penser à moi. Une couleur monotonne qui ne signifie rien en particulier.
J'avais beaucoup de mal à bouger. Je dus faire un grand effort pour parvenir à tourner la tête sur le coté. Je fus très surprise de découvrir la chose grise à coté de moi. Le loup qui m'avait porté jusqu'ici était bel et bien le loup à qui j'avais voler le ruban précieux. Il dormait et j'en profitais pour le regarder. Il était vraiment très beau. Son poil était soyeux et d'un magnifique gris. Il avait d'étanges marques sur lui, dont une dorée sur l'une de ses pattes arrières. Ses pattes avants étaient couvertent de sang... de sang? Ha, je comprenais pourquoi j'étais encore en vie, il avait arrêté l'emoragie en appuyant sur ma plaie. Je lui devais la vie... j'avais une dette envers lui et je detestais ça, mais j'étais vraiment heureuse qu'il m'ait sauvé. Je m'attardais sur la contemplation de son visage. Quand je l'avait vu de près pour la première fois, il était très ennervé et son visage en était deformé. Maintenant, je le voyais endormi. Il était charmant avec ses mèches blanches et noires, ses oreilles noires pleines de petits coeurs blancs et cette étrange marque à coté de son oeil... mais pas plus étrange que le papillon que j'avais sur le front. Son visage était vraiment doux comme ça. Ca lui allait mieux que quand il était en colère. Je suis sure qu'il pourait faire chavirer le coeur de beauvoup de louves... mais pas le mien, j'avais encore trop peur de m'attacher de trop à quelqu'un. Oui je n'étais qu'une petite louve pleine de peurs... Je sentis les sommeil m'emporter.

Je me reveillais de nouveau un peu après. Mon premier reflexe fut de regarder ma plai. La croute s'était entièrement formée. Le second fut de regarder à coté de moi... le loup n'y était plus! Il était finalement parti. Je le revérais bien un jour pour payer la dette que j'avais envers lui... Bon, j'étais encore fatigué et je me remettrais plus vite de mes blessures si je me reposais. Je fermais les yeux et, à peine deux minutes plus tard, je dormais.


Une odeur me chatouilla les narines... une bonne odeur de nouriture. Ca faisait un long moment que je n'avais rien eu à me mettre sous la dent et j'avais faim, très faim! J'ouvris donc les yeux d'un seul coup... mauvaise idée, je les refermais aussi vite. Il y avait trop de lumière, même si j'étais à l'ombre. Je rouvris les yeux, plus doucement cette fois pour qu'ils s'habituent à la luminosité de ce ciel gris. J'avais raison, il y avait de la nouriture à coté. Juste à coté de moi. Du lapin. Il n'y en avait que la moitier mais c'était bien mieu que rien! En plus, il semblait avoir été tué bien proprement... Mon corps allait mieux, j'avais moins mal. Je m'assis et m'appretais à sauter sur le morceau de lapin quand je vis que le loup était revenue et me regardait. Il était là! J'étais contente. Je pourais lui demander comment payer ma dette. Mais avant ça mon ventre criait famine. Je ne pu pas tenir longtemps avant d'angloutir le morceau de lapin. Je sentais son regard sur moi, je relevais donc la tête pour le regarder à mon tour.Ses yeux étaient vraiment d'un vert pur. Je le regardais timidement. Et me souvins que je ne connaissais toujours pas son nom.

"Merci de m'avoir sauvé. J'ai une dette envers toi... Je t'ai dit mon nom, à toi de me dire le tien."

J'avais beau le regarder timidement, ma voix fut claire, calme et posée.

La petite chose finis par se réveiller et discrètement dans mon coin je l'observais. Oui ce n'était très bien de regarder une louve entrain de manger, mais fallait bien que je lui parle après.. Sauf qu'elle ne sauta pas pas sur le lapin et se contenta de me regarder moi. Ben zut alors, j'étais pas si discret que je l'aurais voulu. J'aurais mieux fais d'utiliser mon pouvoir, là au moins j'étais sûr qu'elle ne me verrait pas. Mais son regard d'un bleu pur retomba sur le lapin. Elle finit par le manger. Je détournais la tête. Voir quelqu'un d'autre manger me donnais moi aussi très faim. C'était vraiment pas pratique. Je reposais mon regard sur elle quand je sentis ses deux yeux sur moi. Nous restâmes là à nous regardez droit dans les yeux jusqu'à ce que sa voix résonne. Beaucoup plus fort en volume que quand elle agonisait. Logic, là elle était pas entrain de mourir.
"Merci de m'avoir sauvé. J'ai une dette envers toi... Je t'ai dit mon nom, à toi de me dire le tien."

Une dette .. une dette. Un sourire se creusa sur mes lèvres. Oh ben oui ! je pouvais bien l'embaucher comme esclave ! c'était pratique, sa chouinait pas, ça faisait tout ce qu'on lui demandais, et c'était remplaçable ! M'enfin bon, euuh, une riquiqui louve comme ça... euuuuh comment dire, qu'es qu'elle pouvait bien faire de beau ? Ah bah tien, elle a des ailes. Ben comme ça elle fera le gaie pendant que j'dors. Ouais, pratique !

- Mon nom et Auron. Et toi, tu es doté d'un pouvoir ou quelque chose du genre ?

je en lui avait pas parler de la dette mais savait très bien comment je m'en sortirais, j'allais attendre qu'elle soit un peu plus robuste et plus grande - comme moi- ou carrément attendre notre adolescence, et comme ça je pourrais l'embaucher comme esclave !

"Merci de m'avoir sauvé. J'ai une dette envers toi... Je t'ai dit mon nom, à toi de me dire le tien."

A peine avais-je prononcé ces mots, qu'un sourire étrange et enjoleur se dessina sur ses lèvre. Je me demandais ce qui avait pu le faire sourire de la sorte dans ce que je lui avais dit. Le fait que je lui demande son nom? Ca m'étonnerait. Peut-être qu'il avait sourie en repensait à comment, moi je le lui avais dit. Non, il n'aurait pas ce genre de sourire s'il pensait à ça. Sauver? Dette? Oui! Il aimait le fait que j'avais une dette envers lui... Qu'allait-il me demander? Vu ce sourire accroché à ses lèvres ce devait être un truc pas très gentile pour moi... Mais il pouvait me demander tous ce qu'il voulais, à part peut-être quelque chose que nous étions trop jeunes pour faire...
J'avais une dette envers et cette dette était comme un lien entre nous. Une genre de promesse que je lui avait faite. Du moins c'est ce que moi je pensais. Peut-être que pour lui, ce n'était qu'un jeux. Ce n'est pas grave, le temps que je paie ma dette peu importe ce qu'il pense.

"Mon nom et Auron. Et toi, tu es doté d'un pouvoir ou quelque chose du genre ?"

Je m'attendais à ce qu'il me dise ce que j'allais devoir faire pour le remercier de m'avoir sauver, au lieu de ça il me disait son nom. C'est vrai que je le lui avais demandé mais je ne pensais qu'il me le dirait aussi facilement. J'étais étonnée et ça devait surement se voir sur mon visage.
Un pouvoir? Oui, c'est certain que je suis doté d'un pouvoir, tous les loups en ont un. Mais je ne sais pas du quel il s'agit. Ce qui est certain c'est que mon pouvoir est en rapport avec la marque sur mon fron... "Et toi"? Lui avait déjà son pouvoir, je me demandais ce que ça pouvait être. Mais pouvais-je le lui demander? Lui m'avait demandé si j'en avais un, mais ce qu'il était. De toute façon je n'aurais pas pu répondre à cette question. Mais lui oui en toute évidence.

"Je n'ai pas de pouvoir pour l'instant. Et toi, quel est le tien?"

Bon, ben je l'avais finalement pausée cette question, je me demandais s'il allait y répondre ou non. Il avait été plutôt gentil jusqu'à présent malgrés que j'ai essayé de lui voler son ruban. Il m'avait sauvé, "soigné", il avait été chasser un lapin pour moi, et avait attendu que je me réveille. Alors pourquoi ne répondrait-il pas à ma question?
Il avait été vraiment très gentil avec moi. Ce n'était que la deuxième personne qui l'avait été. Mais pouvais-je lui faire confience rien que parce qu'il était gentil? Je ne savais pas.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas mangé et une simple moitié de lapin ne suffisait pas à me rassasier même si ça calmait un peu ma faim. J'avais encore besoin de manger...

Ses traits se triaient. Visiblement, elle était étonné. J'aimais bien surpendre les gens en leurs imposant des questions improbables.. pourtant celle-là n'était pas faite pour la désorientée, sachant qu'elle avait un certain lien comme son pouvoir pouvait m'être utile.Sachant la dette qu'elle avait envers moi..

"Je n'ai pas de pouvoir pour l'instant. Et toi, quel est le tien?"

Je réfléchis un instant. Pourquoi hésiter à lui dire mon pouvoir si elle n'en avait pas ? et de toute façon, ce n'était pas une louve que j'avais sauvé qui me voudrait du mal... à moins qu'elle voulait vraiment mourir, ce que j'aurais trouver très étrange vue son jeune âge. Mon ventre me fit souffrir. J'avais encore faim. Il fallait que je chasse et maintenant pour deux ventres. Oui, car j'avais bien l'intention de garder la petite louve au près de mes pattes pour lui enseigner la vie de four season. Et peut-être si elle en avait l'occasion, accomplir la dette qu'elle avait envers moi. Je n'y avait pas encore tout à fait réfléchit à cette dette. Si, juste qu'elle pouvait devenir mon esclave mais bon, ça ne serait pas très drôle, surtout si elle décidait de se rebeller. Je lui répondit après un instant.

- Je peux me devenir invisible aux yeux de tous...

je n'avais pas vraiment penser à ma reponse, c'est pourquoi je lui fit par de mes projets en ajoutant.

- Veux-tu rester avec moi le temps d'apprendre à chasser et à survivre ici ?

Il eu un petit instant de reflexion avant de me répondre.

"Je peux me devenir invisible aux yeux de tous..."

Se rendre invisible? Ca expliquait pourquoi je ne l'avais pas vu tout à l'heure quand je me vidais de mon sang près de l'arbre. Ce devait être un pouvoir très pratique et moi, si je l'avais, je m'en servirais pour voler les objets qui brilles. Ca devait aussi être pratique pour passer inaperçu, ou presque parce que l'odeur ne disparait pas je présume. Je suis souvens perdue dans mes pensées et j'en oublie parfois de me cacher quand un prédateur arrive, ça pourrait m'être très utile. Mais bon, ce n'est pas comme si je pouvais moi même choisir mon pouvoir.

"Veux-tu rester avec moi le temps d'apprendre à chasser et à survivre ici ?"

Waou, direct. C'était quoi cette question? Je le connais pas, je ne sais même pas si je peux lui faire confience et lui il me demande ça, et comme ça en plus. Ca aurait été un autre loup j'aurais reffusé et serais partie en courant mais ce n'était pas n'importe quel loup. C'était le oup qui m'avait sauvé et j'avais une dette envers lui. Mais s'il m'aidait, est-ce que j'aurais une autre dette envers lui? Non, c'est lui qui me le proposait, je ne lui devrais donc rien. Mais devais-je accepter? Je n'en sais rien.
Il était gentil. Trop gentil. Ca me faisait peur. Je ne comprennais pas pourquoi il était aussi gentil avec moi, pourquoi lui ne me rejetait pas comme l'avait fait mes parents, pourquoi lui n'essayait pas de me tuer comme ses sales cleps. Il me faisait un peu penser à mon père, ce vieux sage qui m'avait reccueillie alors que je vennais de me faire abandonner, ce vieux fou qui m'avait protégé et qui en était mort... Il était gentil. Trop gentil. D'une certaine façon, je ne voulais pas. Le vieux était mort pour avoir été gentil avec moi, il s'était sacrifié pour me laisser le temps de partir. D'une autre façon, je savais qu'au fond de moi, j'avais toujours voulu que quelqu'un le sois avec moi. Que quelqu'un d'autre que mon vieux père sage me connaisse. Je n'avais jamais eu d'ami, je n'en avais jamais vraiment eu l'occasion. J'avais trop peur des autres loups...
Il était gentil. Trop gentil. Et ça m'embrouillait. Que devais-je lui répondre? Il m'avait sauver la vie, pourquoi me ferait-il du mal après l'avoir fait? Et puis j'avais besoin de manger, je ne savais pas vraiment chasser. Et même si j'étais agile, je perdais tous mes moyens devant un loup. Le fait de rester auprès de lui me permettrait d'apprendre à chasser correctement et à garder mon calme fasse à quelqu'un de mon espèce.
Mon ventre gronda, me sortant de mes pensées et me rappelant à l'ordre. J'avais faim, je devais apprendre à chasser. Je n'avais donc pas le choix.

"Oui... Si ça ne te dérange pas. J'aimerais apprendre à chasser."

Mon premier mot ne fut qu'un chuchotement mais j'étais certaine qu'il l'avait entendu. Je ne savais pourquoi, mais mes mots me rendirent heureuse. Peut-être que c'étais parce que j'allais enfin apprendre à chasser et, par la même occasion, être totalement autonome.
Mais tout au fond de moi, un petit quelque chose me dit que ce n'était pas la seule raison...

Je viens répondre :3 Mais je voulais savoir si tu préférais qu'on détails sont apprentissage et que donc ma réponse parlerais seulement de l'apprentissage de la chasse, ou alors le rp s'arrête là et on dit qu'il lui à apprit ( en résumant quand même avec un pavé ce qu'elle a apprit :))

La jeune louve paressait songeuse et à mon avis, si je voulais pas rester toute la nuit ici à attendre qu'elle me réponde, je devais la prévenir, mais quelque chose me disait qu'elle avait besoin d'une "réunion" entre elle et son intuition donc je restais silencieux, assis dans l'herbe haute à l'observer. ce n'était pas très polis de dévisager les gens de cette façon, mais qu'importe, je faisais ce qu'il me plait, aucune loie, personne pour me dire ce que je devait où avait à faire. Non, absolument aucune. Et actuellement, il y avait une chose que je voulais. Cette jeune petite louve, rien que sa compagnie, pour ensuite m'en servir plus tard. Il n'était pas question qu'elle refuse. je la voulais, oui, elle ne devait pas côtoyer d'autres personnes que moi, il n'y avait que moi et rien d'autre pour elle. C'est tout ce que j’accepterais, en échange d'être son compagnon de vie. Elle pouvait bien sûr rencontrer d'autres, mais pas faire amie/ami. cette fille est à MOI et PERSONNE d'autre. Alors elle avait intérêt d'accepter, aucune autre chose n'était possible, si elle refusait, je l'obligerait à rester au près de moi. De gré .. ou de force. Je continuais à la fixer comme si elle était déjà de ma propriété, tendis qu'elle était toujours dans ses penses. Mais heureusement, des mots formant une phrase sortirent des de ses lèvres comme un chucottement.

"-Oui... Si ça ne te dérange pas. J'aimerais apprendre à chasser."

hmmm.. Sage, très sage décision. Viens.. viens petit oiseau. Oh mais bien spur, je n'allais pas lui faire de mal, loin de là ! pour l'instant, elle resterait avec moi, point barre. Je lui apprendrais tout ce qui était en mon pouvoir, et bien sûr, en faisant bien attention qu'elle ne se rebelle pas contre moi. Ce serait absurde, je suis si fort.. - moi, prétentieux ? à peeeeeeeeiiiiiiiine- Un sourire, avant de lui dire de venir avec moi. Après cela, je lui apprit l'art de la chasse, comment de pas prendre une trop grosse proie, ou alors savoir si il en était la peine dans chasser une, mais bien sûr, une première règle. Moi d'abord. Mes gestes se trouvaient être les plus précis, d'une légertée sans limite pour qu'elle comprenne chaque mouvement, chaque son ou encore chaque odeur, à identifier. Elle était maintenant ma compagnie, ma louve, je dormais chaque jours à ses cotés, lui apprenant toujours plus, la regardant d'un oeil protecteur chaque jours. Ahla, très cher Nilania, tu apprend vite, tu es une bonne élève. Je t'aime beaucoup.






fin du rp :P